Un temps, le Très-Chrétien va donner à ses sujets le spectacle d'un roi catholique qui vit avec trois femmes : la légitime et les deux favorites... Il les emmène toutes les trois à la guerre avec l'aisance d'un sultan promenant son harem.
En se penchant sur la terrible affaire des poisons, on ne peut s'empêcher d'évoquer un extraordinaire paradoxe : comment ce XVIIe siècle, où tout était mesure, ordre et beauté, ce temps où Mansard et Lebrun achevaient la galerie des Glacses, cette époque où les princes de l'Europe s'humiliaient devant le Roi-Soleil, comment ces années étincellantes de gloire ont-elle pu éclore et s'épanouir pour le plus grand éclat de la France... à deux pas de tout un monde souterrain, grouillant d'ignominie, que l'on ne peut évoquer sans nausée ?