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66 livres à découvrir pour la rentrée littéraire 2020
Liste créée par Bibalice le 10/07/2020
66 livres.

Voici une liste non exhaustive de livres qui seront publiés lors de la rentrée d'automne 2020.

Quels sont ceux que vous attendez le plus ?



1. Chavirer
Lola Lafon
3.98★ (3898)

Entre corps érotisé et corps souffrant, magie de la scène et coulisses des douleurs, «Chavirer »raconte l’histoire de Cléo, jeune collégienne rêvant de devenir danseuse, tour à tour sexuellement piégée par une pseudo Fondation de la vocation, puis complice de ses stratégies de “recrutement”. Trente ans plus tard, alors qu’elle-même a fait carrière – des plateaux et coulisses de «Champs-Elysées »à la scène d’une prestigieuse revue parisienne – l’affaire ressurgit. Sous le signe des impossibles pardons, le personnage de Cléo se diffracte et se recompose à l’envie, au fil des époques et des évocations de celles et ceux qui l‘ont côtoyée, aimée, déçue ou rejetée.
2. Des vies à découvert
Barbara Kingsolver
3.77★ (595)

Dans ce nouveau roman, Barbara Kingsolver interroge la place des femmes dans la famille et dans l'histoire à travers deux héroïnes : Willa Knox, journaliste indépendante qui doit aider son fils en pleine crise existentielle et Mary Treat, scientifique émérite largement oubliée malgré sa proximité intellectuelle avec Darwin. Ce qui lie les deux femmes : un charisme irrésistible, un intense besoin de liberté et... une maison. D'une époque à l'autre, du XXIe siècle au XIXe siècle, Barbara Kingsolver dresse un portrait saisissant de vérité de l'Amérique, mêlant avec brio le romanesque et le politique.
3. Rien n'est perdu
Pierre-Louis Basse
2.75★ (90)

Le roman des « égarés ». Le petit garçon ne voulait pas de l’école. L’école ne voulait pas de lui. C’était le temps déraisonnable des terrains vagues, du rêve et de la violence. Nanterre, 1971. Un jour de décembre, c’est le choc. L’envie d’apprendre revient avec la lumière d’un tableau de Van Gogh, découvert, main dans la main de sa grande sœur, au musée de l’Orangerie. Il reste sidéré devant Les Roulottes. L’échappée belle, la liberté, la fuite, dans une simple toile. Qui lui sauve la mise. Et le petit garçon a laissé les terrains vagues. La renaissance après l’obscurité. Ce roman est l’histoire bouleversante de cette renaissance. Parce que rien n’est perdu. Jamais.
4. De grandes ambitions
Antoine Rault
3.65★ (221)

Construit en trois parties, comme trois décennies - 1980, 1990, 2000 - sans pour autant qu’il y ait de chronologie historique précise, l’histoire avance, dans ce roman, par « glissements subjectifs dans le temps ». Ainsi, chaque scène est le récit d’un temps fort ressenti par le personnage qui en est l’acteur principal. Au fil du temps, les destins des huit protagonistes principaux se croisent et s’imbriquent étroitement. De l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte, tous, parviennent dans le domaine qui est le leur, à un haut niveau de pouvoir. Clara, deviendra une chirurgienne en vue. Diane, une actrice reconnue. Jeanne, chef du Parti National, et Stéphane, son éminence grise. Marc fera fortune dans l’internet et la téléphonie. Sonia, la beurette, finira ministre d’État. Frédéric, rien de moins que président de la République. Quant à Thomas, sans doute le double du narrateur, il sera professeur et historien. L’auteur se défend d’avoir écrit un roman à clefs, mais rien n’empêche le lecteur d’y trouver de troublantes coïncidences. Antoine Rault précise : « C’est la réalité digne d’un roman et je n’ai pu m’empêcher de nourrir mes personnages des aspects les plus romanesques des vies de ceux qui m’ont servis de modèle. »
5. Cette brume insensée
Enrique Vila-Matas
3.52★ (108)

Plagiat, hommages, subterfuge et autobiographie se mêlent pour démontrer que tout est fiction et que seul le roman permet une certaine mise à distance, une “dédramatisation” de la vie. Telle est la ligne de conduite d’un écrivain qui écrit comme il respire
6. Carnaval
Hector Mathis
3.62★ (93)

Il y a déjà de longs mois que Sitam a brutalement quitté ceux qui partageaient son existence. Conscient désormais de son erreur, il cherche à retrouver sa compagne, lorsqu’il apprend la mort d’un ancien copain. Cette nouvelle l’oblige à retourner dans sa banlieue natale. Un voyage qui va le replonger dans le passé. Ils étaient alors dans la même galère et formaient une bande. Complices, ils ont grandi entre la déconne, les problèmes d’argent et une soif immodérée d’aventure... Deuxième roman d’Hector Mathis, Carnaval entraîne le lecteur dans le grand défi lé de personnages hauts en couleur que la vie n’épargne guère. Et le rire, toujours présent, rivalise joyeusement avec le désespoir.
7. Sublime royaume
Yaa Gyasi
3.57★ (671)

Gifty, américaine d'origine ghanéenne, est une jeune chercheuse en neurologie qui consacre sa vie à ses souris de laboratoire. Mais du jour au lendemain, elle doit accueillir chez elle sa mère, très croyante, qui n’est plus que l'ombre d'elle-même et reste enfermée dans sa chambre toute la journée. Grâce à des flashbacks fort émouvants, notamment sur un frère très fragile, nous découvrons progressivement pourquoi la cellule familiale a explosé, tandis que Gifty s'interroge sur sa passion pour la science si opposée aux croyances de sa mère et de ses ancêtres. Sublime Royaume raconte les difficultés d'avoir une peau noire en Amérique, et le clash des générations au sein d'une famille issue de l’immigration. Des thèmes traités de manière étonnante, entre zigzags chronologiques et fascinantes expériences scientifiques. Un deuxième roman qui confirme l’immense talent de Yaa Gyasi dont la superbe plume, si subtile, prend toujours une force incroyable
8. La Grâce et les ténèbres
Ann Scott
3.40★ (136)

"Quatre heures du matin et il court, sous la pluie. Il court sous la pluie battante avec la capuche de son sweat relevée, et il se demande si les gens qui nous ont blessé gardent une sorte de pouvoir sur nous pour toujours". Musicien, Chris vit la nuit dans un appartement trop grand et presque vide où il tente de composer son premier album. Inspiré par l'engagement de sa mère, climatologue, et de ses soeurs, l'une photographe de guerre, l'autre grand reporter, il cherche aussi à donner un sens à sa vie. Jusqu'au jour où il découvre un groupe d'anonymes qui lutte contre la propagande jihadiste sur les réseaux sociaux. Fasciné par leur courage, Chris se lance dans cette cybersurveillance d'un genre particulier. Peu à peu, il voit son quotidien submergé par cette bataille qui l'éloigne de sa musique et de lui-même. Mais comment arrêter sans se sentir lâche ? Et comment retrouver la grâce sans laisser gagner les ténèbres ?
9. Fantaisie allemande
Philippe Claudel
3.45★ (410)

Philippe Claudel cite en exergue le si réaliste Thomas Bernhardt : « L’Allemagne a une haleine de gouffre. » Terrible formule qui trouve sa réalisation dans ce roman décomposé où les personnages reviennent, comme dans une ronde que même la mort ne peut interrompre. Un soldat (un déserteur ? un rescapé ?) croit trouver refuge et trouve la fin. Un homme âgé ressasse un passé qui n’en finit pas, et l’on apprend qu’il est le père de Viktor. Qui est Viktor ? Un soldat ou un salaud, ou les deux ? Une fille mal dégrossie, cruelle, maltraite le pensionnaire d’un hospice, mais qui est le plus cruel d’entre eux, puisque l’homme si paisible chantonne à son heure des marches nazies ? Le peintre expressionniste allemand Franz Marc est-il mort à Verdun en 1916 ou au contraire au cours de l’Aktion qui élimina les handicapés physiques et mentaux ? Qu’est-ce que la petite (« die Kleine ») va faire du cadavre carbonisé couché en gisant dans l’usine où elle s’égare et joue ?
10. Ce qu'ici-bas nous sommes
Jean-Marie Blas de Roblès
3.40★ (165)

Qui peut jurer de ne pas inventer, au moins en partie, ses souvenirs ? Certainement pas Augustin Harbour. Quarante ans plus tôt, errant dans le désert du sud libyen, il est tombé sur une mystérieuse oasis : Zindan. On y arrive de n’importe où, de n’importe quand, mais aucun des autres voyageurs échoués là ne sait comment en repartir. C’est que Hadj Hassan, Dieu lui-même, y vit, en compagnie de son envoûtante vestale, Maruschka Matlich. Réfugié dans une clinique de luxe, sur les rives du lac Calafquén au Chili, carnets, croquis et annotations à l’appui, Augustin dresse l’inventaire de cette extravagante épopée, des habitants et de leurs mœurs étranges — tabous alimentaires, pratiques sexuelles, objets sacrés et autres signes parleurs —, qui prend vite des allures de fantasmagorie. Présent et imaginaire se mêlent, comme pour une dangereuse immersion au cœur des ténèbres. Délirante invention d’un esprit malade ou intuition géniale d’un entendement hors du commun, le récit prodigieux et débridé d’Augustin nous emmène aux confins inexplorés de la folie. On retrouve dans ce roman phénoménal toute la fantaisie, l’humour, la virtuosité et l’érudition de l’auteur de Là où les tigres sont chez eux. Et un fameux coup de crayon !
11. Nature humaine
Serge Joncour
4.05★ (3331)

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ? Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…
12. L'Intimité
Alice Ferney
3.52★ (944)

Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s’est inscrite sur un site de rencontres. En révélant leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, Alice Ferney orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie. À mi-chemin entre dialogue philosophique et comédie de mœurs contemporaine, L’Intimité ausculte une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
13. Comédies françaises
Eric Reinhardt
3.10★ (747)

Fasciné par les arcanes du réel, Dimitri, jeune reporter de vingt-sept ans, mène sa vie comme ses missions : en permanence à la recherche de rencontres et d’instants qu’il voudrait décisifs. Un jour, il se lance dans une enquête sur la naissance d’Internet, intrigué qu’un ingénieur français, inventeur du système de transmission de données qui est à la base de la révolution numérique, ait été brusquement interrompu dans ses recherches par les pouvoirs publics en 1974. Les investigations de Dimitri l’orientent rapidement vers un puissant industriel dont le brillant et sarcastique portrait qu’il en fait met au jour une «certaine France» et le pouvoir des lobbies.
14. Un jour viendra couleur d'orange
Grégoire Delacourt
3.83★ (1024)

Peinture sociale, histoires d’amour et roman initiatique, Un jour viendra couleur d’orange tisse magistralement le drame de ses personnages. Grégoire Delacourt nous entraîne au rythme haletant d’une écriture habitée par l’urgence vitale de ses héros, leurs contradictions, leurs désirs et leurs peurs. La rage de Pierre, le don de soi de Louise, la singularité de Geoffroy, l’oppression subie par Djamila et le retrait du monde d’Hagop, autant de luttes qui s’entrechoquent puis se rejoignent. Car selon les mots d’Aragon « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche »… Poignant et lumineux.
15. Le Sel de tous les oublis
Yasmina Khadra
3.48★ (1130)

Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons. À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.
16. La Société des belles personnes
Tobie Nathan
3.56★ (294)

Entre fresque historique et grand roman, des heures sombres de l’Égypte à la part enfouie de la mémoire française, Tobie Nathan écrit magnifiquement une épopée foisonnante et tragique, lestée du passé, forte de ses personnages, de leurs souvenirs et de leur cheminement.
17. La Discrétion
Faïza Guène
4.18★ (1062)

« Ses enfants, eux, ils savent qui elle est, et ils exigent que le monde entier le sache aussi. » Yamina est née dans un cri. À Msirda, en Algérie colonisée. À peine adolescente, elle a brandi le drapeau de la Liberté. Quarante ans plus tard, à Aubervilliers, elle vit dans la discrétion. Pour cette mère, n’est-ce pas une autre façon de résister ? Mais la colère, même réprimée, se transmet l’air de rien.
18. Les Roses fauves
Carole Martinez
3.50★ (1544)

«Peu après la sortie de mon premier roman, Le cœur cousu, une lectrice m’a raconté une coutume espagnole dont j’ignorais l’existence : dans la sierra andalouse où étaient nées ses aïeules, quand une femme sentait la mort venir, elle brodait un coussin en forme de cœur qu’elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. À sa mort, sa fille aînée en héritait avec l’interdiction absolue de l’ouvrir. J’ai métamorphosé cette lectrice en personnage. Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des cœurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l’histoire familiale que ces cœurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés? Il faudrait déchirer ces cœurs pour le savoir…» C. M.
19. Comme un empire dans un empire
Alice Zeniter
3.19★ (1683)

Il s’appelle Antoine. Elle se fait appeler L. Il est assistant parlementaire, elle est hackeuse. Ils ont tous les deux choisi de consacrer leur vie à un engagement politique, officiellement ou clandestinement. Le roman commence à l’hiver 2019. Antoine ne sait que faire de la défiance et même de la haine qu’il constate à l’égard des politiciens de métier et qui commence à déteindre sur lui. Dans ce climat tendu, il s’échappe en rêvant d’écrire un roman sur la guerre d’Espagne. L vient d’assister à l’arrestation de son compagnon, accusé d’avoir piraté une société de surveillance, et elle se sait observée, peut-être même menacée. Antoine et L vont se rencontrer autour d’une question : comment continuer le combat quand l’ennemi semble trop grand pour être défait ? Dans ce grand roman de l’engagement, Alice Zeniter met en scène une génération face à un monde violent et essoufflé, une génération qui cherche, avec de modestes moyens mais une contagieuse obstination, à en redessiner les contours. L’auteure s’empare audacieusement de nos existences ultracontemporaines qu’elle transfigure en autant de romans sur ce que signifie, aujourd’hui, faire de la politique.
20. Le dernier inventeur
Héloïse Guay de Bellissen
3.90★ (146)

C'est l'histoire d'un homme entré dans l'Histoire car il a découvert Lascaux à treize ans et des poussières et que la même Histoire a voulu anéantir. Réduire en poussière. " Aujourd'hui, c'est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit "la grotte elle est là' en me désignant son crâne, "elle est dans ma tête'. Dans l'ascenseur, je prends conscience que je viens de rencontrer une autre grotte. La grotte intérieure d'un petit garçon de quatre-vingt-onze piges qui vient de se rouvrir. Je ne sais toujours pas pourquoi Lascaux m'a emmenée vers une autre cavité, mais au fond c'est cette découverte-là que j'attendais. La vie de Simon Coencas sur une paroi, que j'allais calquer comme l'avaient fait avant moi les préhistoriens avec les dessins de Lascaux. " Le Dernier Inventeur est une oeuvre unique, plongée dans l'Histoire et dans l'âme d'un homme, enquête sur le mystère de l'art préhistorique, réflexion poétique sur l'enfance, la beauté et le mal.
21. Nickel Boys
Colson Whitehead
4.07★ (4440)

Orphelin noir dans l'Amérique des années 1960, Elwood Curtis vit chez sa grand-mère à Tallahassee, en Floride. Alors qu'il rêve d'entrer à l'université, il se retrouve à la Nickel Academy, une maison de correction qui inflige des traitements inhumains à ses pensionnaires. En 2012, des fouilles révèlent des cadavres d'enfants enterrés dans des tombes anonymes et des rescapés témoignent.
22. Les Evasions particulières
Véronique Olmi
3.55★ (1149)

1970. La vie d'Hélène, 11 ans, se partage entre Aix-en-Provence, avec sa famille, modeste, et Neuilly-sur-Seine, chez des parents, où elle passe toutes ses vacances scolaires, dans un univers aux moeurs bourgeoises distinctes de celles qui lui ont été inculquées. Auprès de ses soeurs Sabine et Mariette, mais aussi d'Agnès, leur mère, elle découvre l'esprit contestataire des jeunes et des femmes
23. Patagonie route 203
Eduardo Fernando Varela
3.65★ (749)

Un formidable road-trip à travers les routes les plus inhospitalières et sidérantes du sud du monde où rien ni personne n’est ce qu’il semble être. Un merveilleux premier roman. Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents. Perdu dans l’immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l’entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte, Indien Méchant et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants : un journaliste qui conduit une voiture sans freins et cherche des sous-marins nazis, des trinitaires anthropophages qui renoncent à la viande, des jumeaux évangéliques boliviens gardiens d’un Train fantôme, un garagiste irascible et un mari jaloux… Au milieu de ces routes où tout le monde semble agir avec une logique digne d’Alice au pays des merveilles, Parker tombe amoureux de la caissière d’une fête foraine. Mais comment peut-on suivre à la trace quelqu’un dans un monde où quand on demande son chemin on vous répond : « Vous continuez tout droit, le jeudi vous tournez à gauche et à la tombée de la nuit tournez encore à gauche, tôt ou tard vous allez arriver à la mer » ? Ce fabuleux premier roman est un vrai voyage à travers un mouvement perpétuel de populations dans un paysage dévorant, auquel le lecteur ne peut résister.
24. Saturne
Sarah Chiche
3.51★ (813)

Automne 1977 : Harry, trente-quatre ans, meurt dans des circonstances tragiques, laissant derrière lui sa fille de quinze mois. Avril 2019 : celle-ci rencontre une femme qui a connu Harry enfant, pendant la guerre d’Algérie. Se déploie alors le roman de ce père amoureux des étoiles, issu d’une grande lignée de médecins. Exilés d’Algérie au moment de l’indépendance, ils rebâtissent un empire médical en France. Mais les prémices du désastre se nichent au cœur même de la gloire. Harry croise la route d’une femme à la beauté incendiaire. Leur passion fera voler en éclats les reliques d’un royaume où l’argent coule à flots. À l’autre bout de cette légende noire, la personne qui a écrit ce livre raconte avec férocité et drôlerie une enfance hantée par le deuil, et dévoile comment, à l’image de son père, elle faillit être engloutie à son tour. Roman du crépuscule d’un monde, de l’épreuve de nos deuils et d’une maladie qui fut une damnation avant d’être une chance, Saturne est aussi une grande histoire d’amour : celle d’une enfant qui aurait dû mourir, mais qui est devenue écrivain parce que, une nuit, elle en avait fait la promesse au fantôme de son père.
25. Apeirogon
Colum McCann
4.16★ (2361)

Apeirogon Une figure géométrique au nombre infini de côtés. En son cœur, deux pères. Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue. Et un nombre infini de côtés. Toutes les facettes d’un conflit, qui est à la fois historique, politique, philosophique, religieux, musical, cinématographique, géographique. Une tragédie infinie qui happe le lecteur, l’absorbe, lui donne une responsabilité et l’engage à comprendre, à échanger, pour entrevoir un nouveau futur. Une tentative d’apaisement.
26. Buveurs de vent
Franck Bouysse
3.72★ (3174)

Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et sœur, soudés par un indéfectible lien. Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette. Mathieu, qui entend penser les arbres. Mabel, à la beauté sauvage. Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles, aux cerfs et aux oiseaux, et caresse le rêve d’être un jour l’un des leurs. Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid... Dans une langue somptueuse et magnétique, Franck Bouysse, l’auteur de Né d’aucune femme, nous emporte au cœur de la leégende du Gour Noir, et signe un roman aux allures de parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission.
27. Le Coeur synthétique
Chloé Delaume
3.17★ (1961)

Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu’elle s’élance sur le marché de l’amour, elle découvre avec effroi qu’avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l’idée de rencontrer un homme et de l’épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d’apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d’édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu’elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d’hommes, et ils meurent en premier. » À l’heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique.
28. Le ciel, les yeux fermés
Adam Ehrlich Sachs
4.75★ (62)

Avec ce premier roman où la rigueur de la narration n’a d’égale que la folie des faits rapportés, Adam Ehrlich Sachs s’amuse du langage philosophique en appliquant des raisonnements philosophiques à des situations toutes plus farfelues que les unes. L’auteur réussit ainsi la prouesse de réinventer un dix-septième siècle obsédé en apparence par la raison mais secrètement rongé par toutes sortes de dissensions tout en plongeant le lecteur dans un tourbillon d’extravagances. En digne héritier de Kafka, Nabokov et de Bernhard, Sachs prouve une fois de plus que la virtuosité du langage est une arme redoutable dès lors qu’elle s’empare du bruit et de la fureur des hommes.
29. La Fille du chasse-neige
Fabrice Capizzano
3.42★ (288)

« J'ai attendu la tombée de la nuit et je suis allé poser mes feuilles sur les ruches, les unes à côté des autres, et sur chaque feuille j'ai posé une pierre pour ne pas qu'elles s'envolent. « Je veux apprendre à vous aimer, j'ai écrit. » ». C'est un roman dans lequel on plonge pour ne plus le lâcher. Et pourtant il ne raconte que la vie aujourd'hui et l'amour de deux personnages Tom, habité par la musique, et Marie, apicultrice, la très libre « fille du chasse-neige », entourés des leurs. Mais ces vies, par la magie conjuguée d'un style virtuose, d'une empathie humaine débordante et d'un réalisme qui joue de tous les sens, compose une fresque d'aujourd'hui qui nous attrape par tous ses personnages et la justesse des sentiments. Portraits inoubliables de femmes (Marie ; les mère et soeur de Tom) et d'hommes (Tom ; son père ; frère ; l'extraordinaire producteur Franck), fresque sociale et chronique familiale d'une grande sensibilité, La fille du chasse-neige est avant tout un roman d'amour comme il y en a peu. Une voix à découvrir toutes affaires cessantes.
30. Le monde du vivant
Florent Marchet
3.61★ (238)

Cet été-là, Solène a treize ans et elle déteste son père. Jérôme a obligé sa famille à s’installer à la campagne pour réaliser son rêve : devenir propriétaire d’une ferme. Cet ancien ingénieur, lui, est fier de sa nouvelle vie : au plus proche de l’écosystème, les mains dans la terre à planter des haricots et des tomates de saison, l’œil à veiller sur la traite de ses vaches. Mais les temps se durcissent, et la désillusion grignote son esprit. Alors que les moissons approchent, sa femme Marion, voulant l’aider, se blesse avec une machine agricole et immobilisée. Théo, un « wooffeur » (aide agricole biologique) de vingt-quatre ans, vient seconder Jérôme ; il n’est pas sans charme, il n’est pas sans radicalité non plus. Avec sa présence c’est tout l’équilibre familial qui est chamboulé. Avec la fin du collège, Solène découvre la sexualité, son langage amoureux, sa légèreté, ses bouderies, ses audaces. En ce mois de juillet, la vie va s’embraser. Un premier roman virtuose, mené par une écriture visuelle qui joue sur les émotions amoureuses, la solitude de l’existence, sa beauté aussi. Une forme de suspens saisit cette campagne où il fait trop chaud, où les corps sont trop moites, où les gestes sont maladroits et où les malentendus vont croissant, jusqu’au final.
31. Le bon, la brute et le renard
Christian Garcin
3.62★ (75)

Trois chinois accablés de chaleur sillonnent le désert californien à la recherche de la fille de l’un d’entre eux, qui a disparu un mois plus tôt. Dans leur lente progression, ils frôlent à plusieurs reprises un binôme de policiers américains qui suivent eux-mêmes la trace d’un autre disparu… Ailleurs, à Paris, un journaliste chinois, auteur réticent de romans noirs, enquête avec une conviction relative sur l’évaporation de la fille de son patron. Ceci expliquerait-il cela ? Et réciproquement. Dans un jeu de miroir buissonnier, Christian Garcin invente le road-trip taoïste. Et questionne, mine de rien, les fondements de l’existence de la réalité. (Oui mais laquelle ?)
32. Les métamorphoses
Camille Brunel
3.21★ (89)

Tirant les ficelles jusqu'au-boutistes des travers de notre société, Camille Brunel approfondit les thèmes déjà présents dans La guérilla des animaux (Alma, 2018) : l'animalisme, l'anthropocène, l'hyperconnection aux réseaux sociaux mais aussi le rapport à la mort et à la vie.
33. Le bowling du point du jour
Elizabeth McCracken
2.70★ (52)

1900, Massachusetts. Le gardien du cimetière de la petite ville de Salford découvre une femme inconsciente près d'une tombe. Elle n'a dans son sac qu'une boule de bowling, une quille et sept kilos d'or. Très vite secourue par le gardien et un médecin noir de passage, la mystérieuse Bertha Truitt décide de rester à Salford. À la surprise de tous, elle épouse son médecin et ouvre un bowling qui devient rapidement le principal point de rencontre de Salford, y compris pour les femmes. Mais quand Bertha meurt dans un terrible accident, son passé refait soudain surface. Un jeune inconnu affirme en effet être son fils et revendique l'héritage du bowling... Avec Le Bowling du Point du Jour, Elizabeth McCracken nous offre un grand roman américain, porté par une écriture malicieuse et peuplé d'excentriques aux destinées surprenantes.
34. L'homme en rouge
Julian Barnes
3.37★ (251)

On pourrait commencer, prosaïquement, par ce qui peut être décrit comme une robe de chambre. Rouge — ou plus exactement écarlate — et allant du cou jusqu’à la cheville, laissant voir des ruchés blancs aux poignets et à la gorge... Est-ce injuste de commencer par ce vêtement, plutôt que par l’homme qui le porte? Mais c’est ainsi représenté et ainsi vêtu que nous nous souvenons de lui aujourd’hui. Qu’en eût-il pensé? En aurait-il été rassuré, amusé, un peu offusqué? «L’homme en rouge», peint par John Sargent en 1881, s’appelait Samuel Pozzi. Né à Bergerac en 1847, il allait vite devenir à Paris LE médecin à la mode, particulièrement apprécié des dames de la bonne société en tant que chirurgien et gynécologue. Beaucoup d’entre elles, dont Sarah Bernhardt, étaient aussi ses maîtresses et le surnommaient «L’Amour médecin». À travers sa vie privée, pas toujours heureuse, et sa vie professionnelle, exceptionnellement brillante, c’est une vision en coupe de la Belle Époque qu’on va découvrir sous le regard acéré de Julian Barnes. Il y a d’une part l’image classique de paix et de plaisirs et, de l’autre, les aspects sombres d’une période minée par l’instabilité politique, les crimes et les scandales. Un grand récit.
35. Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs
Mathias Enard
3.22★ (795)

Pour les besoins d'une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », un étudiant en anthropologie prend ses quartiers à La Pierre-Saint-Christophe, village fictif au bord du Marais poitevin, pour y observer les us et coutumes de ses pittoresques habitants - monsieur le Maire en tête, truculent patron de l'entreprise locale de Pompes Funèbres. Car ainsi va la grande Histoire : partout la mort saisit le vif - sauf pendant ces trois jours où elle marque une trêve, offrant un étourdissant répit à ses plus fidèles serviteurs : le banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs. Où l'auteur de «Boussole» (Prix Goncourt 2015) investit le terroir de douce France, explore les ressources de son Poitou natal, exhume des trésors de culture populaire, et donne libre cours à sa fibre comique.
36. Lumière d'été, puis vient la nuit
Jón Kalman Stefánsson
3.81★ (877)

Dans un petit village des fjords de l’ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun essaie de bien vivre, certains essaient même de bien mourir. Même s’il n’y a ni église ni cimetière dans la com-mune, la vie avance, le temps réclame son dû. Pourtant, ce quotidien si ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou des oiseaux, une petite robe en velours sombre, ou un chignon de cheveux roux. Pour certains, c’est une rencontre fortuite sur la lande, pour d’autres le sentiment que les ombres ont vaincu - il suffit de peu pour faire bas-culer un destin. Et parfois même, ce sont les fantômes qui s’en mêlent… En huit chapitres, Jón Kalman Stefánsson se fait le chroniqueur de cette communauté dont les héros se nomment Davíð, Sólrún, Jónas, Ágústa, Elísabet ou Kristín, et plonge dans le secret de leurs âmes. Une ronde de désirs et de rêves, une comédie humaine à l’islandaise, et si universelle en même temps. Lumière d’été, puis vient la nuit charme, émeut, bouleverse.
37. Les aérostats
Amélie Nothomb
3.45★ (2500)

« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir. » Dans ce nouveau livre, la romancière se raconte à travers le personnage d’une étudiante bruxelloise. Les aérostats sont des aéronefs dont la sustentation est due à un gaz plus léger que l'air. Elle nous emmène pour la première fois dans son pays natal. Ange, 19 ans "mène une vie assez banale" et étudie la philologie. Après avoir répondu à une petite annonce, elle donne des cours de littérature à Pi, un lycéen de 16 ans dyslexique. La romancière souhaitait avec cette rencontre explorer comment deux "très jeunes gens, qui sont chacun à leur manière, très emprisonnés" peuvent s’aider à avancer. "Ange c’est moi à 19 ans" avoue Amélie Nothomb, qui confie avoir également été, au même âge, "terriblement sérieuse" comme son héroïne. "Elle a beaucoup de points communs avec moi" insiste-t-elle, en pointant notamment les études et les difficultés de la jeune femme à rencontrer des amis.
38. Le silence des vaincues
Pat Barker
3.83★ (1764)

La guerre de Troie, mythe fondateur de toute la littérature européenne, commence par la banale histoire d'une reine enlevée à son époux par un autre homme. Mais, prisonnière du camp grec, une autre reine observe le destin du monde se jouer sous ses yeux : Briséis, la captive d'Achille, par qui la guerre basculera. Presque 3 000 ans plus tard, il est temps d'entendre sa voix - et à travers elle, peut-être, celle de toutes les femmes laissées muettes par l'Histoire et la littérature.
39. Yoga
Emmanuel Carrère
3.52★ (3880)

Dépression, bipolarité. Emmanuel Carrère affronte dans ce roman le jeu dangereux entre fiction et réel. Comment la fiction peut venir au secours des déchirements et des impasses du réel ? Mais au-delà, c'est le roman de l'énigme de toute vie, de tout homme. Le roman d'une exploration psychique de soi sans concessions, de ses terreurs, de ses mensonges, et des efforts pour devenir meilleur, quelqu'un de bien. Une expérience littéraire limite pour toucher l'âme humaine, interroger notre désir de salut, d'équilibre, et les techniques pour y parvenir. Mais pourquoi le yoga alors ? Parce que " quand on parle de deux choses en disant qu'elles n'ont rien à voir, il y a de fortes chances pour qu'elles aient tout à voir, au contraire ". Ce qu'enseigne aussi le yoga. Non seulement Emmanuel Carrère propose un récit personnel de ce qu'est le yoga pour lui mais il en fait un formidable miroir romanesque pour raconter l'horreur de soi autant que la patience avec laquelle nous voulons aimer les autres, nous sauver, réussir notre vie. Un livre aimant, drôle et terrifiant, infiniment sincère sur la difficulté bouleversante d'être soi. Jamais Emmanuel Carrère n'était allé aussi loin sur cette voie.
40. Héritage
Miguel Bonnefoy
3.76★ (2016)

Une prodigieuse saga familiale, pleine de magie et de passion, qui confirme le talent de Miguel Bonnefoy pour mêler les trajectoires intimes à la grande histoire. Des coteaux du Jura jusqu'aux geôles de Pinochet, des tranchées de la Somme jusqu'au ciel britannique déchiré par les Messerschmitt, la famille Lonsonier a traversé le XXe siècle avec fougue, et y a laissé quelques plumes... Mais de Lazare le poilu chilien et de sa dulcinée Thérèse amoureuse des êtres ailés, de Margot l'aviatrice intrépide et d'Ilario Da son fils révolté, on retient surtout l'incoercible force de vie. Ces drôles d'oiseaux migrateurs, pris tour à tour dans l'oeil du cyclone, ne cessent de voler vers leur destin, d'un côté à l'autre de l'Atlantique, avec pour tout viatique la légende mystérieuse d'un oncle disparu...
41. Les Oxenberg & les Bernstein
Catalin Mihuleac
4.35★ (179)

L’Amérique après le pogrom évolue sur deux plans apparemment divergents. Le premier s’articule autour d’une famille de Juifs américains des années 1990, les Bernstein, spécialisés dans le commerce de biens "vintage" et d’occasion. Une famille sans passé, apparemment, dont les membres ne sont guidés que par le pragmatisme de notre époque, où tout – des vêtements aux idées en passant par la nostalgie – est "de seconde main".
42. Ma vie de cafard
Joyce Carol Oates
4.13★ (721)

Doit-on être loyal à la justice ou loyal à sa famille ? Rejetée par ses proches, Violet Rue Kerrigan revient sur son passé. Sa faute ? Avoir dénoncé pour meurtre ses grands frères, tortionnaires d'un jeune Africain-Américain. Lors de leur accès de violence raciste, elle avait douze ans. Dans un récit émouvant, Violet se remémore son enfance en tant que cadette d'une fratrie dysfonctionnelle d'origine irlandaise, durant les années 70 dans l'État de New York. Une famille où la parole du père ne souffre aucune contestation et où les garçons ont plus de valeur que les filles. La jeune femme raconte comment elle est passée du meilleur au pire : elle était la préférée des sept enfants Kerrigan, elle est maintenant celle qui « a cafardé » et entraîné l'arrestation de ses frères. Une décision qui lui a valu d'être exilée, chassée par ses parents, ses frères et soeurs, son Église... À partir de ce bannissement, Joyce Carol Oates analyse les souffrances de Violet, mais aussi comment elle s'est émancipée de l'emprise familiale pour partir en quête de sa propre identité. En définitive, c'est une vérité douloureuse qui parcourt ce roman sombre et sensible : les émotions les plus tendres peuvent changer en un instant. Vous pensez que vos parents vous aiment ? Êtes-vous bien certain que c'est vous qu'ils aiment, et pas juste l'enfant qui est le leur ?
43. Impossible
Erri De Luca
3.90★ (2459)

On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l'immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d'une rencontre avec un cerf au franchissement d'une forêt déracinée par le vent.Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l'alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l'affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité. Dans un roman d'une grande tension, Erri De Luca reconstitue l'échange entre un jeune juge et un accusé, vieil homme "de la génération la plus poursuivie en justice de l'histoire d'Italie". Mais l'interrogatoire se mue lentement en un dialogue et se dessine alors une riche réflexion sur l'engagement, la justice, l'amitié et la trahison.
44. Le crépuscule et l'aube
Ken Follett
4.21★ (5315)

Trente ans après la publication des Piliers de la Terre, vendu à plus de 27 millions d’exemplaires dans le monde, Le Crépuscule et l’Aube nous transporte dans une époque historiquement riche dans laquelle se confrontent ambition et rivalité, vie et mort, amour et haine, et nous conduit aux portes des Piliers de la Terre.
45. La part du sarrasin
Magyd Cherfi
3.76★ (151)

Le bac en poche, Magyd dit Le Madge, plus entre deux chaises identitaires que jamais, et entre rock et chanson française "à texte", éprouve ses rêves de musique et d'engagement politique, naviguant d'une bande de potes à l'autre : ceux de la cité et les artistes du centre-ville. Moins à la recherche de sa "Part de Gaulois" que de sa voix -- celle qu'il voudrait donner aux siens, qui n'en demandent pas tant ; celle qui résonnera bientôt dans tous les Zénith de France où le succès révèlera aussi son amertume. Magyd ou les malentendus. Une aventure menée tambour battant, enragée et souriante.
46. Radical
Tom Connan
3.58★ (131)

« Je n’avais pas envie d’un mai 68, mais d’une simple révolution individuelle qui me sortirait du marasme généralisé. Je me sentais dévoré par ce cadre pesant fait de postures, de fausses polémiques et de vraies lâchetés. » Nicolas est un jeune étudiant de gauche qui rêve d’ascension mais déteste les élites. Usé par la solitude et l’hypocrisie ambiante, il se jette corps et âme dans son histoire d’amour avec Harry, un activiste d’extrême droite qui participe au mouvement des gilets jaunes dans sa frange la plus radicale. À travers cette passion charnelle et toxique, Tom Connan explore, dissèque et dénonce l’appauvrissement des classes moyennes, l’arrogance des dirigeants et nous donne à voir une jeunesse et un pays qui basculent sans complexe dans la haine.
47. Les pantoufles
Luc-Michel Fouassier
3.46★ (641)

Ne jamais sortir de chez soi en pantoufles avec ses clefs à l’intérieur ! Ou alors être prêt à l’aventure urbaine et sociale. Le héros de cette épopée urbaine va éprouver le pouvoir de ses charentaises et de quelle manière sa vie, pourtant si banale, peut en être changée. Face à ses collègues de travail, sa famille, ses amis, les forces de l’ordre, voire la confrérie des farfelus, il se lance pendant plusieurs jours dans un combat inattendu pour imposer sa si tranquille façon de marcher et de regarder les gens, à hauteur de chaussettes. Ce numéro de funambule s’achèvera devant un spectacle de Guignol, joliment.
48. Demain la brume
Timothée Demeillers
4.18★ (133)

Dans Demain la brume, Timothée Demeillers met en scène des destins malmenés par l’Histoire, dans une Europe où les frontières se renforcent au lieu de s’effacer.
49. Requiem pour une apache
Gilles Marchand
3.87★ (363)

Jolene n'est pas la plus belle, pas la plus fine non plus. Et pas forcément la plus sympa. Mais lorsqu'elle arrive dans cet hôtel, elle est bien accueillie. Un hôtel ? Plutôt une pension qui aurait ouvert ses portes aux rebuts de la société : un couple d'anciens taulards qui n'a de cesse de ruminer ses exploits, un ancien catcheur qui n'a plus toute sa tête, une jeune homme simplet, une VRP qui pense que les encyclopédies sauveront le monde et un chanteur qui a glissé sur la voie savonneuse de la ringardisation. Ce petit monde vivait des jours tranquilles jusqu'à ce que Jolene arrive. En quelques mois à peine, l'hôtel devient le centre de l'attention et le quartier général d'une révolte poétique, à l'issue incertaine.
50. Mon père, ma mère, mes tremblements de terre
Julien Dufresne-Lamy
4.29★ (525)

Julien Dufresne-Lamy signe un cinquième roman doux et audacieux, profondément juste, sur la transidentité et la famille. La bouleversante histoire d’amour d’un clan uni qui, ensemble, apprend le courage d’être soi.
51. Histoire du fils
Marie-Hélène Lafon
3.76★ (3096)

Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences. Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français.
52. L'ourse qui danse
Simonetta Greggio
4.34★ (142)

Autrefois, le monde des Inuits ne connaissait pas de confins. Danois, Groenlandais et Canadiens étaient liés par leurs dialectes, leurs croyances, leurs coutumes en harmonie avec la nature environnante. Mais lorsque les « hommes blancs » sont arrivés, les intérêts des grandes puissances ont prévalu, de nouvelles frontières ont été dessinées, et les familles ont été séparées. Parmi eux, un enfant grandit en « Occident », loin de ses parents déportés. Lorsque, devenu adulte, il retourne sur ses terres natales pour retrouver ses sœurs, il éprouve le besoin de renouer avec les pratiques ancestrales. La chasse rituelle qu’il entreprend va revêtir une dimension initiatique dès lors qu’il se trouve confronté à une ourse. Le cours des choses s’inverse : c’est l’animal qui aura le pouvoir de le maintenir en vie – ou non. Dans ce conte engagé et sensible, Simonetta Greggio met en lumière des modes de vie dits primitifs souvent oubliés, voire dédaignés, et rappelle combien l’homme n’est que l’un des hôtes de cette Terre.
53. Mon nom était écrit sur l'eau
Olivier Bleys
3.00★ (34)

Le jeune Gabriel Spautz a côtoyé la mort dès son plus jeune âge. À quatre ans, il rencontrait son premier macchabée. À six, il connaissait tous les cimetières de son petit pays. À quinze, c’était un habitué des convois funéraires. Robbe Spautz en est sûr : son fils lui succédera à la tête de l’agence LUMIÈRE-DE-L’EST. Pourtant, Gabriel n’a pas la vocation. Au Centre de formation aux métiers du funéraire, ses certitudes vacillent. S’accrocher, par fidélité aux siens ? Quitter le métier, et trahir sa famille ?
54. Broadway
Fabcaro
3.59★ (2860)

Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s'organisent des barbecues sympas comme tout et la perspective du paddle à Biarritz avec un couple d'amis l'été prochain... Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu'on avait espéré. Il s'était rêvé scintillant et emporté dans une comédie musicale à la Broadway, il se retrouve dans un spectacle de fin d'année foireux. Et s'il était temps pour Axel de tout quitter, de partir dès ce soir à Buenos Aires, au lieu de rentrer du travail et malgré l'apéro chez les voisins ? Après Le Discours, Fabrice Caro confirme son talent unique pour mêler scènes désopilantes et mélancolie existentielle.
55. Efface toute trace
François Vallejo
3.76★ (96)

Face aux violents décès de trois amateurs d’art fortunés à Hong Kong, New York et Paris, un groupe de collectionneurs surnommé le « consortium de l’angoisse », charge un expert d’élucider ces incidents étranges. Sa mission ? Rassembler l’ensemble des faits connus et mener sa propre enquête. Le temps presse car de nouveaux accidents surviennent. Une piste se dégage. Les victimes auraient fait l’acquisition d’œuvres subversives signées « jv ». L’artiste, un Orson Welles mâtiné d’un Bansky, obsédé par le détournement, est introuvable. Jusqu’au jour où il décide de joindre l’expert... Provocation ? Bluff ? Falsification ? Serial artiste doublé d’un serial killer ? François Vallejo nous offre une réflexion féroce sur l’art contemporain. Qu’est-ce qu’un chef-d’œuvre ? Que signifie être artiste au sein de nos sociétés capitalistes et dématérialisées ? À vous de trouver la clef de ce roman à tiroirs.
56. Le bruit des avions
Sophie Reungeot
2.62★ (65)

Vendredi 13 – Paris 11e. Audrey s’engouffre dans le premier taxi venu et prend place sur le siège passager. À l’arrière, il y a Laura, qui n’avait pas prévu de débarquer avec une inconnue chez sa mère, au 18e étage d’une tour au sud de la capitale. Ce qui était prévu et ce qui ne l’était pas, c’est tout l’enjeu de cette nuit particulière et de celles qui viendront. Car les heures blanches qui suivent l’attaque au Bataclan agissent comme un révélateur pour ces deux jeunes femmes si diamétralement opposées, qui prennent la mesure de ce qu’étaient jusqu’alors leurs vies. Des vies écrites sur des rêves qui n'étaient pas toujours les leurs et dont il ne reste qu’une empreinte, des costumes endossés malgré les coutures qui craquent, des énigmes familiales jamais percées auxquelles il faut s’atteler. Parce que le temps presse. Une histoire de providence ? Une amitié comme un coup de foudre pour commencer. Et la route que vont prendre Laura et Audrey au son de vieilles cassettes poussées au maximum. De Paris à Las Vegas en passant par Berlin et Prague, voilà l’itinéraire de deux filles, reliées comme deux sœurs, cœurs siamois bien décidés à profiter de leur liberté, déterminés à s’emparer complètement de leur existence.
57. Liv Maria
Julia Kerninon
3.82★ (3270)

Liv Maria est la fille d’une insulaire bretonne taiseuse, et d’un norvégien aimant lui raconter les histoires de ses romanciers préférés. Entouré de l’amour de ses parents et de ses oncles elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial. Arrivée à Berlin comme jeune fille au pair, elle va vivre une histoire d’amour forte qui se terminera contre sa volonté. Simultanément un deuil familial l’amènera à voyager, à grandir et à rencontrer un deuxième amour sincère. Mais aura-t-elle le droit ou se donnera-t-elle le droit de le vivre vraiment ?
58. Histoires de la nuit
Laurent Mauvignier
3.97★ (2683)

Il ne reste presque plus rien à La Bassée : un bourg et quelques hameaux, dont celui qu’occupent Bergogne, sa femme Marion et leur fille Ida, ainsi qu’une voisine, Christine, une artiste installée ici depuis des années. On s’active, on se prépare pour l’anniversaire de Marion, dont on va fêter les quarante ans. Mais alors que la fête se profile, des inconnus rôdent autour du hameau.
59. La rivière en hiver
Rick Bass
3.50★ (83)

La rivière en hiver propose huit nouvelles inédites, huit aventures dans lesquelles des rapaces parcourent le ciel, des chiens gambadent et des couguars se tapissent parmi les arbres. Les plaines y sont balayées par les vents, les forêts lugubres ou enchanteresses. Quand il ne neige pas, c'est qu'il va neiger. L'écrivain se consacre aux fluctuations météorologiques, à la terre et à ses habitants, solitaires et touchants. Il sait que si les hommes affrontent la nature ou la négligent, cette dernière les fascine au point de leur couper le souffle. Ses personnages s'adonnent à des activités quotidiennes : ils chassent, pêchent ou abattent des arbres. Mais sous la plume de Rick Bass, la moindre tâche - pister un élan, veiller sur un énorme poisson-chat ou trouver le parfait sapin de Noël - se mue en une expédition parfois périlleuse, toujours mémorable.
60. Fin de combat
Karl Ove Knausgård
3.92★ (132)

Dans ce dernier volume de son autobiographie, l'écrivain norvégien examine son rapport à la vie, à l'amour et à la mort ainsi que les conséquences de son oeuvre sur son existence. A 40 ans, il partage son quotidien entre l'écriture et l'éducation de ses trois enfants en bas âge, menant une vie bien réglée jusqu'à ce que son oncle lui dise être opposé à la publication du premier tome de l'oeuvre.
61. Gonzo girl
Cheryl Della Pietra
3.33★ (56)

Ancienne assistante de Hunter S. Thompson, Cheryl Della Pietra s'est inspirée de son expérience pour écrire ce roman, et nous offre une immersion dans la vie chaotique et fascinante d'une icône littéraire. " Extraordinaire ! " Kirkus " Ce roman en minijupe, imbibé de margarita, est un fabuleux récit de la perte des illusions littéraires. " Vogue " Ce livre passionnant raconte, de façon à peine romancée, en quoi consiste le travail avec un vraie génie, jusqu'à ce que le dérèglement de tous les sens aille trop loin. " Entertainment Weekly " Un livre fascinant, unique en son genre, sur le parcours d'une jeune femme qui teste ses limites et vit sa propre version du rêve américain. " Elle
62. Walker
Robin Robertson
3.67★ (92)

« Il marche, Walker. C'est son nom et sa nature ». Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s'installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l'argent et la corruption règnent désormais en maîtres. Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n'est autre que le reflet de son chaos intime. Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l'Amérique de l'après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
63. Le dit du mistral
Olivier Mak-Bouchard
3.97★ (1006)

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie. S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.
64. Ce lien entre nous
David Joy
3.91★ (1023)

Caroline du Nord. Darl Moody vit dans un mobile home sur l'ancienne propriété de sa famille. Un soir, alors qu'il braconne, il tue un homme par accident. Le frère du défunt, connu pour sa violence et sa cruauté, a vite fait de remonter la piste jusqu'à lui. Un face à face impitoyable s'engage alors.
65. La consolation des inconnus
Alice Nelson
4.00★ (66)

Marina, écrivaine et universitaire, habite à Harlem avec son mari Jacob et le fils de ce dernier, Ben, issu d’un premier mariage. Dans la rue, elle fait par hasard la connaissance de Constance, une jeune réfugiée rwandaise, et de son enfant, Gabriel. Marina ressent rapidement l’urgence et la nécessité d’aider ces deux êtres dévastés et à la dérive. Tandis que Constance reste distante et quasiment muette, un lien particulier se noue entre Marina et Gabriel. Malgré les mises en garde de son mari, l’amour de Marina pour cet enfant grandit et s’épanouit, jusqu’à la confronter à sa propre histoire, au souvenir de sa mère, fantomatique et si souvent absente. Dans un New York envoûtant, des destinées se croisent et s’entremêlent. Un roman sensible et lumineux sur l’attachement et les empreintes laissées par le déracinement et les traumatismes.
66. French exit
Patrick deWitt
3.21★ (205)

Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu’acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Franck, le chat (réincarnation maussade du défunt mari). Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d’autodestruction… Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
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