Nous étions convaincus, et c'est toujours le cas, que remettre en question et secouer le système d'« injustice » est un droit humain.
L'élection de Donald Trump montre bien que le racisme aux Etats-Unis est un racisme systémique des institutions. (p.110)
"Vous voulez la liberté !
Vous voulez la justice !
La fin des brutalités de la police et de son invasion dans les communautés noires ! Rassemblons-nous et construisons ensemble une vraie politique de partage, afin de combler ce fossé entre ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien ! La nation noire n'est pas une utopie si nous la construisons sur des valeurs de collectivité !
Mes frères, mes sœurs et tous les peuples opprimés qui subissent toutes formes de répression sociale ou raciale ! Tous les moyens nécessaires devront être mis en œuvre pour tuer le mythe de la démocratie que sont les Etats-Unis d'Amérique !" (p.45)
Albert devra-t-il à son tour attendre d'être mourant pour être libéré ? (p.106)
Ainsi les 3 d'Angola ont commencé à devenir un des plus forts symboles de l'arbitraire et de la maltraitance carcérale aux USA. (p.88)
Malik, j'aime à penser que je suis resté très sain d'esprit. mais comment plonger dans les ordures sans en ressortir puant ? La seule chose que je sais, c'est que, en isolement, ton cerveau rétrécit et je pense que c'est durable. (p.72)
- Tu es dehors maintenant.
- Mais je ne lâcherai jamais Angola, Angola n'est pas libérée de moi. Je n'ai pas survécu à tout cela pour dormir et me taire. L'incarcération s'inscrit dans ton corps. (p.71)
La police avait alors une méthode bien spéciale pour "nettoyer ses archives" : si une affaire restait non résolue, ils arrêtaient un noir, de préférence jeune et avec un casier, l'accusaient, le battaient et le forçaient à plaider coupable. (p.20)
Tolérer une grève de la faim, cela serait admettre une manifestation pacifique. Ce qui n'existe pas en prison. (p.14)