Ce n'est pas la qualité littéraire qui est en cause : elle est très correcte, surtout pour un écrivain considéré de son temps comme un auteur de "romans de gare" du fait de l'absence de profondeur de son oeuvre.
Non, ce qui mérite cette unique étoile (de trop, en vérité), c'est l'antisémitisme masqué, et d'autant plus nauséabond, qui imprègne ce roman en sus de la misogynie omniprésente chez Guy des Cars.
L'auteur ne recule devant aucun effort pour présenter le peuple juif comme apatride par nature, cupide et animé d'un sentiment de vengeance envers ceux qui l'accueillent, et la femme juive comme dotée d'une sensualité animale et "corruptrice", en même temps que d'un caractère intéressé et dénué de scrupules.
En résumé, ce roman est un exemple affligeant d'une certaine littérature raciste et xénophobe qui, hélas, a survécu à la seconde guerre mondiale ; sans compter la féroce misogynie de l'auteur, encore plus notoire. Issu d'une vieille famille aristocratique et chrétienne, Guy des Cars cuisinait là tous les ingrédients d'un bouillon de préjugés que l'on aimerait, aujourd'hui, savoir enfin passé de mode.
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