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Chank Kuo-Li, dont on avait déjà aimé le précédent roman au titre assez proche, nous livre un polar vraiment sympathique, un peu vintage peut être, mais qui a l'élégance de ne pas trop se prendre au sérieux.

A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense.
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Point n'est besoin d'avoir lu le premier tome des enquêtes et mésaventures de Ai Li, homme de main protéiforme, et de Wu, ancien flic reconverti dans les assurances, pour apprécier le nouveau polar du Taïwanais Chang Kuo-Li, intitulé le sniper, le président et la triade. C'est un tissu d'intrigues entremêlées qui attend le lecteur dans cette histoire de tentative d'assassinat contre le président sortant du pays, à quelques jours des élections. Un stratagème de son opposant, pourtant en tête des sondages ou un coup monté, imaginé pour renverser la tendance en faveur de l'élu ? Peu importe, au fond, car c'est dans le marigot de la politique et de la pègre que s'insinue voluptueusement le roman, multipliant les personnages, au risque d'en perdre son mandarin. Même en s'égarant parfois dans ses entrelacs, le livre se révèle gouleyant à souhait, dans un style direct et truculent d'où l'humour n'est jamais absent. le récit se dévore d'autant plus qu'il est riche en descriptions de spécialités locales. A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense, propose un voyage agité et pittoresque dans le petit État insulaire, situé à seulement 180 km de l'inquiétante Chine.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Il y a de ça quasiment un an, je vous promettais ici même de me jeter sur le tome 2 des (més)aventures d'Ai Li sitôt sa parution en poche. Puisque vous lisez ces lignes, vous l'avez compris, j'ai tenu parole ^^

Petit avertissement préalable : au vu des connexions entre les personnages et des très nombreuses références au tome précédent, il est très fortement recommandé de lire ou relire celui-ci avant d'entamer cette suite, ou vous risquez de ne pas tout comprendre. Impossible également d'en parler sans spoiler des éléments du premier livre.

Dans la vraie vie, presque un an a passé depuis la fin du premier tome. Il en va de même dans le livre : Wu est désormais enquêteur d'assurances, Ai Li vit de son wok en travaillant au noir, mais ne rêve que de retrouver Bébé qui, on ne sait pas trop comment, a survécu. Crédibilité : moyen-bof, mais Ai Li en ayant déjà assez gros sur la conscience comme ça, en plus de se retrouver à nouveau piégé dans un micmac politique qui le dépasse de très loin, on ne va pas lui refuser un peu d'espoir, si ? Il en a bien besoin, le pauvre, puisque cette fois, il risque encore plus gros. Après la politique internationale, "bienvenue" dans le milieu de la politique locale, dominée par les coups bas et la corruption.

L'intrigue du premier volet était certes compliquée, mais bien ficelée et surtout fluide. Cette fois, ne reste que le côté compliqué, avec de nombreuses institutions aux noms très proches, une narration hachée qui passe d'une scène et d'un groupe de personnages à l'autre, demandant un certain effort mental pour réussir à replacer qui est qui, sans oublier les passages en infiltration/déguisement où on ne capte carrément pas ce qui se passe, comme si on vivait le truc du point de vue des flics en filature complètement largués. Pour autant, niveau action, si l'on a droit à quelques scènes pleines de tension, on ne retrouve hélas pas le sentiment de danger constant du tome précédent. Quant au mystère, il est inexistant : tout le monde, lectorat comme personnages, comprend très vite ce qu'il s'est réellement passé. le véritable intérêt, c'est bel et bien si et surtout comment Ai Li va pouvoir se dépêtrer de ce merdier, aidé par Wu qui n'est plus policier, Lu/Crâne d'oeuf, monté en grade et beaucoup plus présent au sein du récit, et bien sûr Bébé. A ce sujet, sa guérison miraculeuse et l'aspect romance ne sont pas les plus réussis, c'est dommage, car à certains moments, on sent vraiment tout le potentiel de sa complicité avec Ai Li, en plus d'un caractère bien trempé. Sans aller jusqu'à demander du romantic suspense, un meilleur traitement de ce qui prend tout de même une part importante dans l'intrigue (et pour Ai Li) n'en aurait rendu l'histoire que meilleure !

Si l'on appréciera de retrouver Ai Li dans ce qui constitue actuellement une bonne conclusion aux deux tomes (sans pour autant fermer définitivement la porte à une éventuelle suite), impossible d'en vouloir à ceux qui auront abandonné le train en marche, tant l'ambiance y est radicalement différente et la plume moins digeste à lire. Un thriller sympa, mais hélas en dessous de son aîné.
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Le premier tome était une vraie découverte. Taïwan vue de l'intérieur, le conflit avec le grand voisin frère qu'est la Chine expliqué aux occidentaux en quelque sorte.
Là, je me suis ennuyée. Trop de descriptions des armes, une impression de faire du sur place et quelques invraissemblances ont eu raison de moi. Je ne lirai pas la suite.
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Je ne sais pas si c'est le roman qui m'a perdu ou l'inverse en tout cas à la page 157, j'ai abandonné.
Je n'y comprenais plus rien, c'était le salmigondis dans ma petite tête.
Mais qui c'est celui-là déjà ?
Et pourquoi il en parle ?
Et comment il a fait pour trouver cet indice ?
Et les conversations téléphoniques où le lecteur est censé savoir qui parle à qui.
J'avais pourtant beaucoup apprécié son premier roman "Le sniper, son wok et son fusil".
Pour une initiation au polar taïwanais, c'était réussi
Je retrouve le même humour, le même goût pour les plats taïwanais (Mmm... le riz au porc braisé sauce soja !).
Mais là, pourtant, j'ai bloqué.
Je crois aussi que j'ai réservé trop de livres en bibliothèque et qu'il sont tous arrivés pratiquement en même temps. Il faudrait que je me calme !
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C'est un délice et incroyablement original. Sur fond de tentative d'assassinat et d'élection présidentielle, c'est un kaléidoscope d'intrigues. Je suis admiratif devant cet enchevêtrement de petites et grandes aventures, de personnages, de vécus, tellement bien conçu que l'on peut refermer le livre en ayant l'impression de contempler un puzzle splendide qui a pris forme. C'est libre, foisonnant, du burlesque au cocasse, avec humour ou profonde tendresse.
La lecture m'a demandé un peu d'exigence pour bien suivre la trame politique taïwanaise, cela a été un vrai plaisir. Chapeau l'auteur et le traducteur.
J'associe ce livre (et son tome 1) à des bonbons acidulés au citron ou à l'orange, je ne sais pas pourquoi. le pétillant qui se mélange à la nostalgie peut-être.
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Si vous aimez les polars « exotiques », alors ceux de l'auteur taïwanais Chang Kuo-Li devraient vous satisfaire. Celui-ci, le second traduit aux éditions Gallimard/Folio après le sniper, son wok et son fusil. On y retrouve les personnages du premier opus qu'il convient donc de lire en priorité, comme Ai Li dit Alex, un ancien sniper des forces spéciales et ex-légionnaire désormais consacré à la cuisine, l'ancien chef de la police le superintendant Wu, le sous-directeur actuel Lu dit « crâne d'oeuf ». Si on ajoute à cela la mafia locale, les vieux chefs de triade avides de pouvoir, deux candidats à l'élection présidentielle qui sont prêts à en découdre, des pots de vins à gogo, une tentative de meurtre sur le président sortant, des snipers à tout-va, on obtient ce roman que l'on pourrait qualifier de James Bond abandonnant le Martini-Vodka pour le Thé aux perles. Il nous avait habitué à une chasse à l'homme dans le premier, il récidive ici, toujours avec le même sens du rythme, de l'humour, et parfois de l'absurde qui semble être sa marque d'écriture. Depuis quelques années déjà, la branche policier de Folio nous offre des polars venus d'autres contrées, je pense à l'Afrique du Sud avec Deon Meyer, l'Inde avec Abir Mukherjee, la Norvège avec Jo Nesbø, mais il y en a d'autres. Il faut compter aussi sur Chang Kuo-Li et son sympathique ex-sniper spécialiste du riz gluant qu'il me tarde de retrouver.
Je remercie les Éditions Folio pour leur confiance.
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J'avais apprécié le premier volume de la série, "Le sniper, son wok et son fusil", et je n'ai donc guère hésité à lire ce second tome, qui fait revenir des personnages qui sont cette fois impliqués dans une tentative d'assassinat du président, dans les derniers jours d'une campagne électorale.

Autant l'avouer, il s'agit ici d'une vraie déception. L'histoire n'est pas toujours lisible (pour de mauvaises raisons), les personnages ne prennent pas d'épaisseur (notamment Ai Li, qui a presque gagné en fadeur), et les 80 dernières pages sont quelque peu anticlimatiques. On ne retrouve même presque plus de l'ambiance culinaire qui baignait le premier volume, sauf dans le premier tiers de l'ouvrage.

Reste quelques affrontements bien menés entre snipers, un inspecteur Wu toujours aussi plaisant, et quelques dialogues bien conduits. Toutefois, clairement, l'auteur s'est un peu perdu en chemin cette fois-ci.
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