La malédiction de Venise

Plongée dans les mystères de Venise de la fin du 19ème.

Elena, jeune infirmière américaine, est envoyée par son père à Venise pour soigner un riche malade victime d'une agression, Samuel Farber. le père d'Elena dirige un asile, Glen Écho, près de New York, où sa fille à commis une erreur risquant de mener sa famille à la ruine et de faire perdre toute crédibilité à son père. Les parents de Samuel Farber ont passé un accord visant à le réhabiliter, sous réserve qu'Elena parvienne à soigner leur fils.
En arrivant à Venise, le palais de la famille Basilio, qui accueille Samuel pour sa convalescence, ne correspond pas du tout à ce qu'on peut attendre d'un palais vénitien. En effet, il est en ruine, sombre et froid, et une atmosphère pesante y règne. Ses occupants ne sont pas des plus accueillants à l'arrivée de la jeune femme, ce qui accentue son mal être. Quant à son patient, l'infirmière ne s'attendait pas à se trouver face à un homme en proie à des hallucinations le rendant parfois violent et imprévisible. La folie est elle l'explication de l'état de son patient ou autre chose de plus mystérieux contribue t'il à détériorer la santé mentale de Samuel ?

Même si ce roman présente quelques longueurs et répétitions, celles-ci contribuent à refléter l'atmosphère oppressante subie par l'héroïne. Les multiples descriptions du palais et de Venise permettent au lecteur de se laisser emporter facilement dans l'histoire. L'ambivalence de certains personnages renforcent le mystère.
J'ai beaucoup apprécié mon immersion au coeur des secrets du palais Basilio.

Ah, Venise, ses gondoles, ses canaux, ses palais...on pourrait s'attendre à un cadre idyllique mais, quand on découvre le palais, en ruines, on se doute que l'ambiance sera tout autre. Et on se demande vraiment où notre jeune Elena met les pieds.
Dans ce roman, Meghan Chance tisse une atmosphère très sombre, mystérieuse dans ce palazzo. On a ce sentiment que la situation peut basculer à tout moment. Les excès de violence de Samuel se font plus fréquents, plus forts et on doute que seule sa maladie soit à l'origine du mal. Et comme Elena, on pressent une explication mais on ne peut croire à l'origine de ces maux tellement cela paraît irréel...
L'arrivée de Néro, l'ami et propriétaire des lieux, vient aussi jeter le trouble. Elena est tiraillée entre sa jeunesse (on pourrait même parler de naïveté parfois), son éducation, sa famille et ses engagements (son côté petit soldat qui veut respecter la demande de son père et expier ses fautes), ses sentiments.
Je pensais rentrer dans un triangle amoureux et je craignais que la lecture bascule dans la romance. Mais Meghan Chance axe plus le récit, selon moi, sur l'émancipation, le désir d'Elena et surtout ce mystère qui entoure le palais. Ce palais qui, a lui seul, est aussi un personnage central de cette intrigue. Bref, vous l'aurez compris, une lecture envoûtante, un trio complexe et une atmosphère pesante: n'hésitez plus à partir à la découverte de la serenissima!

A la fin du 19 ème siècle, Elena Spira jeune infirmière Américaine est envoyée à Venise pour sauver l'honneur de sa famille suite à une grave erreur qu'elle à commise .
Elle a pour mission de remettre sur pied un patient nommé Samuel, riche héritier qui à la suite d'un accident et malade ne peut se marier en l'état.
En effet en plus de ses blessures physiques elle va découvrir qu'il n'est plus tout à fait lui même.


Alors hébergés dans le Palazzo de la famille Basilio loin des palais Vénitiens qu'elle s'était imaginée elle va être en proie à de macabres découvertes et des rencontres toutes plus surprenantes les unes que les autres.

Lien : https://www.mllebookslover.c..

Aimes-tu les romans d'ambiance? Tu sais, ces livres à l'ambiance oppressante? Ceux où tu es mal à l'aise? Où l'histoire passe presque derrière l'atmosphère décrite? Je sais que soit le lecteur aime, soit il n'aime pas. En gros, ça passe ou ça casse comme on dit. J'ai envie de te dire que pour moi, ça passe si le décorum et le milieu sont particuliers et nourrissent l'imaginaire, ça casse si le lecteur a besoin d'ambiance et surtout d'action. Je ne vais pas te mentir, le nouveau roman publié par les éditions Faubourg-Marigny est un roman d'ambianc. L'action n'est pas au coeur de cette lecture. Cependant, fan d'atmosphères mystérieuses et glaçantes agrémentées par un peu de fantastique et beaucoup de romance, tu te dois de lire "La malédiction de Venise" de Megan Chance. Une fois la dernière page tournée, tu ne verras plus jamais la ville des amoureux avec le même regard. D'abord parce que tu découvriras Venise comme elle devait être en 1884... Ensuite, tu comprendras qu'à cette époque, la ville état sale et en état de délabrement. Les pallazo étaient vétustes pour la plupart. Venise n'était pas encore sous les feux des projecteurs touristiques du vingtième siècle. Pour ce nouveau roman traduit en français, Megan Chance a choisi de nous plonger dans une ville bien loin des clichés habituels. Lorsque tu regardes la magnifique couverture de ce roman, tu y trouves la froideur de l'intrigue et du lieu. La touche rouge pleine de passion te fait comprendre qu'au-delà de la malédiction, Venise tient quand même certaines promesses du fantasme amoureux. Ambiance? Ame de la ville? Dans "La malédiction de Venise", Megan Chance retrouve un thème déjà présent dans "Le chant de la vengeance": la folie. En 1884, toutes les maladies sont loin d'être diagnostiquées et connues comme elles le sont aujourd'hui. Un malade souffrant de troubles neurologiques peut être considéré comme fou. Après avoir porté atteinte à l'honneur de sa famille, Elena Spira est envoyé par son père, médecin dans une institution psychiatrique aux idées progressistes, à Venise. Elle doit y retrouver le jeune Samuel Farber, héritier d'une riche famille dont l'état de santé est préoccupant. Sa mission? le remettre sur pied et le renvoyer aux Etats-Unis afin d'y convoler en juste noce. Arrivée sur place, Elena comprend très rapidement que Samuel est aussi mal en point que le palazzo qui les accueille. L'endroit tombe en ruine. L'ambiance et l'accueil y sont glacials. Samuel a un comportement étrange. Il est en proie à des visions et a des accès de violences. Elena se sent observées constamment. le lieu semble hanté par de nombreux secrets. Pas simple dans un tel environnement de remplir sa mission. "La malédiction de Venise" est une lecture idéale en cette période. Février est le mois du carnaval mais aussi de la fête des amoureux et du froid hivernal. L'ambiance de ce roman en fait une force. Un malaise s'est insufflé en moi dès les premiers chapitres. J'ai aimé découvrir Venise sous la brume glaciale. J'ai aimé les mystères du palais...même si ils étaient un peu trop évidents. J'ai surtout adoré retrouver la plume de Megan Chance. J'ai trouvé son écriture moins fluide que pour "Le chant de la vengeance". Serait-ce lié à la traduction? Il faut noter que ce livre tient énormément de la romance. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne autant de place dans le récit. Elena est un personnage un peu fade du coup. Cependant, il est important de bien contextualiser son comportement. Elena se comporte comme une jeune fille de son époque. Par moment, son comportement niais m'a un peu gonflé. Me rappeler son époque m'a aidé à la trouver moins cruche (Lol). Ce roman démarre super bien. La mise en place est un peu longue. Pour apprécier cette lecture, il faut accepter cette longueur et la petite touche gothique... Si tu aimes les romans d'ambiance à la Kate Morton, je pense que tu peux te lancer les yeux fermés. Qu'en penses-tu?
Lien : https://lire1x.com/2023/02/2..

Un voyage au coeur de la Venise baroque

Qu'il me tardait de lire ce roman et de partir en Italie. Voilà le livre refermé, lu ; je peux enfin vous en parler.

Roman d'ambiance, ce livre nous emmène à Venise, au milieu des palais sombres et lugubres, aux coins des rues brumeuses et gothiques. J'ai adoré cette atmosphère! Dès les premières pages débutées, je n'avais qu'une envie : prendre un billet d'avion pour me rendre sur la piazza San Marco.
Derrière ces rues ténébreuses et froides, il y a la Casa Basilio où Elena Spira séjourne pour soigner Samuel Farber. A peine arrivée, des événements étranges surgissent et le comportement de son malade est lui aussi singulier.
Pourquoi Samuel chante-t-il ses chansons ? Pourquoi semble-t-il toujours dans cet état soporifique ?
Elena parviendra-t-elle à le guérir de ce mal mystérieux?

Qu'en ai-je pensé ? A vrai dire, j'ai trouvé que l'intrigue trainait en longueur parfois, que certains passages étaient redondants. Cela étant dit, j'ai vraiment beaucoup apprécié l'ambiance, l'atmosphère, l'époque. C'est selon moi, le point fort du roman qui tapisse un décor parfaitement gothique et sombre. On sort peu de la Casa Basilio puisque tout tourne autour d'Elena et Samuel ce qui confère au roman une sensation d'oppression, d'enfermement, on déambule surtout au sein de ce vieux palais délabré ; et pourtant j'ai eu cette sensation d'avoir voyagé à Venise. Paradoxal non ?

Quant aux personnages ? Que dire ? Elena n'est pas médecin, c'est elle qui va prendre en charge Samuel avec des pratiques médicales moins conventionnelles et c'est toujours intriguant d'observer la façon de faire selon les époques. C'est une jeune femme courageuse, soumise aux coutumes de l'époque avec un mariage programmé par son père ; mariage auquel elle aimerait se soustraire. Je l'ai trouvé assez attachante alors que Samuel et les autres habitants de la maison étaient plutôt agaçants.

Un moment de lecture assez agréable néanmoins, qui saura ravir les fans de romans historiques et de secrets de famille.

La malédiction de Venise


La couverture de ce roman est sublime.
Pourtant, c'est au coeur une Venise brumeuse et inondée qu'Elena Spira se rend à bord d'une gondole vers la Casa Basilio. Un palazzo complètement délabré, en ruine et menaçant, bien loin de ce qu'elle avait imaginé.

Elena est infirmière et a été envoyée en Italie après une grave erreur, afin de sauver sa famille. Elle est ici pour s'occuper d'un riche malade, Samuel Farber.

La malédiction de Venise est un roman mystérieux, dans lequel les personnages sont antipathiques, d'où surviennent de sombres démons, à la frontière de la folie.

L'évolution de la violence est palpable, rendant l'atmosphère oppressante et sombre.

L'intrigue est lente et peut plonger le lecteur dans une attente interminable, à l'image de ce champ de ruines et de désolation faisant ressortir le charme gothique du roman.

Vous laisserez-vous tenter par cette atmosphère bien maîtrisée, au coeur d'un roman dérangeant, d'où vous ne serez pas entièrement en capacité de maîtriser le réel de la folie ?

De mon côté, se sera une lecture en demi-teinte, à l'ambiance sombre et plaisante, mais où le poids des longueurs l'aura finalement emporté.

J'avais adoré lire le roman précédent de cette autrice alors j'ai sauté sur celui-là ! J'ai été complètement séduite par cette lecture qui m'a fait voyager e découvrir un Venise à l'ambiance gothique, sombre et mystérieuse.

Nous rencontrons Elena qui suite à faux pas, se retrouve à devoir quitter les Etats-Unis pour Venise dans l'optique de prendre soin d'un malade, un certain Samuel dans une demeure pour le moins étrange. Loin de ce qu'elle imaginait, Elena va se rendre compte du cas étrange de Samuel. Ce dernier est pris d'hallucinations qui le rendent violent.

Les personnages sont travaillés autant les principaux que les secondaires donnant une véritable plus value au roman. le mystère autour de ces derniers est présent tout le long et je n'ai cessé de me demander quel secret ils pouvaient bien garder. Nous allons suivre son évolution tout au long de la lecture. le passé autour d'Elena se dévoilant au fur et à mesure, cela rend l'histoire encore plus prenante. La relation entre les personnages est malsaine en accord avec toute l'atmosphère qui se dégage du roman.

Côté écriture, j'ai adoré retrouver l'écriture immersive et fluide de l'autrice. Elle nous mène rondement bien en bâteau. Les pages défilent et le tension monte crescendo jusqu'à la révélation finale.

La demeure en décrépitude, la froideur et la moiteur de ses pièces y est décrite comme un personnage à part entière et favorise cette ambiance angoissante et lugubre.

L'autrice joue avec nous et ce que l'on pense : y a-t-il une présence paranormale ? Samuel est-il fou ? le mystère reste donc entier jusqu'à la révélation finale. Bien que je me sois doutée de certaines choses, j'ai pris grand plaisir à tenter de découvrir la vérité aux côtés d'Elena.

Malgré quelques petites longueurs et répétitions j'ai tout de même passé un excellent moment lecture où je me suis complètement laissée prendre au jeu..
Une lecture idéale par temps pluvieux, un jour d'automne. Un roman sombre mais addictif.

PS : la légende raconte que j'attends toujours la pluie et l'automne.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Un livre parfait pour cette époque de l'année ! L'ambiance est sombre, énigmatique, et souvent franchement glaciale !
L'histoire se passe à Venise, mais à la fin de l'automne 1884, une période de l'année où l'humidité remonte des canaux, où le soleil est beaucoup moins présent et où il peine à réchauffer l'atmosphère. Et l'autrice nous plonge avec brio dans cette ambiance angoissante.
Les personnages ont tous une double facette, aucun n'est tout blanc ou tout noir, et ils nous poussent à remettre en question nos certitudes à tout bout de champ : j'adore !
L'histoire en elle-même m'a aussi beaucoup plu : autant la période de l'Hiistoire dans cette Italie que je connais tres peu, que cette touche de surnaturel, distillée au compte-goutte.
Une lecture que j'ai énormément appréciée, et qui me donne envie de découvrir les autres livres de l'autrice !

Attirée par la couverture, le résumé et le lieu où se déroulait l'intrigue, j'ai immédiatement été happée par ce livre. J'y ai retrouvé, dans les mots de l'auteur, un charme délicieusement suranné à la "Wilkie Collins" ainsi que l'ambiance suffocante de sombres couloirs d'un palais vénitien, atmosphère pleine de mystère et de surnaturel. Et puis, au fil des pages... Et puis, la magie n'opère plus... le dénouement est devenu prévisible au possible, les décors s'effritent, les personnages s'étiolent et une histoire qui part en lambeaux...

Elena, aide soignante, est envoyée à la cité des doges pour tenter de soigner Samuel, atteint d'épilepsie. Alors qu'elle rêve de palazzo et d'art, elle se retrouve cloîtrée dans une villa délabrée, vacillant au gré des courants d'air. Dépitée, elle étouffe ses envies pour se consacrer à sa tâche. Mais très vite un doute l'assaille : son patient est-il atteint de folie ou est-il hanté par un fantôme?

La première moitié du roman m'a plongé dans une ambiance pesante et mystérieuse, où la tristesse et la mélancolie exsudent des murs de la villa. L'humidité qui imprègne chaque pièce se fait pesante et rend l'attente lourde et étouffante : que va-t-il se passer? Quand est-ce que la prochaine crise aura lieu? Et alors que l'impatience et la tension commencent à atteindre leur pic, la deuxième moitié arrive et apporte un nouveau souffle au récit. L'aiguille du temps, jusque là figée, se remet en branle : les passions se réveillent, les masques tombent, et les rêveries sont plus prégnantes.

Si vous êtes amateur.ices du genre, je ne peux que vous dire de vous laisser tenter! Aux autres… si vous n'êtes pas fan des « longueurs » et des rythmes lents, vous risquez peut être de passer à côté. Quant à moi… c'est tout ce que j'aime! J'ai donc été conquise par ce roman gothique qui avait pour toile de fond la belle Venise des années 1800!