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Critique de Marti94
J'ai vraiment beaucoup aimer retrouver la prose d'Emmanuel Carrère. J'apprécie son humour et sa façon de raconter. Ce "Yoga" est d'autant plus drôle que j'ai fait mon premier stage de Yoga l'été dernier, une belle découverte comme ce récit.
A la première personne du singulier, il raconte sa pratique du Yoga et de la méditation, sa retraite dans un centre de Vipassana dans le Morvan et son intention d'écrire un livre sur le sujet. Pour autant, le monde ne cesse pas de tourner et il se passent des évènements graves dans notre pays. Les horreurs des attentats dont celui de Charlie hebdo vont le plonger dans une phase dépressive suite à la mort de son ami Bernard Maris.
Diagnostiqué bipolaire, il convient qu'il s'occupe surtout de ce qu'est être lui mais utilise la méditation comme une voie d'accès au réel. Il parle donc de lui mais c'est pour mieux parler des autres, ceux qui ne sont plus là comme Paul Otchakovsky-Laurens ou ceux qu'il rencontre comme Erica en Grèce qui organise un stage d'écriture avec de jeunes réfugiés et avec laquelle il partage de superbes moments musicaux.
J'ai souvent été émue par cette lecture car je suis très sensible à tous les thèmes abordés.
Avec ses petits chapitres comme des chroniques on peut avoir le sentiment qu'Emmanuel Carrère change de sujet au fil de la narration mais pour moi il ne s'égare jamais et réussi à donner une homogénéité à ce récit à facettes. Il navigue dans ses pensées en tentant de définir le yoga ou la méditation et retombe sur ses pieds quand on a l'impression qu'il est loin du sujet. Je trouve que c'est une prouesse même s'il ne fait pas toujours la différence entre le yoga et la méditation dont il fait une liste de définitions mais qui reste une discipline à forger l'âme pour apprivoiser les fluctuations mentales, à la différence de la littérature. Bel exemple avec ce livre que j'ai eu le plaisir de partager en lecture commune pour le challenge Multi-défis de Babelio.
Challenge Entre-deux 2023
Challenge Solidaire 2023
Challenge Multi-défis 2023
A la première personne du singulier, il raconte sa pratique du Yoga et de la méditation, sa retraite dans un centre de Vipassana dans le Morvan et son intention d'écrire un livre sur le sujet. Pour autant, le monde ne cesse pas de tourner et il se passent des évènements graves dans notre pays. Les horreurs des attentats dont celui de Charlie hebdo vont le plonger dans une phase dépressive suite à la mort de son ami Bernard Maris.
Diagnostiqué bipolaire, il convient qu'il s'occupe surtout de ce qu'est être lui mais utilise la méditation comme une voie d'accès au réel. Il parle donc de lui mais c'est pour mieux parler des autres, ceux qui ne sont plus là comme Paul Otchakovsky-Laurens ou ceux qu'il rencontre comme Erica en Grèce qui organise un stage d'écriture avec de jeunes réfugiés et avec laquelle il partage de superbes moments musicaux.
J'ai souvent été émue par cette lecture car je suis très sensible à tous les thèmes abordés.
Avec ses petits chapitres comme des chroniques on peut avoir le sentiment qu'Emmanuel Carrère change de sujet au fil de la narration mais pour moi il ne s'égare jamais et réussi à donner une homogénéité à ce récit à facettes. Il navigue dans ses pensées en tentant de définir le yoga ou la méditation et retombe sur ses pieds quand on a l'impression qu'il est loin du sujet. Je trouve que c'est une prouesse même s'il ne fait pas toujours la différence entre le yoga et la méditation dont il fait une liste de définitions mais qui reste une discipline à forger l'âme pour apprivoiser les fluctuations mentales, à la différence de la littérature. Bel exemple avec ce livre que j'ai eu le plaisir de partager en lecture commune pour le challenge Multi-défis de Babelio.
Challenge Entre-deux 2023
Challenge Solidaire 2023
Challenge Multi-défis 2023
