Alors voilà après plusieurs avis et critiques satisfaits je me suis laissée tenter.
Vous exprimer ma déception en quelques mots: ennui, longueur et lassitude.
Je me suis arrêtée de dépit au chapitre 13 car ça n'avançait pas.
Les descriptions politico-historiques qui doivent je suppose nous faire nous imprégner du monde et du contexte m'ont dégoûtées de la suite. J'ai commence à lire en diagonale au chapitre 9 espérant apercevoir une lueur que sous-tendait certains passages mais ... Au chapitre 13 toujours rien.
Donc j'abandonne.
Peut être y reviendrais-je un jour mais pas de suite c'est certain.
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[Attention, spoil, si vous n'avez pas encore lu le livre, ne lisez pas cette critique.]
Kushiel, ah Kushiel…
Depuis le temps que j'en entendais parler par deux de mes amies, j'ai fini par acheter le premier tome et à me plonger dedans. Je dois avouer que je ne savais même pas de quoi ça parlait, si ce n'est d'une courtisane. Et je n'ai pas été déçue du tout.
L'auteur nous transporte dans un monde semblable à notre Moyen-Age, bien que différent. Par sa carte, nous ne sommes pas vraiment dépaysés. Après tout, la carte de l'Europe comme base d'un monde fictif, moi j'aime. Même si j'ai eu un peu de mal à tout comprendre, j'ai beaucoup aimé l'histoire d'Elua et de ses Compagnons qui est la base de ce monde. Chaque compagnon amène à des voeux et des pratiques différentes. C'était intéressant.
Je me suis très vite attachée à l'héroïne, malgré le fait que le début fut un peu long à démarré. L'enfance de Phèdre s'est un peu étalée en longueur, mais finalement, une fois entrée dans l'histoire, je me suis laissée transportée par cette jeune fille aux moeurs bien étranges. Alors qu'au début, ce n'est qu'une servante de Naamah qui ne pense qu'à servir, et qui ignore un peu ce qui se trame autour d'elle, la pauvre se retrouve totalement embarquée dans quelque chose qu'elle n'aurait même pas imaginé avant.
Au fur et à mesure que Phèdre obtient des renseignements pour Delaunay, on se demande quand même à quoi cela va lui servir, tout comme l'héroïne qui en ignore les fondements. Je bénis l'auteur de nous avoir fourni une liste des personnages, car je ne compte plus le nombre de fois où je m'y suis référée. Bon en même temps, j'ai une mémoire de poisson rouge, et j'oublie très vite les liens entre chaque personnage, donc ça n'aide pas…
Une chose que j'aime beaucoup aimé aussi dans ce livre, c'est la façon qu'a l'auteur de décrire les scènes érotiques. C'est tellement poétique, sensuel et romantique, qu'on en oublie presque que ce n'est "que du sexe" et il est difficile de se dire que Phèdre n'est qu'en réalité qu'une prostituée. Non, la façon dont elle a de décrire cela, fait qu'on a du mal à penser que Phère est ce genre de femme, et le mot courtisane est tellement plus approprié, je trouve. Contrairement à d'autres livres, où il n'y a du sexe que pour du sexe, et où ce n'est pas du tout intéressant. Ici, c'est décrit de façon artistique, et de ce fait on y pense pas vraiment, nous rappelant plutôt que tout est jeu de pouvoir.
Pour moi l'histoire commence réellement à la mort de Delaunay et d'Alcuin, même si beaucoup d'éléments se mettent en place bien avant. C'est à ce moment là que Phèdre va se retrouver au coeur d'un complot bien trop vaste pour ses frêles épaules. Mais cela ne durera pas longtemps, car, comme l'a dit Hyacinthe à Melisande : « Qui se soumet n'est pas toujours faible. » Et Phèdre est loin de l'être, faible. Mais ça on le découvre au fur et à mesure des aventures qu'elle va vivre. Notamment après son passage chez les Skaldiques (qui me font penser à des vikings d'ailleurs), puis à sa fuite dans les montagnes en plein hiver. Une fois revenue à Elua pour tout raconter à la nouvelle reine de Terre d'Ange, on se demande bien ce qui va pouvoir se passer dans l'autre moitié du livre… Après tout, à part la guerre, que peut-il se passer… ? On pense que le rôle de Phèdre est terminé, mais non ! La voilà repartie à l'autre bout du pays pour traverser le détroit et se rendre dans le pays voisins chez les « barbares ».
Des barbares qui, au final, ne le sont pas tout à fait. On découvre un peuple chaleureux, accueillant et drôle ! Puis voilà qu'il faut partir à la guerre pour récupérer le trône d'Alba. Ce que j'ai adoré, c'est que l'auteur a réussit à décrire des batailles sans que cela soit ennuyeux. Autant avouer que j'avais un peu peur de ça, mais finalement, on se prend dans les combats, décrits avec une certaine poésie qui nous emporte.
Bref après ça, voilà qu'il faut retourner en Terre d'Ange. Mais c'est loin d'être fini. Les pauvres se retrouvent sur l'île du Maître du Détroit, et là… Là… Devoir abandonner Hyacinthe en plein océan, sur île isolée… Raaaah, j'ai cru que mon coeur allait se déchirer en même temps que celui de Phèdre !!!! Hyacinthe qui reste un personnage des plus emblématiques de ce livre, le premier ami de Phèdre, son confident et son amour, en quelque sorte. Et voilà que la pauvre est obligée de l'abandonner, même si c'est le choix du Tsingano…
Après cette mésaventure, les voilà de retour en Terre d'Ange, enfin ! Mais c'est loin d'être fini, et l'auteur nous entraine dans de nouvelles batailles à l'assaut des Skaldiques. Ca ne sert à rien que je raconte en détail tout ça, après tout vous l'avez surement lu si vous lisez cette critique. Mais la façon que J. Carrey a de décrire tout ça est tellement intéressante, que j'ai adoré. Une fois la guerre finie et gagnée grâce à des jeux de pouvoirs, on se dit ouf. Enfin. Je dois avouer que j'ai trouvé ça tout de même un peu long vers la fin, mais le combat final est tellement rapide que ça rattrape. Suite à ça, le fait que Melisande échappe à la potence, nous promet des rebondissements dans la suite de cette histoire.
Enfin bon, pour conclure, car je ne vais pas m'attarder trois plombes. J'ai adoré ce roman rempli de complots, de trahisons, de manipulations, d'alliances, d'amour et d'amitié… le fait qu'une simple courtisane soit embarquée là dedans et devienne un point essentiel d'une politique qui lui échappe sur certains points… Ca change des héros quoi !
Ah ! Je vous laisse, le deuxième tome m'attend !!!!
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Un tour de force avec ce roman Miss Carey crée une histoire qui aurait pu exister. Adeptes de l'histoire les inspirations aux religions babyloniennes, judaïque, barbares et nordiques sont plus que présentes. Une histoire tissé d'intrigues politiques menées tambours battants avec moults détails , un foisonnement de couleur d'odeurs qui nous transportent dans un univers de la renaissance italienne. Phèdre est une courtisane recherché pour le plaisir qu'elle prend dans la douleur et qu'elle transforme en arme au service de la couronne. Espionne intriguant la jeune fille porte le message de la tolérance et de l'ouverture d'esprit.
Les première peuvent paraître difficile au départ mais que c'est bon, chaques personnages possède sa propre personnalité et sa presence joue un rôle important. l'érotisme est là crue et conté comme un art. Une perle rare dans un magnifique ecrin.
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J'ai essayé de lire ce roman, mais j'ai pas réussi jusqu'au bout.
Il est très dérangent car il met en place une religion basé sur la prostitution, la pédophilie, le viol, et SM.
L'attrait que j'ai vu a ce roman est justement que dans cette histoire, viol, pédophilie ne sont pas appelé comme ca, mais c'est en fait le culte pour une déesse Nahamaa. Et c'est aussi le coté très dérangeant de ce livre.
De plus a coté, l'histoire ne bouge pas beaucoup, donc au bout de 100 pages j'ai abandonné, ne trouveant l'histoire pas plus passionnante que ca, et le contexte assez dérangeant.
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