Daevabad, tome 1 : La cité de laiton

Une histoire qui était prometteuse (et qui l'est toujours, à mon sens) avec un objet superbe. Mais une lecture laborieuse par de nombreuses coquilles, des notes de traducteur qui n'ont rien à faire là et une traduction qui ne m'a pas semblée fluide du tout. Finir le roman a été très difficile pour toutes les raisons citées ci-dessus.
De Saxus, attention à la qualité de vos traductions et mises en page!

Page 243. Je m'arrête ici. Et pourtant, j'étais toute acquise à la cause de ce roman. de la fantasy orientale, de la magie, des êtres surnaturels, jusqu'à sa couverture attrayante, ce roman avait tout pour me plaire. Mais pourtant, dès le début je ne me suis pas sentie transportée.
La faute à quoi ?
L'écriture peut-être qui me semble trop approximative, trop convenue, trop descriptive, ce qui fait qu'on peine à entrer dans les enjeux des personnages. de même, j'ai eu du mal à comprendre le déroulement des actions et leurs enjeux. Certains personnages ne sont même pas présentés qu'ils meurent déjà, impossible donc de ressentir la moindre empathie pour un personnage qui n'avait aucune consistance.
L'univers sûrement qui devrait paraître de moins en moins flou et brouillon au fil des pages alors que c'est tout le contraire qui se passe. L'histoire de ce monde est complexe, mal expliquée, jamais vraiment claire. de même, j'aurai aimé que l'action reste un peu plus au Caire au XVIIème siècle, cette époque et ce lieu avaient un formidable potentiel qui n'a malheureusement pas été exploité.
Et enfin les personnages, c'est certain, contribuent à alourdir le récit. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Nahri, Dara et Ali. Pourtant, comme je l'ai dit au début, j'étais prête à frémir avec eux tant ce roman m'attirait. J'ai été très déçue par leurs personnalités : Nahri et Dara sont deux gamins colériques e Ali est un prince au grand coeur absolument pas crédible. La pseudo romance entre Nahri et Dara est très mal amenée et la plupart des moments qu'ils passent à deux est en réalité un prétexte grossier de l'auteure pour expliciter son univers à travers la bouche de Dara. le problème, c'est que les ficelles sont trop visibles et les longs dialogues-explications ne font que casser le rythme, par ailleurs très peu présent.
C'est dommage car le potentiel est présent mais l'exécution et le rendu final ne sont pas à la hauteur de mes attentes. Peut-être que Netflix, qui a acquis les droits du roman, saura en faire la fresque merveilleuse qu'on nous avait promis, qui sait ?

Contexte intéressant (inspiration orientale) desservi par une plume fade qui oublie de convoquer les sens (odorat, goût, toucher, etc.) et se borne à une sempiternelle description cinématographique de la chose (donc visuelle).
Les personnages sont souvent puérils et sans saveur (bonjour le djinn de 3000 ans aux états d'ame digne d'un ado de 15 ans) en sus d'être les marionnettes molles d'une autrice qui manque encore de maturité dans sa manière de gérer les rapports sociaux ou meme sociétaux (on est très loin d'une Robin Hobb, par exemple).
Abandonné au bout de 300 pages, à la fois trop longues et trop vides.

🕌 Ce roman est une déception pour moi, dans le sens où, après avoir lu tellement d'avis positif je n'ai pas réussi à les partager. Peut-être avais-je trop t'attente le concernant. Je dois vous dire tout de suite que j'étais à deux doigts de la DNF au bout de 250 pages. Il m'a collé une panne de lecture pendant presque un mois mais j'ai finalement repris ne voulant pas rester sur un échec.

🕌 Pour commencer je n'ai pas vraiment accroché à la plume de l'autrice, sans qu'elle soit mauvaise, j'ai trouvé ses descriptions lourdes et bancales. Par exemple, elle montrait les sentiments des personnes et les explicitaient dans la même phrase, ce qui était de trop à mon sens.

🕌 le wordbuilding est complexe et était totalement hors des codes que je lis habituellement. La compréhension n'est pas aisé au début, ce qui ne m'a pas dérangé. J'apprécie un bon wordbuilding. A force d'avancer dans la lecture, on commence a comprendre les différents clans, leur relations ect.

🕌 Ce qui a posé un véritable problème dans ma lecture c'est le manque d'histoire justement. Il ne se passe quasiment rien pendant la première moitié du livre et il faut attendre la page 300 pour enfin entrer dans la cité de laiton. C'était beaucoup trop long à mon goût et pas utile.

🕌 Deuxième point problématique à mon sens les personnages. Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. le seul personnage intéressant est Dara. Nahri est assez agaçante et Ali vraiment barbant.

🕌 Ma deuxième étoile est exclusivement réservé aux 100 dernière page du livre. Dommage qu'il faille attendre la toute fin pour que l'histoire commence et devienne intéressante, cela en est même frustrant car le potentiel du livre n'a été qu'effleurer au vu des 100 dernières pages.

🕌 Honnêtement la fin m'a donné envie de lire la suite alors que jusque là j'étais persuadée de ne pas la lire. J'ai cependant peur que la suite me réserve la même chose que ce premier tome à savoir 500 pages inutile pour 100 pages incroyables.

Je me suis forcée à terminer ce livre. Je voulais aimer cette saga que tous le monde adore et conseille. J'ai prit le temps de le lire entièrement. Je ne me suis malheureusement pas attachée aux personnages. J'ai tourné les pages en n'aillant qu'une hâte passer à autre choses. Pourtant il est vrai que c'est un monde très détaillé avec beaucoup de clans -> un World building impressionnant. Je pence que c'est simplement mes goûts et que je ne peux pas tout aimer. Je conseille tout de même ce livre si vous aimer la fantasy oriental avec de la politique et de la magie.