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Critique de iris29


Autant La Daronne avait été un gros coup de coeur, autant la lecture de Richesse oblige fut laborieuse et pénible...

Ça aurait pu aussi s'appeler La Daronne (parce que le personnage principal est une mère célibataire, faisant bouillir la marmite comme "petite main"" au palais de justice de Paris, contournant habilement la loi pour arrondir ses fins de mois difficiles ), si Hannelore Cayre n'y avait ajouté une histoire de recherche généalogique dans le but d' hériter d'un sacré paquet d'oseille.

1820 : un certain Auguste ne désirant pas accomplir son service militaire (qui était de neuf ans !!!), en pleine guerre de Prusse, se voit conseiller par son père de payer un pauvre bougre pour le faire à sa place [et accessoirement mourir à sa place aussi ...].

En 2020, sa descendante Blanche de Rigny va remonter l'arbre généalogique , découvrir quelques branches pourries, et améliorer son quotidien.

Mêlant plusieurs époques et donc aussi plusieurs personnages, ce court roman de 217 pages a été une lecture un peu indigeste. Trop d'histoires imbriquées, pas assez de matière pour que je m'attache (ou m'accroche) à un personnage en particulier . Autant le style d'Hannelore Cayre me séduit par son côté cash, drôle quand elle parle de nos contemporains, autant lorsqu'elle s'attaque à la partie 1820 , je l'ai trouvée décalée...

Je n'ai pas apprécié non plus l'incursion de passages d'autres auteurs ( Zola, Mirbeau..) , ils auraient été plus "gracieux" en débuts de chapitres...Là, ça fait auteure-jeune Padawan ne se remettant pas d'avoir des "idoles", des maîtres...

J'ai eu l'impression d'un presque copié-collé de la Daronne : l' héroïne a le même caractère, pratique le même genre de magouilles justifiées par la dureté de la vie. La seule différence c'est que Blanche est flanquée d'une copine, et qu'elles sont handicapées.

Et si le propos est de dénoncer tout un tas de choses qui se passent dans notre monde ( que je déplore aussi) , on a droit à un gros "gloubiboulga" de causes en tous genres ( salaires de misère/ handicap/ loyers parisiens/ justiciables pourris/ cause animale etc...), ça fait beaucoup de thèmes pour seulement 217 petites pages ...

Ce roman aurait aussi pu s'appeler Paris Brest, mais c'était déjà pris !

Quelle fut ma surprise de voir l'histoire, de Paris mettre le cap sur Brest, puis sur une petite île au large de Brest . Ouessant ? Molène ? ).( Mais Hannelore Cayre, n'en dit pas du bien du Finistère : la pluie, les femmes de petite vertu... )

Et que ce soit à Paris (avec cet échange de service militaire auquel échappaient les plus riches ) et la Bretagne , j'aurai appris des choses sur la période de l'histoire qu'était 1820 , mais cela n'aura pas suffit à m'intéresser à ce roman, j'en suis la première désolée, j'ai tant aimé la Daronne...


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