Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

Parfois, on découvre un livre ou une série de livres qui vous entraînent totalement dans un univers. Ce fut le cas. Quel plaisir, j'ai adoré ce monde et ses personnages. Les premières pages sont un peu lentes à démarrer mais un moment l'histoire se met en place et je me suis immergée avec plaisir dans cette aventure.

Voilà un roman de fantasy dont j'avais tellement entendu parler et qui ne m'a pas déçu.
On y retrouve tout ce que j'aime dans ce genre c'est-à-dire les complots politiques, un univers riche mais compréhensible et des personnages auxquels on s'attache très vite.
On est plongé dans une cité médiévale qui se rapproche de ce qu'à pu être Florence à l'époque, les descriptions (pas trop longues) nous donnent plein de détails, des odeurs, des sensations et on en a l'eau à la bouche.
Puis on découvre Nox, on apprend à connaître ce jeune homme qui petit à petit prend son indépendance, ne se laisse plus manipuler par les dirigeants de la Cité et découvre un monde un peu bizarre.
J'ai dévoré ce premier tome et je n'ai qu'une hâte découvrir les autres tomes de cette saga.

Alors que je suis plongée dans le deuxième tome de Capitale du Nord, il est temps que je vous parle de Capitale du Sud. Ces deux cycles qui forment La tour de garde se lisent alternativement : d'abord le tome 1 du Sud puis le tome 1 du Nord, tome 2 du Sud, tome 2 du Nord, etc. La trilogie de Capitale du Sud est écrite par Guillaume Chamanadjian et l'on y suit Nox, jeune protégé du duc Servaint, de la maison de la Caouane. Nox est commis d'épicerie (autant vous dire que certains gâteaux, vins et plats décrits dans ces romans sont des plus alléchants!) et c'est un amoureux de poésie alors, quand un jour on lui offre un recueil de poèmes, il est content. Sauf qu'il va rapidement déchanter : l'ouvrage est bien particulier et va le mener malgré lui sur des sentiers dangereux où des monstres rôdent.
Sachez avant toute chose que, dans le premier tome, la part de magie, de monstrueux, est assez faible et la fantasy est avant tout présente par les lieux et la société imaginé par l'auteur. le reste se développe de plus en plus dans le deuxième tome. Sachez également que, malgré tous les noms de lieux et la liste assez impressionnantes de personnages présente au début du roman, il n'y a aucune crainte à avoir, on retient assez facilement qui est qui et c'est finalement plus une sorte de mémo, si l'on fait une pause de quelques jours dans notre lecture (je parle par expérience). Enfin, dernier point super cool et que toutes les maisons d'édition devrait avoir dans chaque série, c'est le résumé au début du deuxième tome : détaillé mais concis, il m'a permis de retourner dans la Cité comme si j'avais enchaîné ma lecture des tomes. Bien, je crois qu'il est temps de passer au récit en lui-même.
J'ai beaucoup aimé, lisez cette série. The end. Bon, n'allez pas croire que, juste parce que c'est de la fantasy et que ça parle de nourriture j'ai aimé, non, il y a bien d'autres choses ! A commencer par le personnage de Nox ; bien que protégé du duc Servaint, il ne souhaite pas vivre au sein de la bourgeoisie. S'il est arrivé dans la maison de la Caouane, c'est par un malheureux concours de circonstances. Alors, quand il ne lis pas de poésie tranquillement installé dans un grenier, il est commis d'une épicerie réputée : il accueille les clients, les conseille et, surtout, parcours la ville en long, en large et en travers pour effectuer des livraisons de mets plus raffinés les uns que les autres. Seulement voilà, il est malgré tout redevable à Servaint. Alors quand ce dernier demande à son fidèle homme de l'ombre de former Nox, le jeune homme n'a guère le choix, bien qu'il freine des quatre fers. Si j'ai bien cru que l'on allait tombé dans une copie de L'assassin royal de Robin Hobb, il n'en est rien parce que Nox n'est pas Fitz. Quoiqu'il en soit, cela amène notre héros dans des intrigues politiques qui le dépassent et le récit, qui était une agréable découverte de la Cité et de son amour pour la bonne chère, devient de plus en plus sombre. Cela étant, c'est sans compter sur la Cité-miroir que découvre Nox. C'est la ville qu'il connaît mais vidée de ses habitant·es et où une brume cachant des monstres se déplace. Je dois bien admettre qu'une scène avec la brume m'a presque glacé le sang… Mais c'est une bonne chose : je suis passée par de nombreuses émotions lors de ma lecture !
J'aimerais développer un peu le tome 2, Trois Lucioles, mais je ne veux pas divulgâcher quoi que ce soit. En tout cas, c'est l'enchaînement direct du premier, le sang de la Cité, qui se terminait de façon surprenante, me donnant envie de lire la suite tant j'avais envie de connaître les conséquences des événements. Eh bien cette suite a répondu à mes attentes, changeant au passage la ligne directrice du récit. Nous connaissons désormais Nox (qui se révèle de plus en plus), ses ami·es et ses ennemi·es ; nous connaissons la Cité. Alors place à un développement des choses mais aussi à des prises de décisions qui, à n'en pas douter, promettent pas mal de rebondissements – rebondissements qui parsèment déjà les chapitres. Surtout, il y a une montée en tension assez épatante pour un final incroyable.

Si vous appréciez la fantasy (un peu, beaucoup ou passionnément) et que ce n'est pas déjà fait, je vous invite grandement à lire Capitale du Sud de Chamanadjian ; il n'y a que du bon ! de prime abord, le récit peut sembler assez classique mais il s'avère finalement original et est emporté par un héros attachant.
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Beaucoup de saveur dans le style d'écriture de G. Chamadjian, et l'histoire ne manque pas de rebondissements. C'est embêtant de devoir écrire plus de deux cent cinquante caractères, d'autant plus qu'à mon goût, beaucoup d'auteurs contemporains pourraient être moins prolifiques en mots dans leur manière de raconter, ce qui rendrait leur texte plus juste.

Bienvenue dans la Cité, mégalopole du Sud où nous suivons Nox un jeune commis d'épicerie qui est également membre de l'un des Clans les plus important.

Nox est un jeune homme curieux au passé flou dont les pas nous guident au travers des ruelles chaudes et colorées de la cité. Recueilli enfant par le Duc de Caouane il se retrouve projeter au coeur des enjeux politiques de son clan. Parallèlement il tente d'en apprendre le plus possible sur l'histoire de la cité et surtout de la cité-miroir dans laquelle il se retrouve suite à l'acquisition d'un mystérieux livre de poésie.

J'avoue qu'au début de la lecture il faut s'accrocher car on se sent un peu dépassés par le monde politique du roman qui nous est livré de manière très condensé. le style d'écriture est lui aussi un peu particulier, utilisant un vocabulaire assez inhabituel mais je trouve que l'on s'y fait bien et que ça contribue à se plonger dans l'ambiance de la cité.

C'est un livre qui, de par ses descriptions, nous fait voyager dans des ruelles ensoleillées et pleines de vie. Parfait pour les jours de grisaille !

Avis très mitigé, l'univers décrit est très complexe, parfois même un peu trop, j'étais très souvent perdue et c'est ce qui m'a bien souvent découragé à lire. J'ai eu du mal à rentrer dedans, et pourtant l'idée me semblait intéressante .. La cité est tellement complexe , la pointe de fantastique est peut être trop légère pour appréhender la géographie et la structure même de la cité et de ses distances, trop peu de fantasy a mon goût pour lacher prise sur le rationnel du temps de marche qu'il doit y avoir pour que tout ce beau monde puisse rentrer dans cette surface et pour que les rues , les escaliers par dizaines également.
Malgré quelques point négatifs , je reste attiré par l'histoire, ce côté médiéval fantasy que j'apprécie. Je vais par la suite lire le tome 1 de la capitale du nord afin d'avoir la suite complémentaire. J'ai envie d'en savoir plus , je veux découvrir ce qu'il arrive à tous et ce qu'il en est du nihilo ..
A suivre !

« J'aurais pu parcourir ces pavés presque les yeux fermés, juste en ressentant le Cité sous mes pas. »

Il s'agit là du tout premier roman que je lis de cette maison d'édition et je dois dire que ça a été une belle découverte. La plume de l'auteur est fluide et poétique.

Architecture, commerces, métiers, styles de vie, paysages... de nombreuses descriptions nous permettent de nous projeter dans ce bel univers qu'est Gémina grâce à la déambulation de Nox dans la Cité. Cet univers est très riche et le pouvoir est divisé entre de nombreuses maisons portant toute le nom d'un animal. Il s'agit d'un premier tome plutôt introductif, l'action met un certain temps à se lancer.

Concernant les personnages, mes avis divergent complètement. J'apprécie énormément le personnage de Nox et j'espère qu'il pourra mettre en pratique l'apprentissage qu'il suit dans ce premier tome. Daphné, quant à elle, est un personnage plutôt insupportable mais qui m'intrigue beaucoup. Quant à Servaint, je n'ai pas pu me le voir du début à la fin.

C'était une lecture agréable mais, cependant, je trouve que l'aspect politique est beaucoup trop présent dans ce roman, tandis que le coté surnaturel et magique n'est que très peu exploité. Nous ne découvrons quasiment rien sur la cité-miroir et les créatures qui l'habite, ainsi que le lien qui unit Nox à cette cité. Ces passages là sont survolés et je suis un peu déçu de cet aspect là. J'espère vraiment en découvrir plus dans le tome 2.

A l'heure où arrive le second tome, très attendu pour ma part, petit retour sur ce premier opus. Guillaume Chamanadjian est un excellent conteur. Son récit mêle habilement les scènes de vie quotidienne, les complots politiques et une dimension fantastique qui donne le frisson. Les personnages ont une réelle épaisseur et l'équilibre masculin/féminin est très appréciable. Enfin le rythme soutenu des actions donne un vrai plaisir de lecture. Quelle bonne idée ce récit pluriel! même si je redoute un peu l'attente entre la publication de chaque tome.

Et bien voilà, dernière page tournée et le teasing de la fin ne laisse qu'un seul goût dans la bouche, ce petit goût qui vous donne envie d'en reprendre et qui va rendre la sortie de la suite longue à attendre.
Vous l'aurez compris, j'ai aimé, même beaucoup aimé. Pourquoi ai-je aimé ? Car j'ai été surpris. Et faire naître des émotions en lisant des pages est le témoignage de la qualité.
Pour être plus précis, plantons le décor histoire de mettre un peu l'eau à la bouche des incertains.
J'ai acheté ce livre en grand amateur de fantasy et je m'attendais à trouvé les lieux communs du genre. Grossière erreur de ma part. Et pourtant j'adore les grands classiques mais sortir des sentiers battus est parfois très bon lorsque cela est bien mené et ici l'essai est transformé.
Dès le début l'auteur nous plonge dans sa ville. Elle est crédible, cohérente et surtout enivrante. L'immersion est totale, à chaque coin de rue l'odeur de la nourriture nous donne faim, les saveurs des vins sont présentes, le brouhaha de la foule, les architectures, les recoins, les personnages emblématiques… Tout est là pour nous emmener dans cette cité du Sud et quelle cité. le tout guidé par un personnage principal qui connaît la ville sur le bout des doigts.
Et l'intrigue dans tout ça ? Oui car en fantasy, du scénario est attendu. C'est une peu ce que je me languissais de lire sur le premier quart du livre. Et donc l'histoire ? C'est bien gentil de planter le décor et ensuite ? Reconnaissons toutefois que le décor est magistralement installé, même si l'auteur prends un peu de temps pou ça. Au moins nous sommes immergés.
Nox, notre guide dans cette ville, nous présente tous les personnages secondaires, qui ne sont pas si secondaires que ça car leur personnalité est vraiment présente et marquée, à telle point que nous nous attachons à eux, que nous les aimions ou pas. Ces derniers vont être les engrenages de l'histoire, une histoire d'influence, de complots, de manigances et de manipulation, de commerce, de pouvoir sommes toute. Dès lors que les premiers axes narratifs de l'intrigue se mettent en place, les surprises et rebondissements s'enchaînent avec subtilité et délectation, le tout de manière bien dosée. Une dose d'action bienvenue car elle me faisait personnellement défaut sur une bonne partie du livre mais le seconde moitié de l'oeuvre se rattrape sur ce sujet et se conclut parfaitement sur une bonne dose de drame. L'auteur ajoute à cela une pincée de mystère qui entoure le personnage principal et voila que la recette prend merveilleusement bien.
Alors merci à l'auteur, et foncez si vous aimez ce type d'intrigue. Nous partis sur 2 trilogies qui sont prometteuses de part leur concept.

Il y a des livres que l'on lit suite à des conseils, d'autres parce qu'ils nous ont été offerts, certains que l'on choisit car ils font partie des livres qu'il faut avoir lus, puis il y a les livres qui au détour d'un site, au détour d'une librairie vous font de l'oeil et que l'on prend sans même avoir prêté attention à la quatrième de couverture.
Ce premier tome de la trilogie « Capitale du Sud » fait donc partie de cette catégorie, une lecture activée peut-être par le titre ou l'illustration ou encore ce que je crois être sa thématique.
J'entame donc la lecture sans aucune connaissance de ce que je vais y trouver, si ce n'est que je pense avoir affaire à un roman de science-fiction alors que c'est un livre de fantasy.
La lecture est de suite facile, fluide, prenante, immersive. Les présentations avec Nox, le narrateur du livre sont brutales, intrigantes et peu ragoûtantes même au départ.
C'est donc l'histoire de Nohamux, dit Nox, commis du Saint Vivant, traiteur très prisé du quartier de la Coanne. Nox est aussi un protégé du duc Servain du clan des Tortues, clan en pleine ascension dans la hiérarchie des pouvoirs qui coexistent et luttent, dans cette grande ville de Gemina.
Nox est sensible au rythme de la ville, il aime être en contact avec les autres et fait son travail de commis à merveille.
Nous voilà baignés dans une ambiance d'une ville du sud, avec ces nombreuses activités en extérieur bouillonnantes, où tout semble suivre son cours normal, jusqu'à ce que deux événements viennent bouleverser à jamais le destin de Nox : l'agression de sa soeur Daphné auprès d'une jeune fille du clan de la Jubarte et le projet fou du duc de Servain de construire un canal reliant le sud au nord de la ville.
À la lecture d'un livre de poésie, Nox va se découvrir un don bien particulier, celui de pouvoir vibrer entièrement au rythme de la ville et d'être en mesure de modifier ce rythme afin de se retrouver dans le Nihilo, un espace/temps différents, déroutant, angoissant.
Nox, qui est une personne sensible et qui ne supporte pas vraiment l'injustice, va être témoin et acteur impuissant d'un conflit meurtrier opposant le clan Servain, qui cherche coûte que coûte à faire avancer son projet de canal, avec les clans totalement réfractaires à cette construction.
Tout conflit, toute violence perpétuée autour de nous, nous amènera à faire des choix aux conséquences irrémédiables, et ce premier tome de « Capitale du Sud » nous embarque dans les convulsions de ces changements bouleversants.
Je me suis laissé prendre par le style de Guillaume Chamanadjian, envoûté par les personnages, l'histoire et le rythme du livre. Je suis entré sans prendre garde dans l'histoire et me suis senti, moi aussi, totalement aspiré dans un espace temps différent, dans une expérience passionnante qui bien entendu me mènera à lire les tomes suivant de l'histoire, ainsi que la trilogie parallèle qui conte le destin de « Capitale du Nord ».