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Citations sur L'Âme du mal (166)

Ce roman n'est dédié à personne, une histoire aussi noire ne saurait l'être
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Personne n'est à l'abri, cela peut arriver à n'importe qui, on sort du boulot, et sans même savoir que l'on a croisé la route d'un malade, on plonge dans l'horreur.
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Les adultes n'aiment pas la mort. C'était sûr. Ils préfèrent qu'elle fasse son travail assez de leur yeux impressionnables. Au delà de leur volets clos.
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Sur les conseils du site. je me suis lancé dans la lecture de mon premier Maxime Chattam. Bien m'en a pris car ce livre était excellent. Beaucoup de rythme, des rebondissements incessants, des personnages attachants, un dénouement à couper le souffle. On a l'impression que l'auteur joue avec nous et nos émotions, personnellement j'adore ça.

D'entrée, on se prend d'affection pour le sympathique et charismatique Josh Brolin. Formé par le FBI où il rêve de travailler comme profiler, le voici qui atterri dans la police de Portland. Ces connaissances des tueurs en série vont lui servir quand le Boucher de Portland s'en prend à toutes sortes de femmes. Superbe livre, je l'ai dévoré. Par contre, il faut avoir le cœur bien accroché parce que certains passages sont très violents, à la limite du gore.
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Certain individus sont capables de manipuler autrui avec un art qu'il faut bien leur reconnaître,et les tueurs en série sont,hélas ,assez souvent de cette trempe.
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La mort dérange, on ne l'aime pas et lorsqu'elle se présente on préfère toujours qu'elle s'établisse assez loin de nos yeux.
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Un criminel peut changer de mode opératoire pour améliorer le déroulement de son fantasme mais pas de signature car celle-ci est plus forte de sa raison, c'est la source même de sa motivation à tuer, il ne la contrôle pas.
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Portrait du tueur en série coupé au montage du livre:
A force de se le répéter il en est devenu sûr ; quand il parle avec quelqu’un, il s’amuse à le manipuler et en tire une grande satisfaction. En ce sens il doit aimer parler avec des personnes qu’il choisit minutieusement, des personnes qui suscite son intérêt d’une manière ou d’une autre. Et là ou l’autre pense simplement discuter, lui est en pleine rixe, il cherche à dominer, à se prouver encore et encore qu’il est meilleur. D’année en année sa frustration continue à se développer, il n’arrive pas à s’intégrer pleinement dans cette société, il vivote de petit boulot au chômage et emmagasine sa colère depuis des lustres, une colère qu’il n’a jamais apprit à libérer, lui qui a toujours été seul, qui a toujours essayé d’enfouir en lui car il ne savait pas comment extérioriser. Cet homme psychologiquement marginalisé qui a accumulé vingt ans de rage, de violence, d’amour, de frustration et de haine. Et puis vient le facteur déclencheur. Ça peut-être n’importe quoi. S’il a un travail depuis un ou deux ans et qu’il le perd subitement, ou que sa mère décède ou encore une condamnation pour vol de voiture ou autre. Quoiqu’il en soit le stress devient trop grand et à l’image d’une cocotte minute sans bouchon, la pression menace de tout faire exploser. Et il va commettre son premier crime.
Extrait du Site Internet : le Labo de Maxime Chattam
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Kate poussait un Caddie auquel Josh essayait de s’agripper comme l’un de ces gangsters qu’il avait vus à la télé monter sur le marchepied d’une antique voiture. En passant devant la longue allée de jouets, l’enfant tira sur la jupe de sa mère.
— Dis, je voudrais regarder les jouets, maman, je peux, hein, dis, je peux ?
Kate soupira. Les courses étaient toujours pour elle une corvée, déambuler sans fin entre ses rayonnages immenses, tout ça pour choisir un article parmi cent autres quasi identiques... Elle repensa à Stephen qui lui demandait de ne pas oublier de prendre de la glace et la perspective du barbecue de ce midi lui mit du baume au cœur. Les Salinger venaient déjeuner, Dayton et Molly qu’elle n’avait pas revus depuis près de deux ans étaient enfin de retour dans la région. Revigorée à cette idée, humant déjà le parfum des hamburgers en train de cuire et le plaisir de revoir ses amis d’adolescence, Kate se sentit de bonne humeur.
Josh tira de nouveau sur sa jupe dans l’attente d’une réponse. Elle allait lui reprocher d’insister quand il fit sa moue de petit enfant suppliant.
— S’il te plaît maman, promis, je regarde seulement, je reste ici...
De part et d’autre de l’allée, des chariots défilaient au ralenti comme sur une autoroute saturée aux heures de pointe.
Josh fixait sa mère de son regard implorant.
« Je ne supporte pas quand il me fait cette tête », pensa-t-elle.
N’ayant aucune envie de s’embarquer dans de quelconques réprimandes ou jérémiades qui se solderaient de toute manière par un Josh boudeur pour le reste des courses, Kate haussa les épaules. Elle avait surtout hâte d’être de retour chez elle, de s’installer tranquillement dans le petit jardin, de retrouver ses amis. « Je pourrais filer entre les rayons plus rapidement et finir la corvée des courses plus vite si je le laisse ici », pensa-t-elle.
— OK, tu peux m’attendre ici, mais je te préviens, tu ne fais pas de bêtises et tu ne bouges pas du rayon
jouets. Et je ne t’achète rien, que les choses soient claires.
Josh hocha la tête avec joie sans s’alarmer sur cette dernière phrase. C’était toujours comme ça, mais au final
il pourrait peut-être avoir un petit quelque chose, en insistant bien, quand Kate reviendrait avec un Caddie chargé et l’envie de rentrer le plus vite possible. Il commençait déjà à partir vers les figurines en plastique quand sa mère l’appela :
— Hey, super-bonhomme, tu ne fais pas un petit bisou à ta maman ?
Josh revint sur ses pas, un rictus espiègle au coin de la bouche, et embrassa Kate rapidement sur la joue, puis il s’en retourna vers les effigies de ses héros.
Kate Phillips, jeune mère d’à peine vingt-trois ans, regarda son fils s’éloigner en souriant.
Elle ne le revit jamais
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Pour qu'un homme devienne pareil monstre, il doit passer par différentes étapes, et ne se met à tuer que lorsque ses pulsions de mort deviennent trop fortes, intenables. Il tue alors selon un schéma bien précis, celui qu'il a longuement élaboré, celui-là même qu'il a tant et tant répété dans son esprit qu'il en est devenu cette obsession qui l'a amené à commettre son premier meurtre. C'est un cercle particulièrement vicieux. Et on ne peut maquiller ce schéma, c'est "sa raison" de tuer, la condition de satisfaction nécessaire pour qu'il dépasse l'horreur de ce qu'il fait et n'en considère que le plaisir qui en découle. Changer ce fantasme, cette signature, reviendrait à changer l'individu, tout ce qui l'a amené à tuer, c'est impossible.
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