Citations sur La rééducation sentimentale, tome 2 : L'éveil des sentime.. (15)
Elle se voyait bien en personnage de BD avec un petit diable sur une épaule et un petit ange sur l'autre, qui lui murmuraient des conseils à l'oreille. "Ma poulette, tu vas lui arracher son slip avec les dents, il va pas être déçu du voyage le papi", disait le diablotin.
"On peut savoir ce que tu fous dans cet hôtel miteux avec ce quinquagénaire décrépit? Tu vaux tellement mieux que ça, Valentine", disait le petit ange.
Les deux garçons se frayèrent un passage jusqu’à l’accès au balcon et montrèrent leurs badges. Le videur s’écarta pour leur céder le passage sous les regards réprobateurs des spectateurs qui faisaient la queue. Vincent leur montra son badge à eux aussi pour faire taire leurs protestations. Dès qu’ils furent dans l’escalier, Axel revint à la charge.
– De toute façon je me demande bien ce que c’est ton genre en ce moment, à part les petits blonds musclés.
– Axel, va te faire foutre.
– Quand tu veux, Vincent. Je suis à ta disposition.
Vincent s’immobilisa et fit volte-face pour regarder le gamin qui le suivait. Celui-ci souriait tranquillement, les mains calées au fond des poches, tous ses charmes dehors. Ce qui était absolument irritant et en même temps irrésistible avec Axel, c’était que jamais il ne déviait de sa ligne : toujours jovial, toujours dans la séduction, désarmant de franchise et en même temps d’une lucidité presque cynique. Vincent soupira.
-Mon problème s'appelle Cassandra, il est plus beau qu'un coucher de soleil sur l'océan et plus collant que le célèbre scotch du capitaine Haddock.
– Je voulais voir si elle te faisait bander. On dirait que oui. Elle, c’est ton genre ?
– Elle, c’est une icône. Oui, je prends plaisir à la regarder. Mais je ne pourrais pas coucher avec elle, j’aurais l’impression d’être dans un roman de bit-lit, et pas dans le rôle du vampire.
Les yeux verrouillés sur Vincent, elle avait l’impression d’être un énorme récepteur qui ne faisait rien d’autre que s’imprégner des pulsations intimes qui émanaient du jeune homme. À chaque fois qu’il plaquait un accord, on avait l’impression qu’il était en train de baiser avec la salle entière.
Il glissa du lit avec autant d'élégance qu'une montre molle dans un tableau de Dali.
- Tu bois pas, tu fume pas... Tu as quelques vices quand même?
- Ouais, je baise comme un lapin.
la musique des Death Capitols était de celles qui vous donnent envie d’arracher tous vos vêtements et de vous mettre à courir nu dans tous les sens en hululant.
C’était une musique à te peler le cerveau comme une orange !
Je me sens comme un gosse qui joue à colin-maillard. Je tâtonne, je prends des décisions à l’aveuglette sans la moindre idée de là où ça va me mener.