À mesure qu'il exposait ses idées, Mandrin devenait lyrique. Une main sur le cœur, l'autre étendue devant la voûte, il adoptait l'attitude d'un ténor chantant le grand air d'un opéra. Les yeux brillants, la voix remplie d'accents triomphants, il se voyait déjà couronne en tête et le spectre en main, montant sur le trône de ce nouvel empire...