AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Inspecteur Girard tome 1 sur 16
EAN : 978B09TTSMGFM
103 pages
OXYMORON Éditions (03/03/2022)
2.67/5   3 notes
Résumé :
Quand on achète, au hasard, des disques dans des bacs d’occasions, on tombe parfois sur de sacrées surprises.

C’est ce que se dit Jacques Laumier, en écoutant, gravée sur sa dernière acquisition, une étrange conversation dans laquelle un homme en menace un autre…

Sketch ? Répétition d’une saynète ?

Les intonations des personnages sonnent tellement vraies et les dialogues ne semblent pas écrits !

Troublé, Ja... >Voir plus
Que lire après Inspecteur Girard, tome 1 : Le disque qui accuseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« le disque qui accuse » est le titre d'un fascicule de 64 pages paru en 1936 dans la collection « Police et Mystère » des éditions Ferenczi.

Le récit est signé André Charpentier (1884 - 1966), un journaliste et écrivain auteurs de nombreux romans et fascicules d'aventures, policiers et même jeunesse.

« le disque qui accuse » fait apparaître, pour l'une des premières fois, un des personnages récurrents de l'auteur, l'inspecteur Girard, que l'on trouve également, dans certains récits sous l'appellation d'inspecteur Gérard et qui, ici, se trouve être encore brigadier.

Le personnage est au centre d'au moins une vingtaine de fascicules (je n'ai malheureusement pas accès à toute la bibliographie de l'auteur) et de quelques contes dans la rubrique des « Les contes des 1001 Matins » du journal le Matin dans lequel Charpentier fut rédacteur.

La passion d'un jeune employé pour la musique le pousse régulièrement, de fouiller dans les soldes de son disquaire préféré, pour y dénicher, au hasard, quelques disques à trois sous.

Intrigué par une galette sans indication, il décide d'en faire l'acquisition et, chez lui, quand il la glisse sur le phonographe, en lieu de musique, il entend un dialogue entre deux hommes, discussion enfiévrée empreinte de menaces de l'un envers l'autre.

Pensant d'abord à une blague, puis à un sketch enregistré, la qualité du son, le ton des personnages, lui font rapidement penser à une scène captée à l'insu de l'individu menaçant.

Il en fait rapidement part à son disquaire qui décide de confier le disque à un autre de ses habitués, l'inspecteur Girard.

Ce dernier, après quelques renseignements, apprend que le disque provient de la vente des biens d'un défunt banquier, retrouvé récemment suicidé d'une balle dans la tête.

Et si, à défaut de suicide, il s'agissait plutôt d'un crime ayant eu le disque pour témoin…

On retrouve, découvre (il s'agit, si ce n'est du premier titre mettant en scène le personnage, l'un des tout premiers), l'inspecteur Girard, ici brigadier Gérard (même s'il devient inspecteur le temps d'une courte appellation, les joies des relectures hâtives).

Si, dans les titres suivants, l'auteur s'ingéniait à proposer des intrigues évoluées pour le format (crime impossible, meurtre en chambre close), dans ce récit, c'est plutôt un gage de technicité et de modernité qu'il cherche à proposer.

Bien évidemment, près de 90 ans s'étant écoulés depuis l'écriture, ce qui était à l'époque moderne (enregistrer des disques soi-même) ne l'est plus du tout et l'intrigue perd beaucoup de son côté si ce n'est avant-gardiste, du moins, dans l'air du temps.

Demeure alors une histoire relativement simple, dans laquelle la part d'enquête est réduite à sa portion congrue et qui se résume plus à des courses-poursuites ou des échauffourées qu'à des investigations à la Sherlock Holmes.

Déjà dans cet épisode liminaire ou presque, le héros est totalement laissé dans le flou par l'auteur, tant du côté physique, que de l'âge, de sa situation de famille ou de sa mentalité.

Même les autres personnages sont très peu voire pas du tout décrits, ce qui n'est pas si rare dans la littérature fasciculaire, un format qui laisse peu de place aux digressions.

L'intrigue, en perdant son atout numéro 1, la technicité, devient bien moins intéressante que d'autres auxquelles sera confronté l'inspecteur Girard par la suite et il ne reste alors qu'une histoire classique, pas désagréable, mais pas envoûtante, dont l'intérêt n'est pas relevé par les particularités du héros, puisqu'il n'en a pas réellement.

Classique depuis l'histoire, jusqu'à son héros ou son style, cette aventure ne demeurera en rien dans la mémoire du lecteur sans pour autant être désagréable à suivre.

Dommage.

Au final, quand l'intrigue s'appuie sur une technicité dite moderne, elle perd beaucoup de son intérêt quand le temps a passé, ce qui est le cas pour celle-ci. Reste une histoire agréable à lire, mais qui ne se démarque pas de la plupart des récits fasciculaires policiers de son époque.
Commenter  J’apprécie          60
Moins emballée par cet inspecteur Girard (ou plutôt brigadier dans ce premier tome) et par l'histoire qui manque un peu de vraisemblance par moments... Si ce n'est pour l'emploi du gramophone dans cette enquête, ce qui me semble assez original ? Je n'ai cependant pas une vision assez complète de la littérature du genre pour dire si ça l'est réellement ou si l'idée avait déjà été émise auparavant.. Cela reste tout de même une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          151
Bonjour,

Nouvelle chronique en retour de lecture : "Inspecteur Girard : le disque qui accuse" de André Charpentier aux éditions Oxymoron.

Jacques Laumier est un passionné de musique et s'adonne à l'achat de vieux disques dont plus personne ne veut. Au détour de ses nombreuses trouvailles, il entend, gravé sur un disque, une conversation où un homme est menacé puis tué. Effrayé, il reviens au magasin faire écouter le disque au vendeur qui décide, après coup, d'en parler au Brigadier Girard. Ce dernier prend l'affaire au sérieux et va enquêter pour connaitre qui s'est fait assassiné et qui est le coupable de l'histoire.

Petite enquête de police pas assez intrigante mais plaisante à lire. L'inspecteur Girard n'est jusqu'alors que Brigadier dans ce premier tome. Je pense qu'il va prendre du grade avec les volumes suivants. Il suit la piste qui le mène sans difficulté au coupable, mais c'est quand même assez mou, on a du mal à faire la corrélation entre tous les indices qu'il arrive à mettre en avant.

J'ai trouvé que l'enregistrement du disque paraissait trop primordial et que la résolution de l'énigme devait passer par ces fameux disques, qui sont au coeur du récit. Sans eux, pas d'intrigue, même les personnages sont assez pauvres en descriptions et en action. Pas tellement de réflexion à proprement dites, beaucoup de situations où ces fameux disques passent de mains en mains sans jamais tomber dans les bonnes au bon moment. Un imbroglio qui m'a un peu fait souffler.

Ca se lit bien si on passe toutes ces incongruités. Une histoire de gentils et de méchants somme toute classique qui ne brillera pas par sa différence mais que l'on pourra néanmoins apprécier pour sa forme assez courte et concise.

Bonne lecture, amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
Commenter  J’apprécie          32

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Chez certains marchands de musique qui vendent des phonographes de toutes marques, il y a souvent une boîte de disques d'occasion : ce sont des morceaux démodés, vieilles chansons datant d'une vingtaine d'années, rengaine dont le public ne veut plus, fonds de magasins que le commerçant solde au prix le plus bas. Cependant, parfois, on fait, dans ce lot de disques défraîchis, des trouvailles heureuses, imprévues, charmantes.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : DisquesVoir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}