Daevabad, tome 2 : Le royaume de cuivre

Elle sentit une partie de son coeur se fendre à cette vue, ce coeur encore traitreusement attaché à l'homme qui trouvait sans cesse de nouvelles façons de le briser.

Subha se raidit. « Que vous ayez pensé une telle chose de moi en dit bien davantage de vous-même. »

Je suppose que j’avais oublié qu’il y a des cas où la gentillesse est là plus puissante des armes.

Ce sont tes racines. Ce sont elles qui ont fait de toi qui tu es. Ce n'est pas quelque chose dont tu devrais devoir te couper.

On ne renonce pas à mener une guerre simplement parce qu'on perd des batailles, Alizayad. On change de tactique.

Tu serais impressionnée par les choses qu'une personne est capable de faire pour survivre.

- 𝑶𝒏 𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒐𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒂̀ 𝒎𝒆𝒏𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒈𝒖𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒓𝒅 𝒅𝒆𝒔 𝒃𝒂𝒕𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔, 𝑨𝒍𝒊𝒛𝒂𝒚𝒅. 𝑶𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒂𝒄𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆.

Dara était comme un nerf à vif en elle ; comme un bosquet de ronces sentimentales qui ne faisaient que s'enchevêtrer davantage lorsqu'elle tentait de s'y frayer un chemin.

L'odeur de cèdre et d'agrumes brûlés lui chatouilla le nez, puis il prononça un mot, un mot qui quitta ses lèvres comme une prière.

"Nahri."

La peur et la haine régnaient sur cette cité, accumulées par des siècles de sang versé, et par des rancoeurs qui en avaient résulté. C'était un endroit où chacun était tellement occupé à essayer de survivre et à assurer la survie de ceux qu'il aimait qu'il n'y avait pas de place pour construire un nouveau lien de confiance.