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3,88

sur 519 notes
A la recherche d'un nouvelle aventure post-apocalyptique et fervente lectrice des zombiestories, le résumé ainsi que les notes attribuées à Celle qui a tous les dons m'ont de suite inéluctablement attirée ! Et quel feeling, quel coup de coeur ! Je ne regrette absolument pas ma lecture.

Mélanie est différente, elle ainsi que ses petits camarades qui suivent les cours de Mlle Justineau et autres profs qui leur mènent la vie dure. On comprend bien vite que ces bambins ont quelque chose qui cloche, qui les rapproche des "affams" avant même qu'on n'en entende véritablement parler. Mais cette petite Mélanie, non seulement perplexe devant sa propre existence, s'avère être un petit génie dont les idées sont à la fois aussi pures que celles d'un enfant et aussi lucides que tous ces adultes dont regorge le bloc.
Il serait difficile de construire une critique bien développée sans en dévoiler l'intrigue qui se révèle petit à petit au fil des pages, que l'on ne saisit jamais dans sa totalité. L'effet de ce roman a été le même que le 1984 de Georges Orwell : aux 2/3 du livre, on n'a toujours aucune idée de la fin qui en réchappe puis elle nous frappe aux dernières pages qui se tournent. Autant dire que c'est un effet que j'adore parce qu'il met en évidence la malice de l'auteur, sa réflexion imbattable sur le sujet et la façon de conduire son lecteur par le bout du nez jusqu'à la piste finale sur laquelle il choisit de l'y mettre.
Quel livre, alors ! Puissant, mystérieux, dont on finit par en devenir dépendant. Le point de vue est extrêmement bien recherché, l'on passe à de multiples personnages et l'on ressent leurs angoisses, leurs sentiments. Malgré tout, il est clair qu'on ne s'attache pas à eux mais ce principal aspect semble presque prédéterminé : on n'est pas dans une histoire dans laquelle il faut s'accrocher aux personnages. Pourtant, ça ne nous empêche pas non plus de nous agripper les cheveux en constatant la stupidité de certains, ni de se ronger les sangs pour eux. Même Mélanie, grâce à qui le monde des "affams" nous est mieux décrit, nous paraît trop éloignée. Mais c'est une impression qui colle tout à fait avec l'ambiance incertaine de l'histoire et de ce monde pourri où les survivants n'ont pas leur place.

Et ce final ! Inattendu et pourtant si évident, si l'ont fait bien attention aux détails, aux craintes de certains protagonistes.

Pour tout le contenu, les recherches scientifiques sur la nature du phénomène, l'ambiance qui traîne avec les personnages, Celle qui a tous les dons est un coup de coeur - pas comme les autres, cela dit.

Je ne m'étale pas plus sur cette petite merveille rédigée avec brio : à vos livres !
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« Celle qui a tous les dons » est un roman jeunesse dur et violent par bien des aspects, qui m'a agréablement surprise par sa complexité et son réalisme.
C'est une histoire d'apocalypse très fouillée que nous propose ici Mike Carey avec une intrigue captivante.
L'héroïne est une protagoniste à laquelle je me suis attachée très rapidement. Suivant d'autres points de vue nous comprenons avant elle bien des choses, l'auteur nous permet ainsi de ressentir une véritable empathie pour ce personnage.
Les protagonistes secondaires sont tout aussi intéressants tant dans leur humanité que dans leur cruauté, c'est à se demander qui est le véritable monstre…
Cette aventure m'a maintenue en haleine de bout en bout et la fin est selon moi tout simplement géniale.
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Une salle de classe où les enfants sont attachés à des fauteuils roulants, bien espacés les uns des autres. Une institutrice qui n'a pas le droit d'approcher ses élèves, sous le regard froid d'hommes en armes chargés de faire respecter les règles. La disparition mystérieuse de certains camarades, qu'on ne revoit plus jamais. Et le soir, retour à une cellule d'isolement dénuée de tout confort ou objet personnel. Telle est la vie que mène Mélanie, dix ans…

Comment résister à pareille entrée en matière ? Quand on aime les histoires de zombies et qu'on a adoré la saga Feed, de Mira Grant, Celle qui a tous les dons est comme un morceau de chocolat, une véritable gourmandise ! J'ai adoré cette histoire ! Pour son originalité, essentiellement. le point de vue de cette petite fille naïve sur le monde qui l'entoure et qu'elle cherche à comprendre avec ses yeux d'enfant qui n'a jamais rien vu d'autre que les murs de sa cellule. Son amour sans bornes pour son institutrice, la seule personne à jamais avoir fait preuve de bonté à son égard.

La première partie du roman est vraiment addictive. Dès les premières pages, on est touché par Mélanie, ce qu'elle vit et sa manière de percevoir les choses. On a envie de comprendre comment cette petite fille et ses camarades en sont arrivés là, comment le monde en est arrivé là. L'auteur développe son univers avec habileté et soulève des questions d'éthique fondamentales, dont la plus célèbre : la fin justifie-t-elle les moyens ? Sous couvert de trouver un remède à un virus qui a décimé l'espèce humaine, a-t-on le droit d'utiliser des enfants comme cobayes ?

Puis la base est attaquée. Mélanie se retrouve dehors, à l'abri de toute expérience à son encontre, certes, mais à la merci de l'organisme qui colonise son cerveau. Là où les événements devraient s'accélérer, l'intrigue subit malheureusement un petit coup de mou en se transformant en fuite à travers le pays. Pourtant, c'est aussi le moment que choisit l'auteur pour développer ses autres personnages, à commencer par l'institutrice, mais aussi l'ignoble scientifique qui n'attend qu'une occasion de découper le cerveau de Mélanie en rondelles, et le sergent Parks qui les accompagne dans leur épopée. Une partie plus calme, mais pas inintéressante.

Certains ont reproché à l'auteur des personnages caricaturaux et une intrigue assez linéaire. J'ai quant à moi trouvé que la mayonnaise prenait sacrément bien. J'ai également apprécié le final et son retournement de situation qui ne manque pas d'ironie. J'ai lu que ce roman avait été porté à l'écran, je vais tenter de me le procurer, mais d'ici là, je vous recommande le livre et j'ajoute illico sa suite à ma wishlist. Un presque coup de coeur !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Premier roman de zombies et je suis plutôt contente de mon choix !
Quatre jours pour le lire, ce qui pour moi, est un record de rapidité. C'est un très bon page turner qui se lit facilement.

La petite Mélanie est attachante malgré son évident "petit" problème de canibalisme.
Je ne me suis par contre pas beaucoup attaché aux personnages secondaires, ce qui n'est probablement pas plus mal dans ce genre de roman... A part le sergent qui évolue bien au long des pages et qui en devient assez sympathique.

Il n'y a pas beaucoup de surprise dans le déroulé des péripéties mais cela ne m'a pas posé problème. C'est un roman agréable à lire et on ne se prend pas la tête, les réponses arrivent à point nommé.

Et la fin : abrupte, cynique et pourtant si logique, parfaite !

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Vingt après la Cassure, notre monde n'est plus que désolation. La plupart des villes ont été détruites, abandonnées aux mains des survivants : les affams, des zombies et les cureurs, des bandes sauvages qui s'en protègent en s'aspergeant de goudron. Certaines cités comme Beacon et quelques bases militaires et scientifiques semblent tenir, cherchant comment éradiquer le fléau qui a gommé l'humanité.

C'est dans l'une d'elles que vit Melanie, en compagnie d'autres enfants, un peu particuliers comme elle. Chaque enfant occupe une cellule, ils sont sanglés à des fauteuils roulants pour aller en classe, conduits par des militaires. Leur semaine est rythmée par l'école, la douche et la mâche.

Parmi les enseignants qui s'occupent d'eux, Mlle Justineau leur parle des mythes grecs, elle est jeune et porte des couleurs vives. Melanie l'apprécie beaucoup. Pour Mme Caldwell, une scientifique, ces enfants permettront peut-être de comprendre comment les hommes sont devenus des affams et comment les sauver. Peu importe les expériences à mener...

Lorsque la base est attaquée, quelques survivants s'échappent et cherchent à rallier Beacon : composé de Mme Caldwell, de Mlle Justineau, de deux soldats et de Melanie, le petit groupe n'est pas au bout de ses peines. Outre le danger environnant, il leur faudra parvenir à cohabiter et à unir leurs forces, avant tout.

L'auteur met en scène un univers apocalyptique des plus impressionnants : les affams et les cureurs s'apparentent fortement à la peste et au choléra entre lesquels il nous faut choisir. Certes, les survivants sont des personnages normaux mais pour combien de temps encore ? Les possibilités d'une issue heureuse semblent pour le moins réduites...

Dans ce décor, certains personnages se démarquent : la petite Melanie bien sûr, sensible et curieuse, Mlle Justineau profondément humaine dans un monde qui ne l'est plus, le sergent Parks, très service-service mais...


Il est difficile d'évoquer ce livre sans en dire trop, je me contenterai donc de souligner son caractère profondément addictif, ses personnages attachants, quelques scènes qu'on lit avec dégoût, un débat passionnant, un suspense explosif, ... Une belle réussite, estampillée "âmes sensibles s'abstenir" !

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Il y a une vingtaine d'années un virus, enfin ce n'est pas franchement un virus, a donné naissance aux affams, les survivants se sont alors confinés dans des villes leur offrant une protection contre les affams. Beacon en est une, bien que la plupart des villes soient tombées, il reste peu de survivants au parasite. Et il y aussi les cureurs, des hommes non contaminés qui ont choisi de vivre en dehors des Havres organisés, ils vivent comme des sauvages, vivent de cueillettes et se recouvrent de goudron. Les affams reconnaissent la chair fraîche et vivante aux phéromones qu'elle dégage, le goudron a la faculté de masquer ceci.
Mlle Helen Justineau,elle, est affectée à une base, où elle « enseigne » à une classe de quelques élèves dont Melanie fait partie, une élève surdoué, très affectueuse et attachante. Tous les jours, le Sergent Parks avec ces collègues emmènent Melanie dans sa classe, tout est méticuleusement coordonné. Elle s'assoit sur son siège, il lui attache les membres et la nuque et l'emmène en classe. Melanie connait très bien l'histoire des affams, elle sait qu'elle vit dans une base, qui la protège de l'extérieur ? Melanie nourrit une tendresse très particulière à Mlle Justineau, faut dire qu'elle est particulièrement gentille avec elle.
La suite sur le blog ...
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Une dystopie qui commence sur une base militaire,  où des enfants sont attachés, muselés en permanence,  assistent tous les jours à des cours puis reconduits en isolement dans des cellules.
Petit à petit, on comprend qu'ils font l'objet d'expériences,  le monde a été dévasté par des affams,  morts-vivants colonisés par un champignon, et ces enfants sont précieux car leur cerveau ne semble pas avoir été  "éteint " par le parasite.
Se détache Mélanie, la plus intelligente,  très attachée à un de ses professeurs , Mlle Justineau. Lors d'une attaque de la base, celle-ci, une scientifique et deux militaires se retrouvent  lâchés en pleine nature,  et contraints à la collaboration avec Mélanie dans ce monde hostile.
Une histoire distrayante, qui a été un peu longue à se mettre en place, mais qui ensuite prend un rythme  beaucoup plus dynamique, voire effréné par la suite! C'est un peu "Matilda dans Walking Dead", mais les amateurs du genre devraient y trouver largement leur compte !
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Paie ta chronique.
C'est l'histoire d'un champignon qui vient mettre le boxon dans notre cerveau. L'homme se transforme en zombie juste bon à vous courser après s'il sent votre transpiration.
Mais dans le lot, certains ont encore une conscience et une aptitude à apprendre.
.
Bah moi qui ne lis jamais, ô grand jamais, des livres d'horreur ou de zombies, j'ai trouvé ça génial.
Bon déjà, un bon point pour les parents, le livre est découpé en pleins de petits chapitres, tmtc.
Ensuite, c'est ultra visuel, c'est super bien rythmé, bref on sent que l'auteur a travaillé pour la bande dessinée.
Et puis, ce n'est pas manichéen, les personnages sont très bien campé, c'est pas sanguinolent, presque tout le monde meurt, et le dénouement est assez inattendu.
Oui, j'ai aimé cette histoire de champignon, même si les puristes diront qu'il n'a pas révolutionné le genre.
🍄🍄🍄
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Celle qui a tous les dons nous place quelques décennies après la contagion. Les affams (comme M.R.Carey appelle ses zombies) ont envahi la Grande-Bretagne. Il ne reste plus qu'eux, des humains revenus à la barbarie en mode Mad Max et quelques ilots de civilisation. Une base militaire fait partie de ces ilots, et l'on y étudie des enfants particuliers. Physiquement ce sont des affams, mais ils ont suffisamment d'intellect pour ne pas se laisser régir que par leur seul instinct les poussant à manger de la viande fraiche.
C'est dans cette base que l'on trouve Mélanie, la fille du titre qui a donc tous les dons. Et si justement ces dons faisait d'elle la clé pour comprendre la maladie à l'origine des affams et sauver l'humanité ? Encore faudra-t-il faire comprendre aux adultes qui l'entourent qu'elle est humaine et qu'elle « ne va pas les mordre ».
De M.R.Carey, je connaissais surtout son oeuvre dans les comics (Lucifer et Hellblazer chez DC/Vertigo, X-Men chez Marvel et Vampirella chez Dynamite). Et sa série d'urban fantasy autour de Felix Castor ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Autant dire que Celle qui a tous les dons m'a surpris et en bien. Même si l'on retrouve l'attirance de Mike Carey pour la mythologie dans le titre même du livre et dans les goûts de certains de ses personnages, l'histoire elle-même ne s'y attache pas. Elle est plutôt solide et bien ancrée dans une époque moderne et scientifique. le ton évoque énormément 28 jours plus tard, et les scènes les plus violentes — cannibalisme zombie oblige — ne sont ni esquivées, ni volontairement trop descriptives. Mais un simple détail mentionné est souvent plus effroyable qu'une scène largement décrite. Si le début est un peu lent à se mettre en place, une fois l'action lancée, le livre ne se lâche plus et la fin reste imprévisible jusqu'au bout.
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
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Excellente première partie, ne lisez pas les résumés car ce livre gagne vraiment à être découvert sans rien savoir de l'intrigue! La fin m'a juste semblé un peu déjà vue, mais dans l'ensemble ce roman est un pur régal. Je le recommande vivement aux lecteurs des éditions Super 8, il est dans la même veine des genres qu'ils éditent.
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