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Citations sur Yoga (251)

je suis changeant, nous sommes changeants, le monde est changeant. La seule chose qui ne changera jamais, c'est que tout change, tout le temps.
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La plupart se croient sur terre pour trouver l’amour, devenir riche, exercer un pouvoir, produire des points de croissance ou laisser son empreinte dans les sables du temps. Les gens qui se savent sur terre pour contempler le ciel, ils sont rares.
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J’ai tendance à penser qu’on fait toujours œuvre utile et bienfaisante en faisant état de sa propre misère, parce que nous avons tous en commun d’être absolument misérables. On boîte tous.
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Je répète : la méditation, c'est tout ce qui se passe en soi pendant le temps où on est assis, immobile, silencieux. L'ennui, c'est la méditation. Les douleurs aux genoux, au dos, à la nuque, c'est la méditation. les pensées parasites, c'est la méditation. Les gargouillis dans le ventre, c'est la méditation. L'impression de perdre son temps à faire un truc de spiritualité bidon, c'est la méditation. le coup de téléphone qu'on prépare mentalement et l'envie de se lever pour le passer, c'est la méditation. la résistance à cette envie, c'est la méditation - mais pas y céder, quand même. C'est tout. Rien de plus. Tout ce qui est en plus est trop.
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Chaque livre impose ses règles, qu'on ne fixe pas à l'avance mais découvre à l'usage. je ne peux pas dire de celui-ci ce qu'orgueilleusement j'ai dit de plusieurs autres : "Tout y est vrai". En l'écrivant, je dois dénaturer un peu, transposer un peu, gommer un peu, surtout gommer, parce que je peux dire sur moi tout ce que je veux, y compris les vérités les moins flatteuses, mais sur autrui, non.
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… répondre que ma foi ça allait bien, que je n’avais pas connu récemment d’épisode dépressif, que je n’avais de problèmes ni amoureux, ni familiaux, ni professionnels, ni matériels – mon seul vrai problème, et c’en est un, certes, mais tout de même un problème de nanti, étant d’un ego encombrant, despotique, dont j’aspirais à restreindre l’empire, et la méditation est précisément faite pour ça. (page 15)
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le malheur névrotique, c' est celui qu' on se fabrique soi-même, sous une forme affreusement répétitive, le malheur ordinaire celui que vous réserve la vie sous des formes aussi diverses qu' imprévisibles. Vous avez un cancer ou, pire encore, un de vos enfants à un cancer, vous perdez votre travail et tombez dans la misère : malheur ordinaire. Pour ma part, j' ai été épargné par le malheur ordinaire : pas de grand deuil encore, pas de problèmes de santé ni d' argent, des enfants qui font leur chemin, et j'ai le rare privilège de faire un métier que j' aime. Pour ce qui est du malheur névrotique, par contre, je ne crains personne. Sans me vanter, je suis exceptionnellement doué pour faire d' une vie qui aurait tout pour être heureuse un véritable enfer, et je ne laisserai personne parler de cet enfer-là à la légère : Il est réel, terriblement réel."
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Expirer, au bout du compte, c’est rendre le dernier souffle, c’est rendre le dernier soupir, c’est rendre l’âme. Cette angoisse logée sous mon plexus n’est pas autre chose que la peur de la mort, et le travail des années de vie qui me restent, je pense que c’est ça : apprendre à expirer. (page 73)
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C’est un voyage. Au début de ce voyage, dit un poème zen, la montagne au loin a l’air d’une montagne. Au fil du voyage, la montagne ne cesse de changer d’aspect. On ne la reconnaît plus, c’est toute une fantasmagorie qui remplace la montagne, on ne sait plus du tout vers quoi on s’achemine. À la fin du voyage, c’est de nouveau la montagne, mais ça n’a rien à voir avec ce qu’on apercevait de loin il y a longtemps, quand on s’est mis en route. C’est vraiment la montagne. On la voit enfin. On est arrivé. On y est.
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Universitaire, professeur d'économie, il (Bernard Maris) était connu du grand public pour la chronique qu'il donnait chaque matin sur France Inter. Je l'écoutais quelquefois et j'étais presque toujours d'accord avec lui quand il expliquait l'économie, à laquelle je ne comprends rien, parce qu'il disait que j'avais raison de ne pas comprendre, que c'était justement fait pour ça, l'économie : pour qu'on ne comprenne pas, une embrouille au service des riches.
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