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EAN : 9782924606148
Productions Somme Toute (01/01/2016)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Les Chevaliers de l’Apocalypse linguistique s’imaginent que le franglais a envahi les rues de Montréal, rendant la métropole incompréhensible, invivable et infréquentable pour le commun des unilingues francophones. À en croire leur discours alarmiste, ce dialecte rébarbatif s’est imposé comme langue commune d’une génération insouciante de Québécois. Ces monomaniaques du français sont unis dans leur adoration fantasmée de la France et leur détestation obsessive de l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Décidément, c'est quand je n'ai pas une minute à moi que je tombe sur les livres que je n'arrive pas à lâcher ! J'ai trouvé ce manifeste sur le présentoir de livres de non fiction de ma bibliothèque municipale alors que j'y passais seulement, et SEULEMENT pour emprunter un livre jeunesse pour mon travail. Qui essayais-je de berner ? C'est tout simplement impossible de sortir de la bibliothèque sans livres. Oui, au pluriel. Car non seulement j'ai cédé à un livre, mais j'ai rempli ma carte (comme d'habitude). J'ai adoré ce court essai du journaliste Marc Cassivi, qui traite, entre autres, de sa vision du bilinguisme et de l'indépendance au Québec. J'ai complètement adhéré èa sa vision de l'indépendance du Québec, qui non seulement accepte l'anglais, mais l'encourage pour permettre de mieux faire connaître la province internationalement. J'en ai personnellement tellement marre de ceux qui souhaitent l'indépendance pour les mauvaises raisons (faire revenir la province èa ses racines blanches, francophones) que la vision de l'auteure est non seulement rafraîchissante, mais en plus, elle tient compte du fait que la province, tout comme la langue française, est en constante évolution. le journaliste nous envoie un message clair : il faut être fier de nos racines tout en acceptant que l'anglais est la langue de communication internationale. Il ne faut pas se laisser assimiler et protéger notre langue tout en acceptant de s'ouvrir au reste du monde. Je n'en dis pas plus, et je recommande à tous les Québécois, indépendantistes ou pas, francophones, anglophones ou allophones, de le lire pour entendre de nouveaux arguments, beaucoup plus convaincants ceux-lèa, pour l'indépendance du Québec.
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
De 10 à 20 langues disparaissent chaque année et 43 % des langues sont considérées comme « en danger ». Selon certains linguistes, il est possible qu'il ne reste plus que 600 langues dans le monde dans un siècle. Celle qui sera encore la plus parlée- plus que jamais, semble-t-il- sera l'anglais. Bref, il faudra rester vigilant au Québec, en respectant et en faisant respecter la Charte de la langue française. On ne le répétera jamais assez : la loi 101 reste, faute d'indépendance, notre meilleur rempart contre l'assimilation.
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L'anglais n'est plus, pour la plupart des Québécois de moins de 35 ans, la langue du joug des patrons d'usines méprisants des années 50 qui tenaient les francophones pour des citoyens de seconde zone. C'est une langue internationale qu'on l'on a intérêt à comprendre si l'on veut s'ouvrir au monde. L'anglais, qu'on le veuille ou non, n'est plus seulement la lingue franca des échanges internationaux, mais celle de la culture mondialisée de l'époque. Une multitude de jeunes artistes québécois francophones, décomplexés, lassés par les querelles linguistiques de leurs aînés, parlent un anglais impeccable, parfaitement intégré, sans pour autant renier leur langue maternelle. Ils ne perçoivent pas le bilinguisme comme une menace à l'identité québécoise, mais une façon de faire rayonner la culture québécoise à l'étranger et d'envisager une carrière internationale au-delà de la francophonie.
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Nous ne sommes plus à l'époque de l'Indochine française, de la colonisation africaine ni du Premier Empire. Montcalm a perdu la bataille des plaines d'Abraham en une petite demi-heure en 1759. Napoléon a vendu la Louisiane- le quart de la superficie des Etats-Unis à l'époque- en 1803. C'est dommage pour le Cercle des adeptes d'une Francophonie conquérante, mais il faudra se faire une raison. Que cela plaise ou non, 16 siècles après la chute de l'Empire romain, c'est au tour des Américains de régner en rois et maîtres sur la planète. En anglais, svp ! Jusqu'à leur propre déclin inévitable. Ce ne sera pas demain la veille. La domination de l'anglais ne semble pas s'essouffler, bien au contraire. Alors que le mandarin peine à s'exporter comme langue universelle, l'anglais ne cessera de croître au cours du prochain siècle.
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Bien des zélotes dénoncent les dangers du bilinguisme individuel en oubliant commodément que l'anglais est cette langue que maîtrisent parfaitement non seulement Jacques Parizeau, avec les relents d'un accent British vieille école acquis pendant ses études à la London School of Economics, mais René Lévesque, élevé à New Carlisle, la plus anglophone des villes gaspésiennes, avant de débuter dans le métier de journaliste comme reporter de guerre aux côtés des troupes américaines. Je trouve risible et désolant de les entendre se réclamer politiquement de ces deux champions du mouvement indépendantiste, tout en dénonçant le bilinguisme comme l'outil d'un vaste complot fédéraliste, multiculturaliste, et quoi encore.
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Peu de gens osent affirmer ouvertement leur antisémitisme , au vu des atrocités du dernier siècle. En revanche, l'islamophobie est à ce point tolérée au Québec que plusieurs s'en réclament aujourd'hui sans gêne pour traiter les autres de naïfs devant l'invasion imminente des barbares arabo-musulmans. Il s'agit pour certains, manifestement, non seulement d'une posture idéologique mais d'un devoir civique. L'époque, selon eux, commande que l'on soit islamophobe. C'est en quelque sorte une précaution d'usage, à mettre sur un pied d'égalité avec l'installation d'un système d'alarme à domicile ou un examen régulier de la prostate après l'âge de 45 ans.
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