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Avec finesse, humour et cruauté, Sandrine Catalan-Massé nous dépeint l'existence affligeante de Stella, décervelée par la lecture assidue de Psychologies Magazine et la fréquentation assidue des sites marchands et des blogs psychanalytiques.

25 chapitres noirs, très courts, rédigés pour être lus entre deux stations de métro, décrivent la descente aux enfers de cette snobinarde quadragénaire larguée par son mari et condamnée à Pole Emploi.

25 chapitres roses, tout aussi courts mais rédigés par une plume trempée dans une encre étiquetée « feel good », nous font vivre la résurrection de Stella, devenue femme de ménage dans un palace où elle partage l'existence de compagnes connaissant la vie et les joies simples de la camaraderie et des liens familiaux.
Puis la fin, que je trouve aussi improbable qu'invraisemblable, laisse espérer au lecteur une conclusion « heureuse » offrant à Stella et sa famille le plaisir de lire les oeuvres de Françoise Sagan !

Et cette allusion à Sagan, permet de deviner que Sandrine Catalan-Massé, a lu Jacques Chazot et que Stella est cinquante plus tard … le nouveau visage de l'éternelle Marie-Chantal de Bois Maudit !

Cette dose d'humour permet à ce roman de ne pas se retrouver au milieu de la collection Harlequin sur les rayonnages des libraires Relay mais j'avoue avoir été choqué par l'étalage de marques citées quasiment dans chaque chapitre de la première moitié de « dépêche toi » et j'ai été révolté par la propagande en faveur de l'alcool et du tabac étalée complaisamment dans la seconde moitié de « la vie n'attend que toi ».

Violant clairement la loi Evin, cet ouvrage devrait à mon avis porter en couverture la mention « Nuit gravement à la santé ».
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Stella Stern, mère de deux adolescents, femme au foyer doit prendre sa vie en main lorsque son mari, psychiatre, disparaît du jour au lendemain, la laissant sans ressources.
Alors que Stella souffre d'agoraphobie, que jusqu'à présent elle s'est consacrée presque exclusivement à sa famille, elle va devoir sortir de son appartement, tout d'abord pour faire ses courses, puis pour retrouver du travail. Courageuse, déterminée, Stella "sort" également de de sa zone de confort, elle défait, fil à fil, action après action, le cocon-carcan dans lequel elle s'était doucement laissée paralyser, jour après jour, renoncement après renoncement.
Pendant une période de deux mois, en retrouvant progressivement le monde extérieur, ses difficultés - elle fait le ménage dans un hôtel - mais aussi ses joies - elle fait la connaissance de collègues, d'un autre style de vie, simple, chaleureux - seule, elle commence doucement à se reconstruire.


Mais si tout ceci n'avait été qu'une mise en scène, un vilain stratagème....


Les dix premiers chapitres du roman de Sandrine Catalan-Massé m'ont paru interminables, et pour tout dire, je n'avais aucune patience pour le personnage de Stella, qui a quarante-trois ans, passait sa vie à faire le ménage, acheter sur internet, et satisfaire les caprices de ses deux ados et de son mari. Pour autant, j'ai poursuivi ma lecture. Dès la disparition de César, le mari de Stella, le ton du roman a changé du tout au tout. L'attitude et les choix de Stella ont montré un personnage beaucoup plus complexe, plus fort, moins résigné ; la description de la vie au travail, la simplicité et la complicité des collègues de Stella m'ont plu.

La conclusion, la façon dont Stella réorganise sa vie et remet chacun à sa vraie place est bien trouvée. Ce roman n'est peut-être pas si léger qu'il paraît ; il pourrait mettre en garde les Stella qui s'ignorent contre les dangers d'un excès de tranquillité - d'un manque de clairvoyance.... Mais il reste optimiste. La leçon a été dure - mais elle a été salutaire "la vie est faite de hasards, rien n'est acquis, rien n'est définitivement terminé".

Sandrine Catalan-Massé, pour son premier roman, a trouvé un ton et un style simples, qui nous parlent.

Je remercie les éditions Eyrolles de m'avoir adressé ce roman, et je participerai avec plaisir à la rencontre organisée par Babelio avec son auteure.
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Stella, la quarantaine, vit à Montpellier avec son mari César et ses deux ados : Camille et Gaspard.

Cette épouse dévouée à sa famille ne met jamais le nez dehors... Elle est agoraphobe !

Stella a peur de se deplacer seule, de la foule, d'avoir une crise d'angoisse... Elle trouve refuge chez son psy ou dans son vaste appartement en devenant accro au shopping sur internet et aux rencontres virtuelles sur des forums de psychologie...

Alors... Quand son mari décide de quitter le cocon familial sans prévenir et en emportant sa carte bleue, Stella se retrouve démunie... C'est un parcours semé d'embûches qui attend Stella...

J'ai adoré le format poche de ce roman, idéal pour le glisser dans votre valise cet été ! Un sympathique feel good book. Pour donner un sens à sa vie, il faut savoir se remettre en question, Sandrine Catalan-Massé jongle avec humour et optimisme pour nous offrir un roman rempli de douceur er d'espoir. Un beau moment de lecture.



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Recu par la maison d'édition @eyrolles et sélectionnée par @babelio pour la rencontre avec l'auteur, le 25 avril, j'aimerais d'abord les remercier vivement.

Stella as peur de la foule, des gens, faire la queue l'as terrifie, elle est souffre d'agophobie, dans son appartement, elle as tout, pour ne jamais sortir, un mari aimant deux beaux enfants, et puis elle s'occupe, elle achéte pleins de trucs sur internet, elle donne des seances de psy sur un forum, et surtout s'occupe de sa petite famille, qu'elle surprotége, elle est totalement a leurs petits soins.

Et puis un jour, elle découvre, que toutes les affaires de son mari ont disparu, elle pense naivement a un cambriolage, et puis elle se rends a l'évidence, il l'as quitter.

Et là c'est le drame, elle est effondrée, et sa premiére réaction, c'est se venger, donc elle vide ses bouteilles de vins les plus chers, coule sa montre Rollex, et se saoule et veut plus penser, essaye aussi de prendre des médicaments, elle veut plus penser, c'est trop dur.

Et puis la réalité reprends ses droits, il faut bien que ses enfants puissent manger, donc elle se débrouille d'abord pour sortir, et puis chercher du travail, et une nouvelle vie s'offre a elle qu'elle aurait jamais imaginer.

Beaucoup aimer ce livre, J'ai vraiment adorer la personnalité du personnage de Stella qui montre beaucoup de courage et de determination, l'auteur as demontrer que l'agoraphobie est une vraie souffrance et c'est une pathologie trés handicapante dans la vie tout les jours, mais elle as aussi mis en lumiére quand on es maman, on as pas vraiment le choix, il faut se bouger, les autres personnages sont tres attachants comme Djamila ou Thomas ils vont l'as pousser dans ses retranchements, et grace a eux et a sa force de caractere, elle va aller au bout d'elle même
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J'éprouve un grand respect pour les écrivains en général et tout particulièrement pour ceux qui se lancent dans l'aventure du 1er livre. Il me semble que cela demande beaucoup de courage, pour l'écrire, puis l'envoyer à un éditeur et enfin faire face aux critiques.
A travers chaque livre le lecteur peut vivre 1000 aventures dans des époques, des lieux, dans la peau de personnes, qu'il ne rencontrerait sinon jamais. Par contre, la magie du livre fonctionne plus ou moins bien. Et dans le roman de Sandrine Catalan-Massé, elle n'était pas au rdv pour moi.
L'histoire est survolée, elle manque un peu d'épaisseur, comme le personnage principal.
Je ne connais pas la manifestation des troubles liés à l'agoraphobie mais je suis restée sceptique quant à la facilité avec laquelle Stella affronte ses angoisses. Je ne me suis pas vraiment sentie concernée par ses soucis de pauvre femme riche et sans activités.
Par contre, j'ai apprécié le style de l'auteure et j'aurais grand plaisir à suivre son parcours.
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Au début du roman, j'ai eu un petit peu peur du contenu, qui commençait comme un journal d'une bobo agoraphobe. J'avais du mal à m'identifier au personnage principal. Pour deux raisons :
- la condition de vie privilégiée de l'héroïne (je n'ai pas 27 paires de chaussures et je n'achètes pas des vêtements de créateurs de mode)
- et n'étant pas agoraphobe (la situation me semblait trop extrême).
Je connais une agoraphobe qui travaille mais qui évite juste les endroits bondés. J'aime bouger et sortir de chez moi autant que j'aime rester chez moi, parfois je n'aime pas être en contact avec l'extérieur mais la pathologie de Stella est pire. Elle ne sort quasiment pas de chez elle, ce qui me semblait très anxiogène. Heureusement pour nous lecteurs, la situation évolue rapidement. Stella est abandonné par son mari du jour au lendemain. Elle doit apprendre à se débrouiller car il lui coupe les vivres. Il va y avoir plusieurs éléments déclencheurs des rencontres, qui vont lui permettre d'évoluer, rendant ce roman plus riche et pertinent. J'ai adoré les personnages qui apparaissent dans la suite du roman.
Le dénouement est rapide et la fin ouverte laissant a chacun la liberté d'imaginer la suite mais j'aurais aimé une fin plus tranchée et lire un encore un peu plus de choses sur la vie de Stella. J'aurais bien aimé lire une suite mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour selon l'auteur qui écrit ici son premier roman. le second sera surement dans un autre genre. Ce livre est positif et lumineux tout comme son auteur qui est très chaleureuse. Je remercie les éditions Eyrolles et Babelio qui m'ont permis de rencontrer l'auteur.

Ce roman est fluide et il se lit facilement. Je le recommande aux amateurs de feel good book.

J'ai pris quelques notes suite à cette rencontre.
L'auteur a écrit sur l'agoraphobie :
- car on est tous plus ou moins agoraphobe à différents niveaux
- il n'y a pas de traitements médicaux, en tant que journaliste spécialisé en psychologie, elle a été en contact avec des psychologues, ce qui lui permet de traiter le sujet sans le coté médical mais avec un ton humoristique.
Ecrire un roman a été un challenge personnel, une façon d'élargir son horizon de passer de 3000 signes à 300 000. Elle a fait une pause de 6 mois pour écrire son livre. Elle s'est promener dans les rues de sa ville pour trouver des idées. Au bout de 4/5 chapitres elle avait la mécanique et le plan du livre. Elle s'inspire de ses amis, elle a ajouter un calendrier au plan apres car elle ne voulait pas se fermer à la créativité.
Elle savait que ce serait l'histoire d'une femme incomplete qui devrait se réaliser, les conseils pour Stella viennent de son expérience, de sa vie, de ce qu'elle a appris, il faut affrotner les choses au lieu de les fuir, elle a la solution en elle.... La fin était prévue à la moitié du roman.
La première lectrice a été l'éditrice externe, son mari et ses amis ont lu son livre mais n'ont pas eu d'incidences sur la rédéaction du livre. Elle a envoyé son manucrit à 30 maisons d'éditions et a reçu trois réponses positives la plus intéressante fut celle des éditions eyrolles. Son éditeur lui a suggérré d'ajouter une entraide féminine, elle a retravaillé un peu le livre.
Est ce qu'il y a une critique de la dépendance dans le couple? D'une certaine manière car dans le couple l'un déteint sur l'autre, être trop coller, tue le désir, selon l'auteur.
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Sandrine Catalan-Massé est une personne très sympathique, sans chichi et accessible. C'était un réel plaisir de la rencontrer. En plus elle a fait ce que je n'ai encore jamais osé faire, elle a écrit un roman. Et il a même été publié puisqu'elle a trouvé une maison d'édition relativement facilement. Chapeau !
Cela me chagrine d'autant plus de ne pas avoir "accroché" avec ledit roman. "Dépêche-toi, ta vie n'attend plus que toi!" (même le titre sonne bizarre, un peu à l'image d'un "tu m'as sauvé ma vie") ne m'a pas embarquée. En fait je n'ai pas eu l'impression de lire un roman, mais plus un article de magazine. Ou alors le script d'un film? Oui, plutôt ça. L'histoire et les personnages ne me semblent pas creusés, tout va trop vite pour moi. C'est peut être ce que l'on appelle de la "chick lit"?
Je n'ai ressenti aucune empathie pour le personnage de Stella, peut-être parce que c'est une maman qui passe son temps à se regarder le nombril (en clamant qu'elle passe son temps à s'occuper de son mari et ses enfants, alors qu'elle n'est pas fichue de sortir de chez elle) et à faire cramer la carte bleue de monsieur sur Internet alors que, comme la plupart d'entre nous, je suis une maman qui bosse, qui s'occupe de ses enfants et qui se tape les courses (LOL). Incroyable d'ailleurs le nombre de marques qui sont citées dans ce livre! Au vu de tous ces éléments je pense que Sandrine Catalan-Massé manie l'ironie, et se moque de son héroïne, enfin je l'espère. J'ai relevé un petit passage qui résume assez bien le personnage de Stella : "Mais c'est mon psy. Je tiens à lui autant qu'à mon premier pull en cachemire" .....

Le style d'écriture est fluide mais pas très "littéraire", empreint d'humour et de dynamisme.

Au final j'ai trouvé aussi que Stella se "débarrassait" somme toute assez facilement de son gros problème d'agoraphobie (même si je n'y connais rien, c'est plus par rapport au contraste entre ce qu'elle confie au début, la façon dont elle vit au départ et les progrès qu'elle effectue d'un coup). La fin ne m'a absolument pas paru crédible. Sans vouloir dévoiler le contenu je trouve qu'en plus de se regarder le nombril, elle part du postulat que son mari l'a forcément quittée, elle ne se pose aucune question, ne se demande pas comment il va lui, ce qu'il ressent, ce qu'il aimerait. Alors qu'elle est censée l'aimer à la folie.
Finalement mon manque d'empathie reflète peut être le sien :)
Voilà mon avis honnête, il me coûte de le donner mais heureusement il y a d'autres critiques très élogieuses!
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Stella a la quarantaine, elle vit dans les beaux quartiers de Montpellier avec César son psychiatre de mari et ses deux adolescents Gaspard et Camille. Ses journées sont toutes les mêmes : préparation des tartines du petit-déjeuner pour toute la famille, inspection et nettoyage des chambres et de la salle de bains, balades sur des forums de psychologie sur internet où elle donne quelques conseils – souvenirs de ses études -, envois – nombreux – de textos à son mari et ses enfants, visites successives de la femme de ménage, de la concierge avec le courrier et de la boulangère, cours de yoga chez la voisine du dessous, et achats faramineux sur le web. Stella sort rarement ; elle est agoraphobe.

Les premières pages du roman sont plutôt irritantes, le comportement superficiel de Stella agace. Même son agoraphobie ne parvient pas à faire naître une quelconque empathie. Et puis arrive un cataclysme : son mari s'évapore dans la nature ne lui laissant qu'une enveloppe contenant quelques billets de banque – les enfants, on le comprend rapidement, sont de connivences avec leur père -. Stella se retrouve sans ressource du jour au lendemain.

Il va lui falloir affronter le monde, s'armer de courage, surpasser ses angoisses, vaincre sa phobie, trouver un emploi… le roman est mené tambour battant, Stella passe les obstacles les uns après les autres, fait des rencontres enrichissantes, remet sa vie en perspective, et prend enfin plaisir à flâner dans les ruelles, sentir les parfums, regarder les gens, profiter de l'instant.

Un roman agréable qui, malgré un manque de crédibilité parfois, mène à une réflexion sur sa propre existence. La phobie du personnage principal n'est pas le sujet du livre, l'auteure l'utilise, à bon escient, pour montrer qu'on peut se remettre en question, donner un nouveau sens à sa vie à tout moment.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Comment peut on vivre recluse chez soi, avoir peur de croiser des personnes et passer ses journées à attendre que sa petite tribus ne rentre. Stella, elle, peut. Non pas qu'elle l'a choisi, elle est victime d'agoraphobie.
Elle vie depuis quelques années enfermée chez elle. Elle consacre ses journées au ménage maniaque, aux achats par internet et aux quelques visites qu'elle reçoit, Jeanne la femme de ménage, Mme Rovira, la concierge qui lui apporte son courrier et Mme Ramirez la boulangère qui lui apporte le pain. La seule petite sortie qu'elle fait, est la visite chez son psychiatre.
Jusqu'au jour où son mari la quitte, sans un mot, sans explication, Stella se retrouve seule, abandonnée.
Elle va devoir apprendre à se débrouiller toute seule, plus personne pour faire les courses, très peu de liquide sur elle, comment va t'elle faire ?
Après plusieurs jours de déprime et presque plus d'argent en poche, elle va commencer à se sortir de se gouffre. Tout doucement elle va ré apprendre à vivre, à vivre pour elle et non pour les autres.
Une belle histoire de courage et d'estime de soi. On remarque aussi au delà de cette maladie, le dévouement de cette femme dans son rôle d'épouse et de mère.
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Une femme agoraphobe, abandonnée par son mari, doit affronter ses pires peurs et apprendre à vivre dans le vrai monde.

Un livre facile et rapide et lire.
L'écriture est fluide. J'ai apprécié de ne pas avoir du tout prévu la fin. J'ai toutefois trouvé que l'héroïne évoluait un peu trop rapidement. J'ai, malgré cela, passé un joli moment dans ce livre que j'ai dévoré d'une traite.
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