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4,1

sur 3021 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Livre qui m'a beaucoup déçue. L'auteur raconte un drame dont il a été témoin au cours du terrible tsunami qui a fait des milliers de victimes dans le sud-est asiatique. Il parle également en parallèle de la maladie et de la mort de sa belle-soeur. J'estime qu'il aurait pu aborder ces thèmes avec distance, compassion et pudeur malheureusement il se met aussi en scène, trop à mon goût. Et cette insistance à se montrer, à se donner parfois un beau rôle me met mal à l'aise et me rend l'auteur antipathique. Entre d'autres mains, ces témoignages auraient été bouleversants. D'autres auteurs auraient su donner aux victimes les places qu'elles méritent. Je ne renouvellerai pas l'expérience de lire un livre d'Emmanuel Carrère, la déception a été trop grande.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Des histoires tragiques racontées dans ce livre, celle qui m'a le plus touchée est celle de la jeune femme mère de 3 enfants qui meurt du cancer.

Il faut dire que c'est un sujet qui me touche beaucoup étant donné que ma maman est décédée du cancer du poumon en décembre dernier.

Les descriptions des sentiments et des derniers moments m'ont beaucoup émue car c'est très proche de ce que j'ai vécu sans avoir pu mettre des mots dessus.

Par contre, je trouve que les digressions juridiques n'apportent rien au récit. Elles m'ont un peu fait perdre le fil de l'histoire.
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Je viens de terminer Mes fonds de tiroir d'Emmanuel Carrère. J'aimerais dire que je n'ai pas aimé. < Et je le dis, au fond, sur mon site personnel) >
Lien : http://antoastu.com/autres-v..
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Très très glauque...
L'auteur raconte comment il a vécu le tsunami de 2004.
Puis la mort de sa belle-soeur. Malgré de magnifiques et émouvantes pages à la fin qui m'ont vraiment fait pleurer (d'où les 2 étoiles), ce roman m'a mise très mal à l'aise. L'auteur, un brin nombriliste, donne l'impression de se prendre pour un psychanalyste, psychanalyste parisien qui va analyser les provinciaux qui plus est.
De grandes longueurs, avec des pages et des pages qui racontent des procédures juridiques (que je n'ai absolument pas compris, honte à moi), sûrement très intéressantes si on gravite dans cette sphère.
Un trop long passage qui nous apprend l'existence de détraqués sexuels prêts à se faire amputer volontairement pour atteindre leur fantasme.
Vaccinée !
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Que dire sur ce livre ?

Rempli de bons sentiments vis à vis de la douleur, la maladie et la mort des autres, il ne m'a pas particulièrement touchée.

J'ai trouvé que c'est du voyeurisme et que cela manque de sentiments.

Une déception malgré un conseil d'une amie proche...
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Une critique unanime! Alors qu'est-ce qui m'a empêché d'apprécier ce récit autobiographique ? La réponse est peut-être dans la question : c'est autobiographique. L'intime ainsi donné à lire, l'intime dans ce qu'il a de plus douloureux, de la perte d'un conjoint lors du tsunami de 2004 au cancer d'Etienne qui l'oblige à subir une amputation, jusqu'à l'agonie ultime de sa belle-soeur sur son lit d'hôpital... je ne saurais dire pourquoi, mais ça m'a dérangé. C'était trop en même temps, trop de douleur, trop de maladie, trop de mort. Dans le même temps j'ai éprouvé une émotion forte, versé des larmes même à la fin. Mais j'ai dû trop souvent interrompre ma lecture pour ne pas saturer.
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J'ai été très déçue car je n'ai ni aimé l'histoire, ni le ton de ce nouveau roman. Je ne comprends pas vraiment le succès qu' Emmanuel Carrère a obtenu avec ce roman car j' ai préféré de loin d'autres de ses romans précédents plus originaux et incisifs.
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J'ai appris avec le temps, à aimer Emmanuel Carrère. Ce que je prenais pour du voyeurisme à la limite de la perversion, est en fait un intérêt et une curiosité sincères pour les gens et la manière dont ils fonctionnent. Cependant, il est parfois maladroit dans cette démarche et cela peut mettre mal à l'aise, renvoyant le lecteur à une sorte de témoin malsain qui scrute la vie des personnes dans les moindres détails.

C'est l'impression que m'a donné ce livre qui tente à la fois de comprendre et un peu d'entrer dans la tête des personnages que l'auteur a choisi d'étudier, en quelque sorte, et de leurs proches. Je n'ai pas aimé. Mais j'ai aimé des romans plus récents de lui, donc je tiens cela pour une forme de maladresse.
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Deux histoires tristes à suivre et qui s'emmêlent. les morts de deux Juliette, une enfant, une femme. Si ce livre est un témoignage, il est honnête et réaliste.
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Quand les Maçons du coeur rencontrent Alain Delon, ils donnent naissance à .... D'autres vies que la mienne. le roman d'Emmanuel Carrère paru en 2009 cherche à conter les histoires de personnes du cercle familial ou amical de l'écrivain qui ont connu une fin tragique ou qui ont subi une perte. L'auteur croise ainsi plusieurs fils narratifs qui s'articulent autour de la mort d'une fillette nommée Juliette durant le tsunami qui ravagea le Sri Lanka en 2004 et celle de la soeur de sa compagne qui a aussi pour prénom Juliette et qui fut juge d'instruction. L'intention de départ semble louable donc bien que le risque d'être happé par le relents de l'écriture pathétique et convenue soit grand. S'il évitait ces écueils, ce qui n'est pas le cas, le roman pourrait s'avérer intéressant car il traite de sujets appartenant à l'actualité de ces dernières années comme ce tsunami et la réalité du métier de juge d'instruction. Cependant le texte se heurte à un obstacle encore plus incontournable, si cela est possible, que l'écriture mièvre : l'égocentrisme d'Emmanuel Carrère. Il pollue tellement le récit que celui-ci aurait du se nommer en réalité D'autres vies pour parler de la mienne. le romancier semble incapable de ne pas ramener la plupart des événements racontés à sa propre existence. Cette focalisation sur la vie privée de l'auteur dans ses livres, qu'il est malheureusement monnaie courante d'observer dans la littérature française contemporaine, se double d'un fâcheuse tendance à la prétérition. En effet, l'auteur bien qu'il indique à plusieurs reprises ne pas vouloir juger ne peut pas s'empêcher de porter un jugement de valeur dépréciatif sur tous les modes de vie qui ne correspondent pas à son idéal d'écrivain parisien à succès.
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