AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Marteau sans maître, suivi de 'Moulin premier' (13)

A l'horizon remarquable

Les grands chemins
Dorment à l'ombre de ses mains

Elle marche au supplice
Demain
Comme une traînée de poudre.
Commenter  J’apprécie          180
.
Commune présence

Tu es pressé d’écrire
Comme si tu étais en retard sur la vie
S’il en est ainsi, fais cortège à tes sources
Hâte-toi
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
Effectivement tu est en retard sur la vie
La vie inexprimable
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et les choses
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci (…)
Commenter  J’apprécie          110
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rebellion de bienfaisance.
Commenter  J’apprécie          50
L'ORACLE DU GRAND ORANGER

L'homme qui emporte l'évidence sur ses épaules
Garde le souvenir des vagues dans les entrepôts de sel.
Commenter  J’apprécie          40
La vase sur la peau des reins, le gravier sur le nerf optique, tolérance et contenance. Absolue aridité, tu as absorbé toute la mémoire individuelle en la traversant. Tu t'es établie dans le voisinage des fontaines, autour de la couque, ce guêpier. Tu rumines. Tu t'orientes. Souveraine et mère d'un grand muet, l'homme te voit dans son rasoir, la compensation de sa disgrâce, d'une dynastie essentielle.

Commenter  J’apprécie          40
La poésie est pourrie d’épileurs de chenilles, de rétameurs d’échos, de laitiers caressants, de minaudiers fourbus, de visages qui trafiquent du sacré, d’acteurs de fétides métaphores, etc.
Il serait sain d’incinérer sans retard ces artistes.
Commenter  J’apprécie          40
L’ORACLE DU GRAND ORANGER
L’homme qui emporte l’évidence sur ses épaules
Garde le souvenir des vagues dans les entrepôts de sel.
Commenter  J’apprécie          30
POSSIBLE

Dès qu’il en eut la certitude
À coup de serrements de gorge
Il facilita la parole

Elle jouait sur les illustrés à quatre sous

Il parla comme on tue
Le fauve
Ou la pitié

Ses doigts touchèrent l’autre rive

Mais le ciel bascula
Si vite
Que l’aigle sur la montagne
Eut la tête tranchée.
Commenter  J’apprécie          30
Voici l’écumeur de mémoire
La vapeur des flaques mineures
Entouré de linges fumants
Etoile rose et rose blanche
Ô caresses savantes, ô lèvres inutiles !
Commenter  J’apprécie          20
LES SOLEILS CHANTEURS
Les disparitions inexplicables
Les accidents imprévisibles
Les malheurs un peu gros
Les catastrophes de tout ordre
Les cataclysmes qui noient et qui carbonisent
Le suicide considéré comme un crime
Les dégénérés intraitables
Ceux qui s’entourent la tête d’un tablier de forgeron
Les naïfs de première grandeur
Ceux qui descendent le cercueil de leur mère au fond d’un puits
Les cerveaux incultes
Les cervelles de cuir
Ceux qui hivernent à l’hôpital et que leur linge éclaté enivre encore
La mauve des prisons
L’ortie des prisons
La pariétaire des prisons
Le figuier allaiteur de ruines
Les silencieux incurables
Ceux qui canalisent l’écume du monde souterrain
Les amoureux dans l’extase
Les poètes terrassiers
Les magiciens à l’épi
Règnent température clémente autour des fauves embaumeurs de travail.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (85) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

    Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

    Paris
    Marseille
    Bruxelles
    Londres

    10 questions
    1228 lecteurs ont répondu
    Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}