- Vous savez, c'est un peu comme l'histoire du bousier.
- Du bousier ?
- Oui, il se trimballe sa boule de merde ... Nous a tous nos boules de malheur à pousser. On est tous des bousiers sur cette terre.
(page 51)
- Parfois j'ai l'impression de ne plus savoir respirer.
- Et parfois, j'ai l'impression qu'il est tout à côté de nous et nous intime d'avancer et de vivre.
(page 49)
Parfois, on se noie dans une mer à boire.
Aussi rouge qu'un cœur qui cesse de battre.
On regarde vers la surface, à la croisé des chemins sous-marins : remonter ou se laisser aller.
(page 9)
L’enfant regarda l’ours s’éloigner dans le soleil couchant.
Il le savait, demain, ils chemineraient ensemble vers la haute montagne…
L'écume est la plus parfaite des nageuses.
Parfois, on se noie dans une mer à boire.
Aussi rouge qu'un cœur qui cesse de battre.
On regarde vers la surface, à la croisée de chemins sous-marins : remonter ou se laisser aller.
Si j'étais croyante, je prierais. `À la place, j'écris.
- Vous avez le droit de rire.
- Je sais... Il faut que je réapprenne tout, on dirait.
- Essayez de dormir.
Je n'y arrive pas. Alors je fais semblant. Comme si j'étais morte, moi aussi...
J'avais juste envie de voir mon rire dans tes yeux.
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