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Critique de Davalian


Une bonne année après la parution de L'empire du léopard, les éditions Critic remettent cela avec la parution de la piste des cendres, nouveau roman du francophone Emmanuel Chastellière se déroulant au nouveau Coronado.

Une vingtaine d'année ont passées et quelques personnages que nous avons pu croiser refont parler d'eux de manière plus au moins durable : notamment Artémis Cortellan qui captera une part non négligeable de l'intrigue. Comme le laissait entendre la quatrième de couverture, un nouveau personnage fera ici son entrée : Azel, un jeune homme balloté entre deux mondes avec un destin bien particulier.

Quelques personnages secondaires viendront étoffer la galerie des personnages : Calider, un journaliste et Zuhaitza qui apporte une petite touche féminine bienvenue. Toutefois, l'impression générale qui perdure, reste celle d'une approche utilitaire des personnages. Lorsqu'ils ne servent plus, ils sont mis de côté, avant de faire (peut-être) de nouveau parler d'eux.

La quatrième de couverture nous avait également vanté les mérites d'une guerre civile, qui ne peut que faire penser à une réécriture de la guerre d'indépendance ou de sécession. Hélas, cela n'est pas vraiment le cas, puisque le conflit ne sert que de vague toile de fond, insuffisamment exploitée avec cela.

Dans l'ensemble, le roman est long… beaucoup trop pour le programme proposé. le style est certes agréable, mais à l'image de l'intrigue : plutôt descriptif et finissant pas lasser le lecteur. Il faudra attendre le deuxième tiers de l'ouvrage pour assister à une belle surprise. Mais hélas, la dernière partie de l'ouvrage, bien qu'elle nous amène vers une direction imprévue, se révèle longue et fastidieuse, malgré des nombreuses séquences plus actives.

Cette suite qui n'en est pas vraiment une n'est hélas, pas aussi passionnante que L'empire du léopard. Dommage, car il y avait ici tant de potentiel plutôt sous-exploité…
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