Les bons romans qui parlent de zombies, cela ne court pas les librairies.
Souvenez-vous : il y a, bien entendu, le chef-d'oeuvre
Je suis une légende, de
Richard Matheson, le non moins génial
World War Z, de
Max Brooks. Et puis, moins connu, le très étrange
Bloodsilver, de
Wayne Barrow. Mais à part cela...
C'est donc avec joie que je viens vous présenter
Celle qui a tous les dons, que je place immédiatement au côté des trois premiers, tant sa lecture m'a embarqué, comme seul sait le faire un très bon Tourne Page.
Le type de bouquin que vous entamez un soir, tranquillement, et qui va vous scotcher le temps de le terminer, c'est à dire tout au plus quelques heures ! La réussite du livre repose sur deux fondamentaux.
Un : une excellente idée de départ, vraiment originale. Je ne vais pas ici vous spoiler le livre - car c'est pour ce roman vraiment un risque -, mais le principe est (comme pour toutes les bonnes idées) très simple : après une apocalypse zombies, il s'avère qu'il existe, entre les humains survivants et les zombies dominants et prédateurs, une sorte d'être intermédiaire, ni totalement humain, ni totalement zombie... je n'en dirais pas plus, mais croyez-moi, c'est très malin.
Deux : une excellente qualité de narration.
M.R. Carey maîtrise tous les codes d'écriture d'un bon thriller fantastique. Passé le premier quart du livre, qui expose avec talent le cadre et les acteurs du récit,
Celle qui a tous les dons se transforme soudainement en un roman d'aventures dans la plus grande tradition classique.
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