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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fraîchement débarqué en Inde pour travailler au sein de la Compagnie des Indes orientales, William Avery s'attendait à périr d'ennui dans ce pays au climat inhospitalier. L'élue de son coeur ne semble pas lui prêter attention, il n'a qu'un seul ami et même pas d'affectation. Et pourtant, un fâcheux concours de circonstances l'amène à partir à l'aventure avec un Anglais énigmatique, à la recherche du plus grand romancier de son temps. le voilà parti sur les routes d'Inde dans le plus grand inconfort qu'il n'ait jamais connu, poursuivi par des brigands, à sauver un prince indien lors d'une chasse au tigre, à être retenu prisonnier par de thugs, et même à devoir se déguiser en femme pour s'échapper…

Les aventures ne manquent pas dans ce récit aux maintes péripéties et revirements impromptus. le début est assez lent à démarrer, l'auteur prend le temps de nous planter le décor, de nous expliquer le climat particulier qui règne dans l'Empire colonial britannique de l'époque, et le fonctionnement tout particulier de l'Inde sous la coupe de la Compagnie. Nous, lecteurs, partageons le point de vue du narrateur, d'abord franchement hostile à sa nouvelle terre d'accueil, mais qui se transforme peu à peu au fil de ses aventures et de ses expériences. Il ne comprend absolument rien, d'un bout à l'autre du roman, et nous non plus finalement, les explications finales de ses nobles compagnons de voyages sont les bienvenues sur la fin.

Malheureusement, le récit manque d'indices pour nous mettre la puce à l'oreille, de petites anecdotes qui nous font nous exclamer, une fois le pot aux roses révélé : « Mais bien sûr, j'aurais dû y penser plus tôt ! » En fait, on ne comprend rien, du début jusqu'à la fin, on profite de la balade au coeur de l'Inde du XIXème siècle, tout aussi bien que le personnage qui nous transporte, on apprécie le folklore, les idées racistes de la majorité des personnages qu'on croise, l'exotisme de nos hôtes. Et puis, sur la fin, on comprend qu'en fait, tout cela était bien plus compliqué que ce qu'on avait cru comprendre au début.

Mélange subtil entre le récit d'aventures et le roman d'apprentissage, Maharajah n'est cependant définitivement pas un roman policier. le rythme lent et les nombreuses descriptions permettent d'apprécier le cadre, mais desservent l'intrigue, en effaçant toute possibilité de suspense et de tension dramatique. C'est un beau voyage, une belle histoire qui finit bien, quelques jolies réflexions sur la vie. Un roman agréable, à défaut d'être mémorable.


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William Avery est un jeune officier anglais en poste à Calcutta en 1837 qui est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales. C'est un admirateur de l'écrivain Xavier Mountstuart, très connu des expatriés anglais. Et Avery va avoir comme mission de le retrouver car l'écrivain a disparu dans la jungle indienne. Pour cela, il doit accompagner Jeremiah Blake, agent spécial, grand spécialiste des moeurs avec un caractère bien trempé. Ils vont traverser le pays, vivre des aventures assez incroyables, rencontrer des personnages atypiques.
La lecture de « Maharajah » a été longue et ce n'est pas en raison de son nombre de pages… Pour moi, ce n'est pas un thriller mais un roman d'aventures où le lecteur va découvrir l'Inde de cette période aussi bien dans les paysages que dans les us et coutumes des Indes orientales. L'auteure donne de belles descriptions et permet de voyager. Ne connaissant pas cette période dans cette Inde, j'ai appris comment cela pouvait se passer la vie d'expatriés anglais et d'indiens avec leurs croyances.
« Maharajah » est considéré comme un thriller mais je n'ai malheureusement pas senti du thriller pendant ma lecture… Si vous aimez l'Inde et les aventures, ce roman est fait pour vous. Les copines et moi avons le même sentiment par rapport à ce roman et nous n'avons pas accroché comme son dit… Par contre, la couverture du livre est juste sublime tout comme l'intérieur où il y a des rappels de cette couverture (et je trouve cette couverture beaucoup plus jolie de celle originale 😉 )!!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Nous sommes en 1837, à Calcutta. l'Inde est à ce moment-là sous régence britannique.
Xavier Mountstuart, célèbre écrivain, a disparu.
Le colonel de la compagnie décide d'envoyer un ancien militaire Jeremiah Blake et un jeune soldat William Avery à sa recherche.
Tous pensent qu'il a été enlevé par les thugs, des bandits assassins, une caste agissant pour la déesse Kali.
Tu as ici le pitch de départ et la raison de cette aventure au coeur de la jungle hindoue

A priori, ce livre avait tout pour me plaire ; j'étais même très impatiente de me plonger dedans quand je l'ai reçu. Une couverture splendide, une quatrième de couverture qui me promettait un thriller historique en Inde : histoire, thriller et découverte d'un pays c'est tout ce que j'aime, mais tu me diras alors pourquoi ne l'as-tu pas aimé ?
Je vais tâcher de t'expliquer en te donnant mon ressenti.
Sache que certains lecteurs l'ont adoré et d'autres comme moi sont plutôt mitigés.
Toute lecture est une histoire de ressenti donc, toi qui me lis, peut-être l'aimeras-tu.
Je te donnerai des liens de différents avis à la fin de ma chronique.

Tout d'abord, ce n'est absolument pas un thriller, un roman d'aventures oui, mais ne t'attends pas à lire un thriller si tu commences ce livre.
Je ne peux même pas le classer dans les polars, ce n'en est pas un.

Il m'a d'abord fallu énormément de temps pour rentrer dans la livre ; je ne me suis pas immergée dans l'histoire avant la page 150. (pour un livre qui en compte 416 pages)
Ensuite, je ne me suis pas attachée au héros du livre, Avery.
Blake m'a titillé un peu plus, je me posais des questions sur cet homme et enfin Mir Aziz qui accompagne le groupe dans sa mission m'a paru le plus sympathique tout en me méfiant de lui.
Je ne peux pas donc dire que je les ai détestés, mais je n'ai ressenti aucune empathie pour eux, Avery m'a fait lever plusieurs fois les yeux au ciel.
Un personnage du début du roman, ami et compagnon de chambrée de William Avery, lui par contre m'avait plu, mais il lui arrive malheur, j'ai donc cru que oui on allait partir sur les traces du poète disparu, mais aussi résoudre la disparition de ce personnage.
Je ne te dis pas lequel je ne veux spoiler personne.

L'inde est synonyme pour moi de couleurs, d'odeur, d'architecture, mais hélas je n'ai pas voyagé, je ne me suis absolument pas évadée je suis restée tout au long de ma lecture dans mon canapé.
Tu vas me demander pourquoi, pour moi le souci principal est le style d'écriture de l'auteure.
Il est lourd, poussif, ampoulé.

Je ne peux nier les descriptions des paysages parcourus, mais ils sont hélas perdus au milieu d'informations qui ne m'ont personnellement rien apporté.

J'ai enfin trouvé le rythme du livre extrêmement lent, il faut attendre les 100 dernières pages pour que l'action et les rebondissements arrivent et là pour le coup je n'avais rien vu venir.
Pour ce point, là l'auteure m'a convaincue, elle m'a mené en bateau, mais aimer un livre uniquement sur les 100 dernières pages c'est trop peu.

Pour ce qui est de l'aspect historique, il est bien rendu, le racisme des Anglais envers les Indiens est terrible à lire, il a pourtant bien existé et pas seulement en Inde.
Encore une fois, le trop grand nombre de détails inutiles (toujours à mon avis) ont nui à ma lecture.
Les dîners des riches officiers et généraux, les descriptions des toilettes de ces dames ne m'ont strictement rien apporté et m'ont plutôt exaspérée.

La légende et l'histoire des thugs ces criminels qui vénèrent la déesse Kali par contre m'a intéressé, mais j'aurais cru avoir plus d'action grâce à eux puisqu'ils sont si dangereux.
Je m'étais imaginée que Avery et Blake allaient devoir ruser contre eux dès le départ.

Les autres protagonistes ne m'ont pas convaincu.
Ils ne m'ont inspiré que mépris.
Leur façon d'être, leur supériorité face au peuple qui meurt de faim et eux qui se permettent de grands dîners ou cette longue traversée du sud vers le nord du général de la compagnie accompagné de dix mille soldats et leurs familles, cette parade qui ne va faire qu'appauvrir encore plus les villages traversés m'a écoeuré.
De plus, je ne voyais pas ce que cela apportait à l'intrigue si ce n'est de retranscrire l'état d'esprit des Anglais vis-à-vis des autochtones.
Je ne peux nier que l'aventure est présente, que l'on traverse l'Inde de part en part et que le chemin de Blake et Avery ne sera pas de tout repos, mais je n'ai réussi à aucun moment à être bien dans mon livre.

Une lecture que j'ai trouvée assommante. J'ai d'ailleurs piqué du nez plus d'une fois ce qui est très très rare quand je lis .
Il m'a manqué d'action, de psychologie des personnages même si vers la fin on comprend mieux leur comportement. le suspens de savoir qu'est devenu Mountstuart et s'ils vont le retrouver est là, mais ne m'a pas tenu en haleine.
Il ne fallait pas autant de pages pour arriver à ce dénouement ; j'ai trouvé le développement est bien trop long.
Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Calcutta, 1837. L'Inde est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales depuis plus de deux cents ans. Toute puissante, elle fait et défait les rois et dicte les lois à la population indigène qui vit sous son joug.

Xavier Mounstuart, un célèbre écrivain anglais, dont les romans ont pour toile de fond l'Inde, a disparu depuis son départ de Jabalpour où il était l'hôte de William Sleeman, passionné de dinosaures et de botanique et grand spécialiste du thuggisme, raison pour laquelle l'écrivain est venu le voir.

Le commandant de la compagnie, craignant qu'il ne ait été capturé par les Thugs, adorateurs de Kali, déesse de la mort, dépêche son enquêteur spécial Jeremiah Blake afin de faire toute la lumière sur cette affaire et lui adjoint le lieutenant William Avery, fraichement débarqué en Inde…

Lorsque Maharajah a été annoncé, j'ai aussitôt eu envie de le lire. le sujet, le décor, la couverture, tout m'indiquait que j'allais passer un excellent moment de lecture mais en refermant ce roman, je suis un peu déçue.

Tout d'abord je m'attendais à un polar historique, vous savez combien je les affectionne, mais Maharajah est en fait un formidable roman d'aventures à suspens et non pas un polar à proprement parler. M.J Carter qui signe ici son premier roman, nous propose une véritable plongée au coeur de l'Inde en 1837 avec son lot de mystères et d'ombres.

De ce point de vue là, je n'ai pas été déçue, on sent que l'auteur s'est documenté et même un peu trop car il nous abreuve d'énormément de renseignements dont certains ne m'ont pas apparu comme nécessaires.

C'est un roman très dense avec beaucoup de descriptions, on n'a aucun mal à visualiser les lieux, les odeurs, les moeurs… doublé d'un bon page turner, franchement les pages se tournent toutes seules même si j'ai trouvé pas mal de longueurs tout de même et vous savez que je n'en suis pas friande.

Polar historique, non mais roman à suspens, oui ! Les rebondissements ne manquent pas, le chemin de nos héros est semé d'embûches et de contretemps, surtout dans les cent dernières pages et je vous avoue que l'auteur m'a eue car à chaque fois, j'étais à côté de la plaque et ça ne m'arrive pas souvent même si j'ai trouvé là aussi une surenchère dans les péripéties qui arrivent à Blake et Avery !

J'ai été séduite par le duo que forment Blake et Avery, aux antipodes l'un de l'autre : Blake est veuf d'une indienne et parle un nombre incroyable de dialectes indiens et Avery, typiquement britannique qui voit dans les indiens des êtres inférieurs. L'auteur a bien travaillé ses personnages et leur psychologie et on a plaisir à les suivre dans cette aventure et leur évolution même si Avery m'a tout de même énervé à plusieurs reprises par ses réflexions.

Pourquoi cette petite déception alors ? Parce que je m'attendais à un véritable polar historique et que cela n'en est pas un déjà et ensuite car je l'ai trouvé trop long, allégé d'une centaine de pages, je pense qu'il aurait été plus percutant et plus passionnant à lire.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Maharajah est une véritable plongée dans l'Inde de 1837! On y ressent pleinement la chaleur humide des lieux, les villes envahies de monde et on y perçoit même les odeurs de crasse, d'épices et d'opium. M.J. Carter a su nous transporter dans cette époque et dans ces lieux par une maîtrise des descriptions qui sont parfois envoûtantes (notamment celles dans les territoires indigènes que je trouve plus fascinants que les villes sous domination anglaise), mais aussi grâce à un bon respect historique. Les notes de postface nous expliquent d'ailleurs l'existence réelle de certains personnages croisés et les évènements cités ou à venir pour l'Inde et la Compagnie britannique des Indes orientales. Cette réalité historique m'a parfois donné des envies de révolte (quant au traitement de la culture indienne par les anglais surtout) et parfois des [...]

Pour lire la site de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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