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Critique de Chaplum


Maléfices est le troisième volet de la trilogie du Mal, amorcée avec L'âme du mal et qui se poursuivait dans In Tenebris avant de se clore dans ce volume. Elle met en scène Joshua Brolin, profiler au FBI avant de démissionner pour devenir détective privé et Annabel O'Donnel, inspectrice new-yorkaise. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les deux premiers tomes pour se plonger dans Maléfices, mais cela permet de connaître ce qui est arrivé aux deux enquêteurs et de comprendre les références à leur passé.

Des événements inquiétants commencent à se produire à Portland dans l'Oregon. Des araignées sont découvertes dans des endroits qui ne sont pas habituels et provoquent la paniquent, voire la mort. Un employé de l'environnement est retrouvé sans vie dans une clairière peu fréquentée avec une moue d'effroi sur le visage et une dose de venin digne d'une araignée géante dans le sang. Peu après, des femmes disparaissent pendant que leur mari dort, sans que ce dernier ne s'en aperçoive. Ces trois affaires sont-elles reliées ? Il n'en faut pas plus pour que la peur s'empare de la ville.
Le frère d'une des victimes, flic à Portland, demande à Joshua de l'aider. Annabel en visite chez son vieil ami ne peut s'empêcher de se mêler à l'enquête qui va les conduire au centre de la toile bien tissée du meurtrier.

Alors que j'avais beaucoup aimé les deux premiers volets de la trilogie du mal, je reportais toujours la lecture de celui-ci à cause de la présence des araignées. Et je ne le regrette pas, une fois de plus, car une fois entamé, impossible de lâcher ce roman. Pourtant, je dois avouer que le détail de certaines scènes au début m'ont fait frissonner et j'ai parfois eu la sensation de voir des araignées bouger dans les coins. Ce qui est drôle, c'est que je ne suis pas du tout arachnaphobe mais bon, les araignées dont on parle dans ce roman, je ne voudrais pas les croiser quand même !

J'ai pris un grand plaisir à retrouver Joshua Brolin et Annabel O'Donnel. Joshua, cet homme brut de décoffrage, au douloureux passé, qui se laisse très peu atteindre, commence ici à un peu s'ouvrir, ce qui laisse l'espoir pour un futur plus serein. Annabel, cette belle métisse, que la vie n'a pas épargnée non plus, est une excellente alter ego à Joshua dont elle est complémentaire. Même si tant l'intrigue, que les personnages, peuvent sembler classiques, ils agissent efficacement sur le lecteur qui est tenu en haleine jusqu'à la solution finale. Maxime Chattam dispose d'une solide imagination pour inventer des meurtriers ignobles et inventifs mais aussi pour écrire une succession de rebondissements qui font que, même lorsqu'on croit connaître le coupable, un nouvel élément surgit et remet tout en question. J'aime ces fins palpitantes.

Maxime Chattam vient donc contredire ce que je disais précédemment. Certains français peuvent faire du très bon américain ;-) Je dirais juste que le roman aurait gagné à être plus court mais bon, c'est peut-être un peu chicaner.
Lien : http://www.chaplum.com/malef..
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