Achever la lecture d'un roman et le regretter ne m'arrive pas souvent.
C'est pourtant ce qui s'est passé avec
Mon Antonia de
Willa Cather.
J'aurais tant voulu que l'histoire ne s'achève pas pour continuer de suivre le destin des personnages.
Certes, il leur arrivait de m'agacer, mais je m'étais attachée à eux, je les aimais et étais entrée dans leurs familles.
Mon Antonia est de ces romans dans lesquels il ne se passe pas grandes choses et dont les protagonistes sont des gens bien ordinaires aux destinées sans strass ni paillettes et c'est sans doute cela qui les rend si attachants.
J'y ai trouvé ce petit "je ne sais quoi" propre aux grands romans qui content l'histoire de l'Amérique.
Antonia, petite émigrée tchèque du début du XXe siècle qui veut réussir sa vie m'a fait fermer ce ligre à regret, comme cela m'est arrivé avec
Quatre saisons à Mohawks (
Richard Russo)ou
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur (
Harper Lee).
J'aime ces histoires de petites gens qui vivent pour de vrai.
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