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Critique de isabelleisapure


Fidèle lectrice de Sorj Chalandon, j'ai choisi de lire ce livre sans rien en connaître au préalable.
Il y a une poignée d'auteurs en qui j'ai une telle confiance, que la quatrième de couverture n'influence en rien mon choix, ni la certitude du plaisir à venir.
Mais là, je dois dire que j'ai été surprise.
Lire sous la plume de Chalandon l'histoire banale et dramatique de Jeanne atteinte d'un cancer, quittée par un mari aussi lâche qu'ignoble me laissait entrevoir la déception d'un rendez-vous raté avec l'un de mes écrivains favoris.

Dans la première partie du roman, nous suivons Jeanne avec sa peur, son chagrin, ses premiers pas dans le traitement qui la laisse épuisée, la solidarité et le soutien d'autres femmes malades.
C'est grâce à elles que Jeanne va trouver la force nécessaire pour repousser le malheur qu'elle connaît et qu'elle ne veut plus, elle qui a perdu son fils âgé de sept ans.
Rire pour ne plus pleurer pourrait être la devise de ces guerrières bien décidées à ne rien lâcher, surtout pas la vie.
« Elle et les autres se moquaient de la maladie. Elles riaient de la mort. Allaient à la chimio comme d'autres à la manucure. C'était dur pourtant. Chacune souffrait, pleurait, poussait un cri de douleur au moment du lever mais aucune ne se plaignait. »

Lorsque l'auteur change de braquet pour nous entraîner dans un thriller aussi original qu'imprévu, j'ai compris que j'avais à nouveau entre les mains « un grand » Chalandon.

Ce livre est une magnifique leçon de courage, une belle histoire d'amitié et qu'importe les incohérences que ne manquent pas de souligner certains lecteurs sur l'improbabilité de ce braquage mené avec l'énergie du désespoir.
Un coup de coeur que j'ai terminé en larmes.

Merci à NetGallet et aux Editions Grasset.
#UneJoieFéroce #NetGalleyFrance
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