Richard fuit face à la terrible révélation de la vacuité de sa vie, de ses proches : c'est si bien rendu que tous ces personnages n'apportent rien à la notre. J'ai même eu l'impression qu'ils rendaient la mienne plus morne.
Et bien non, ce Richard Taylor, sa fuite, ses femmes, n'ont pu faire disparaître l'agacement né dès le début de cette lecture. Agacement et ennui : cet homme ne m'intéresse pas, tant pis, j'ai quand même bien tout lu, mais sans passion aucune. Chaque personnage tente d'obtenir le prix du portrait le plus caricatural, avec une mention du public pour la mère castratrice et le/a transexuel (aaaaah la lourdeur du monologue sur son changement de sexe et les couilles qu'il-elle n'a plus...).
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