Je l'avoue. C'est le titre plus que toute autre chose qui a attiré puis retenu mon attention. C'est donc en imaginant qu'il allait être question de chocolat, même si le quatrième de couverture parlait aussi d'amour, de musique, d'années qui défilent, que j'ai entamé la lecture du premier roman de l'Espagnol
José Carlos Carmona.
Si le chocolat est bel et bien présent dans
Pour l'amour du chocolat, il n'a ni les effluves, ni les parfums, ni les teintes, ni les textures qui auraient dû être les vedettes d'un roman qui porte sur le chocolat et l'amour qu'il suscite. Ce qui m'a beaucoup déçue, même si je me suis laissée prendre au jeu de cette histoire qui se déroule sur deux continents à la fois pendant une quarantaine d'années. Une histoire qui, de plus, ne fait pas dans les détails, et nous précipite, d'un court chapitre à l'autre, vers une fin annoncée par le premier chapitre, où la nièce de celle qui fut l'épouse (après l'avoir dédaigné malgré son talent pour les échecs et à la suite du décès de son mari responsable de sa traversée de l'Atlantique) de celui qui fit fortune dans le chocolat rencontre enfin son oncle.
C'est donc partagée que je me trouve à l'heure d'écrire quelques lignes autour de
Pour l'amour du chocolat, qui d'une part répond aux promesses faites par le résumé, mais pas à mes propres attentes.
Il s'agit donc d'un livre pour ceux qui aiment les romans plus factuels que tissés par les émotions, et qui, maintenant avertis, ne s'attendront pas à saliver devant des étalages de pralines et autres gourmandises qui brillent par leur absence.
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