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Nouvelle France, nouveaux regards et découverte d'un autre inconnu.

Croyances et fois vont se découvrir et se jauger à la lumière d'un amour impossible.

Union à découvrir et suivre dans ses méandres et tréfonds de coeur et de religion.
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Chateaubriand, où les prémices du romantisme. La lecture de ces deux oeuvres (romans ou nouvelles?) permet bien de comprendre l'inspiration qu'a pu en avoir Lamartine. Une plume souple, qui ne tombe jamais dans la redondance ou le pompeux. S'il est vrais que le thème de ces livres se révèle être un des topoï de la littérature -soit une histoire d'amour impossible et une séparation entre frère et soeur- ce thème est abordé sous un angle particulier qui est celui du rôle de la religion chrétienne dans ces relations. Chateaubriand annonce donc ce qui sera plus tard le romantisme, sans pour autant proposer deux oeuvres galvaudées.
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En 1791, alors que la situation devenait très instable en France, le (jeune) Châteaubriand a pris le large en partant aux Etats-Unis (qui étaient déjà indépendants). Il y a effectué un voyage qui l'a conduit jusqu'aux chutes du Niagara - mais pas en Louisiane, semble-t-il. Se référant à ce court séjour, il écrira plusieurs livres influencés par la théorie du "bon sauvage", dont le cadre est l'Amérique. "Atala" (1801), est l'un d'eux.
Ce bref récit met en scène deux jeunes Indiens appartenant à des tribus différentes, Chactas et Atala. La seconde sauve le premier d'une exécution; ils prennent ensemble la fuite. Tous deux sont très amoureux, mais Atala s'interdit le mariage (et a fortiori des relations sexuelles avant mariage), suite à un serment qu'elle a fait à sa mère. Les jeunes gens rencontrent un missionnaire qui est présenté ici sous le jour le plus favorable. Celui-ci suggère qu'Atala (qui est chrétienne) pourrait être déliée de son obligation de virginité, par l'Eglise elle-même. Hélas, c'est trop tard: prise dans un insupportable dilemme, la jeune fille s'est empoisonnée et meurt dans les bras de Chactas.
Dans "Atala", Châteaubriand fait la part belle à l'amour romantique et à l'authenticité des sentiments des natifs d'Amérique. L'auteur ne cherche pas le réalisme, il veut surtout faire passer sa vision des choses, qui se veut édifiante: pour s'en convaincre, il suffit de lire le trop beau discours que fait le Père Aubry à Atala (mourante), vers la fin du récit. Ainsi, Châteaubriand fait nettement l'apologie du christianisme, notamment dans ce continent où les clercs ont eu des responsabilités (lourdes) dans la maltraitance des Indiens. Par ailleurs, je suis scandalisé devant ce "serment" qui inhibe absolument la belle Atala et qui n'est pas étranger au sentiment religieux. Toutefois, il s'agit là d'une construction artificielle, bien dans le goût de l'époque et probablement très éloignée des réalités. Je note aussi une de ces coïncidences dont abusait le XVIIIème siècle et qui semblent inutiles: Chactas et Atala découvrent qu'ils sont presque frère et soeur ! Quant à la véracité du témoignage De Châteaubriand sur les paysages et les tribus du Nouveau Monde, elle peut être remise en question.
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Les mémoires d'un jeune homme parti aux Amériques et isolé du monde après une terrible histoire d'amour cachée entre lui et sa soeur, qui s'est faite nonne pour expier.
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Encore une lecture datant du lycée.
Elle avait été un peu gâchée par la place omniprésente de la religion chrétienne, par la condescendance envers les tribus "sauvages" (éducation, conversion au christianisme) et la direction tragique du récit, bien que typiques de la littérature de cette époque (romantisme).
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Ayant grandi dans d'une petite ville canadienne avec deux réserves indiennes, je trouve les romans de bon sauvage des philosophes très agaçants. Les auteurs attribuent aux sauvages les qualités qui ne l'ont pas tout en ignorant celles qu'ils possèdent. Les descriptions de leurs cultures sont aussi erronées sinon plus. Sorti en 1801, « Atala » a fait son arrivé en scène quand le genre avait fait son temps depuis longtemps. On aurait pu fort bien s'en passer.
Il faut reconnaitre pourtant que Chateaubriand a donné un élément nouveau à la recette. Dans les romans précédents le role du bon sauvage avait été de mettre en lumière les défauts de la civilisation européenne. Par contre le but d'« Atala » a été de défendre le christianisme en particulier et la culture française de l'ancien régime en générale . le contexte était donc très favourable pour « Atala. » L'Europe était en période révolutionnaire. La vieille civilisation chrétienne qui semblait avoir été supprimé en France était menacé partout ailleurs. Dans ce contexte, le public a très bien accueilli ce petit roman minable. de nos jours, « Atala » n'a plus la même pertinence; ce n'est qu'une curiosité qui date d'une époque terrible.
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Châteaubriand et l'Amérique.... le vrai romantisme. Et y a-t'il plus belle écriture?
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Dans Atala, Chateaubriant mêle souvenirs et impressions d'un voyage en Amérique, René est une fiction malgré les ressemblances entre l'auteur et le personnage principal......Pour notre plus grand bonheur......
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Je sais bien que c'est un grand classique et que la langue De Chateaubriand est merveilleuse, bla bla... Mais personnellement mes références, mes croyances et ma "cosmogonie" sont un peu trop éloignées de l'état d'esprit de cet auteur pour rentrer véritablement "en résonance" avec son oeuvre.
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Le terreau de pocahontas, danse avec les loups, voir même de cette blague qu'est avatar. Nature et passion, à lire juste avant l'appel de la forêt de jack.
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