La maison sous la maison

Un grand merci à Babelio et aux éditions Sarbacane...

Dans le journal local de Barenbourg paraît une annonce bien mystérieuse. Une vielle dame donne sa maisons à la famille qui saura l'aimer et l'écouter. Juste en dessous, un numéro de téléphone. Si Vera Janvier n'a pas vu cette annonce, c'est son patron, monsieur Mirabelle, propriétaire du salon de thé, La Dînette, qui lui l'a montrée, certain que cela pourrait l'intéresser. En effet, la jeune femme galère un peu, élevant seule ses trois enfants, Pierrot, Albertine et Barnabé, dans un appartement au coeur du plus piteux quartier de Barenbourg. Mais, comme elle n'a rien à perdre, elle décide d'appeler et le rendez-vous est pris avec Fiammetta Gordes. La maisons ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans les livres et toute la famille tombe sous son charme, surtout Albertine qui pressent qu'elle détient un secret. Fiammetta, elle, sait que c'est LA famille pour la maisons. de retour chez elle, la jeune fille court annoncer la bonne nouvelle à Paulette, son pilea, heureuse d'avoir rencontré quelqu'un comme elle qui entend la Nature, et lui parle aussi. Maintenant, elle n'a qu'une hâte : découvrir ce que cache cette maisons...

En emménageant dans cette maisons (avec un S, il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe, Fiammetta ne perd pas la tête !), la famille Janvier est plus que ravie et Albertine, elle, ne se doute pas un seul instant de tous les secrets qu'elle recèle. Mais elle va bien vite découvrir ce qui se trame en dessous. La jeune adolescente discrète, effacée, diabétique et moquée (notamment par ce qui ressemble à des absences lorsqu'elle parle aux plantes et aux arbres) va, en effet, faire la rencontre de Merle et de sa famille, des habitants et des amimaux qui peuplent le sous-monde. Une aventure aussi extraordinaire qu'incroyable l'attend... Avec beaucoup d'imagination et de fantaisie, Émilie Chazerand nous fait découvrir un monde presque idyllique, avec toutefois des côtés plus sombres, essentiellement tourné vers la Nature, le respect des amimaux (et non animaux), l'écologie. Elle évoque, également, la maladie, les familles monoparentales, le harcèlement scolaire, l'entraide, l'industrialisation... Fort bien rythmé, drôle, intelligent et subtil, ce roman, à la magnifique couverture et agrémenté de quelques illustrations de Marion Arbona, est une très belle découverte, aussi touchante que surprenante. Tout est savamment dosé, les personnages très attachants et l'écriture entraînante et pimpante.
Un roman fantastique et sensible...

Lors de la masse critique jeunesse, la couverture de ce livre a toute de suite attiré mon attention. Je l'ai coché, mais je n'ai pas été sélectionné, alors je l'ai demandé dans les achats de la bibliothèque. Je peux dire que le livre est magnifique.

Tout commence par une annonce assez étrange. Une vieille dame donne sa maisons, (maison avec s à la fin) à une famille qui saurait en prendre soin. La mère d'Albertine saute sur l'occasion et finalement 'la maisons' aura de nouveaux occupants. Il y a Vera et ses trois enfants : Pierrot, Albertine et Barnabébé.
C'est Albertine, 11 ans qui est au centre du roman. Diabétique, elle ne peut aller nulle part sans son sac banane où se trouve tout le nécessaire en cas de besoin. Albertine se fait harceler à l'école, mais elle ne dit rien à personne. La petite fille a aussi le don pour parler aux plantes et cela va l'aider beaucoup dans les aventures qu'elle vivra dans la maisons où les mystères sont nombreux. Comme le titre l'indique, il y a une maison sous la maison. Il suffit d'entrer dans un des congélateurs de la cave, et un autre monde s'ouvre devant les yeux. C'est Albertine qui a le droit d'y entrer et personne d'autre.
C'est elle qui sera la nouvelle Intermédiaire entre le monde dont elle vit et le Sous-Monde. Mais être Intermédiaire, c'est connaître les règles, confronter les risques, résoudre les problèmes.
C'est un univers magique, rempli d'aventures extraordinaires où l'amitié et l'amour de la famille occupent une place importante. Les dessins sont attirants.
Ça fait du bien de retourner en enfance à travers ce livre fantaisie.
Pour les petits et les grands qui ont envie de s'évader...

Ma soeur m'a offert ce roman pour Noël et la couverture est tellement sublime et colorée que cela a guidé mon choix de lecture. Et je l'ai dévoré !

Albertine 11 ans est plutôt transparente et fragile. Elle est victime d'harcèlement, souffre de diabète mais trouve réconfort auprès de Paulette sa plante verte, avec qui elle a de grandes discussions. Dans la fratrie, les 3 frères et soeur sont issus de pères différents et un jour, leur maman solo rencontre une vieille dame qui « donne sa maisonS à la famille qui saura l'aimer, l'écouter et en prendre soin. »

Cette maison de conte pour enfants fourmille de mystères et Albertine ne tardera pas à découvrir la trappe d'accès vers le Sous-Monde. Un monde mystérieux peuplé d'étranges créatures, où les escargots sont aussi gros qu'un poney, où les fleurs et animaux parlent, où le véganisme est de rigueur et où la monnaie d'échange est le compliment ! Ce monde, à première vue idyllique, et ses nombreux trésors sont à protéger des humains cupides et possessifs et c'est le rôle que va parfaitement endosser Albertine. Elle s'apprête à vivre une aventure initiatique riche en péripéties et rebondissements. Albertine m'a d'ailleurs fait penser à la touchante Vania Strudel de « La fourmi rouge », roman de la même autrice que j'ai ADORÉ !

J'imagine aisément une suite car la fin m'a laissé sur un goût de trop peu et les larmes au bord des yeux. Un seul bémol, c'est écrit un peu petit. Même si ce n'est pas un coup de coeur, à cause de certaines longueurs, c'est un roman fantasy illustré, haut en couleurs et plein d'humour qui soulève de nombreuses thématiques comme la quête de soi, l'amour fraternel, le respect des êtres vivants (faune, flore, humains) et leur bien-être, le véganisme et le harcèlement. Un roman plein d'amour et de tendresse qui m'a mis l'eau à la bouche avec ses petites douceurs à s'en lécher les doigts !
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« Vieille dame donne sa maisons
à la famille qui saura l'aimer,
l'écouter et en prendre soin. »
Aussi étonnante que semblait cette annonce, Vera Janvier se laissa tenter. Et peu après la vie de la petite famille fut toute transformée. Surtout pour Albertine, 11 ans, timide diabétique qui devait subir les brimades et moqueries constantes d'une véritable peste et dont la seule amie et confidente était une plante verte. Voilà qu'un nouveau monde s'ouvrit à elle, juste là, sous la nouvelle maison…

Coup de coeur pour ce roman débordant de fantaisie et d'imagination qui plonge le lecteur dans un "Sous-Monde" plein de surprises, accompagné de personnages très attachants. Au travers de ce récit d'aventure très prenant, l'autrice aborde de nombreux thèmes avec humour et tendresse. Elle pointe du doigt notre relation à la nature, aux animaux, et plus généralement aux autres qui manque si souvent d'empathie et de gentillesse. Un livre qui fait du bien et que j'ai très envie de faire découvrir aux jeunes lecteurs dès 11, 12 ans.

Pour ma première lecture 2024, je suis ravie d'être tombée sur ce roman. Je remercie ainsi Babélio pour la Masse Critique.

Je connaissais Emilie Chazerand après avoir lu La fourmi rouge mais je dois dire que je n'avais pas entendu parler de ce roman. Et c'est bien dommage car ce fût une bien belle lecture.

Dans ce roman, nous allons suivre une mère un peu paumée avec ces trois enfants, Albertine, Pierrot et Barnabé ! Albertine, notre héroïne est une jeune fille qui se dit basique, moyenne. Elle est diabétique et est harcelé à l'école mais reste malgré tout quelqu'un d'extrêmement bienveillant envers les autres. Pierrot est un frère aimant envers sa soeur et son frère et c'est quelqu'un de gentil, doux et ses quelques mots couchés sur papier m'ont touché au coeur et Barnabébé fait fondre mon coeur. Une fratrie comme on les aime. Soudée. Je n'en oublie pas Merle, Coucou, Madame Gordes, tant de personnages haut en couleurs et profondément attachants et intéressants.

Tout commence lorsque par un coup du hasard, une maison se retrouve être à donner avec le mot suivant : « Vieille dame donne sa maison à la famille qui saura l'aimer, l'écouter et en prendre soin. » La maman qui n'a pas beaucoup de revenu saisi cette occasion pour offrir un toit digne de ce nom à ces enfants. Dans ces quelques lignes, plusieurs traits attirent l'attention de la maman : « MaisonS » « Ecouter » « Donner ». Pourquoi quelqu'un donnerait sa maison après tout ? Mais peu importe, l'occasion parait trop belle. C'est lors de la première visite et à peine descendu de la voiture, qu'Albertine entend des voix. D'où peuvent-être bien venir ? de son imagination ? Elle qui a souvent été vu comme une enfant « rêveuse », « dans son monde » elle ne croit pas à ce qu'elle entend. Et pourtant. Tout est vrai. Les arbres parlent, les fleurs chuchotent, l'herbe rigole. La nature est vivante et elle parle ! A peine la maison adoptée par la famille, que la vieille dame disparait à son tour laissant un mot sur son voyage tant attendu. Et par un dernier coup du hasard, voilà qu'Albertine découvre une maison sous la maison à travers une sorte de portail dans la cave. Une incroyable aventure attend alors Albertine … et ses frères !

C'est un très bon roman avec des thématiques importantes et nécessaires comme le harcèlement, la maladie mais aussi l'écologie et la nécessité de préserver ce qui nous entoure. le sous-monde donne envie d'y vivre. Les illustrations sont très jolies et apportent une dose d'émerveillement.

C'était super !

🌺 Un coup de coeur pour cette dernière lecture de 2023 ! Une merveilleuse façon de terminer cette année en beauté ! ❤
Ce livre est une véritable merveille, un bonbon, un moment de douceur... J'ai passé toute ma lecture avec le sourire aux lèvres.

🌺 L'autrice a imaginé un univers rayonnant de couleurs et d'originalité. Par le biais des découvertes de notre protagoniste, Albertine, l'autrice nous rappelle qu'il faut prendre soin de la nature, des animaux, de notre planète. Elle met le doigt sur beaucoup de thèmes actuels comme le harcèlement, le rapport à l'argent, la maladie (ici le diabète), l'amour fraternel, les familles recomposées, le deuil et bien d'autres...

🌺 le tout avec une plume humoristique, douce, franche et une narration comme j'en ai rarement rencontrée. Un narrateur externe qui parle en "je", c'était vraiment très amusant !
J'ai également adoré les comparaisons que l'autrice utilise pour enrichir son récit et y mettre beaucoup d'humour et de pétillant !

🌺 La famille Janvier est la famille qu'on aimerait avoir comme voisins et/ou comme amis. Les enfants sont attachants, bienveillants les uns envers les autres et la maman est adorable et courageuse.
J'ai adoré Pierrot et sa douceur envers sa soeur. Et Barnabébé ❤
Albertine est une héroïne parfaite et différente pour que les plus jeunes s'identifient à elle et on a énormément de plaisir à la suivre dans ses aventures rocambolesques ! 🥰

🌺 Et pour couronner le tout, l'objet-livre est sublime ! Et les illustrations intérieures sont magnifiques et accompagnent l'histoire à merveille. 😍

Bon, je vous laisse... Je pars vivre dans le Sous-Monde !

Je ne lis pas beaucoup de jeunesse mais quel joli bonbon. Sous les dehors très colorés de la couverture, attendez-vous à un roman (un peu) plus profond qu'il n'y paraît.
Comme tous les bons livres classés en jeunesse, on peut le lire à tous âges et c'est toujours un signe de réussite. Dans mon cas, ça a parfaitement marché.

J'ai adoré cette lecture ! Je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Les personnages, l'intrigue, les décors, les dialogues... Emilie Chazerand nous plonge dans son univers imaginaire ultra coloré et tellement hilarant !
Et même si la fin est un peu étonnante, je ne regrette absolument pas cette lecture qui m'a comblée de joie !

Welcome home ! 🏡

Quand la famille Janvier s'installe dans une nouvelle maison, ça déménage ! 🧳

Véra la maman, Albertine, Pierrot et Barnabé emménagent dans cette étrange maison qui cache bien des secrets. le premier étant : Pourquoi la vielle dame la leur donne ? 🤔🤔

Albertine va découvrir un monde farabuleux où les règles de vie ne sont pas celles qu'elle utilise habituellement. ✳️✳️

Dans ce monde, on paye en compliments, les animaux rebaptisés "amimaux" sont sur le même pied d'égalité que les humains avec les droits et les devoirs que cela incombe. 🐱. Pas d'animaux soumis , pas de nourriture d'origines animales.

Les plantes, on un certain pouvoir, ce qu'Albertine va bientôt découvrir. Elle fera également la connaissance de Merle, Léopard, Daim....

J'ai beaucoup aimé cet univers colorée et fantaisiste. le monde dans lequel nous plongeons est celui que nous devrions tous avoir au quotidien. 🌍🌍🌍

Le message de ce livre nous rappelle que la Terre et surtout La nature est omniprésente et qu'il faut la respecter et la protéger en tout temps. C'est féerique, c'est magesticuleux, c'est drôle, c'est aussi tendre que du nougat. 🍬🍬

Laissez vous guider dans la maison sous la maison..

A partir d'une idée originale, Emilie Chazerand tisse une histoire qui a la saveur des contes. Cette jolie fable écologique met l'accent sur l'importance du lien à la nature (Albertine peut communiquer avec les plantes) et déroule un univers utopique qui n'est peut-être pas aussi idyllique qu'il y paraît. Albertine et ses deux frères, le grand Pierrot et le petit Barnabé, vont aller de découvertes en déconvenues ; heureusement, ils vont aussi faire de belles rencontres et découvrir qu'il n'y a rien de mieux que l'entraide et l'amitié.

J'ai été charmée par le style de l'autrice, à la fois poétique et amusant. La langue est belle et totalement au service de l'histoire. J'ai souri comme une enfant en croisant au détour du texte le mot « amimaux », le surnom « Barnabébé » ou encore l'expression « sac banane-banane » (pour désigner le sac dont Albertine ne doit jamais se séparer car il contient tout ce dont elle a besoin en cas d'hypoglycémie). Ce roman véhicule une tendresse incroyable vis-à-vis de ses personnages, ça fait vraiment chaud au coeur.

Et il le fait sans poncifs ni mièvrerie, en nous invitant dans le quotidien d'une famille un peu loufoque mais très unie. Les scènes qui m'ont le plus marquée ne sont pas tant la découverte du Sous-Monde, aussi merveilleux soit-il, que les chamailleries et la complicité d'Albertine et de Pierrot, ou la manière dont Albertine prend soin de Barnabé. J'ai adoré aussi le personnage de la petite Coucou, qui se balade en combinaison licorne. Rarement l'entêtement rebelle d'une enfant de 8 ans aura aussi bien mis en relief les limites d'une société qui se veut bienveillante.

Si j'avais quelque chose à reprocher à La Maison sous la Maison, ce serait le fait que les scènes d'exposition occupent près de la moitié du roman, et que c'est un peu long. Certes, toutes les qualités citées ci-dessus font que ce n'est pas très grave si les enjeux n'apparaissent réellement qu'aux alentours de la page 200. Mais, quand même, à un moment donné, entre deux sourires amusés, je me suis demandé où l'autrice voulait nous emmener.

Réponse : vers une très belle conclusion, qui a un petit côté doux-amer car, comme dans toute bonne quête héroïque, Albertine va devoir sacrifier certaines choses pour le bien commun. Je ne vous en dis pas plus, bien sûr, pour mieux vous encourager à découvrir ce roman doudou qui bénéficie d'une très belle couverture et de jolies illustrations intérieures. (Ce qui pourrait en faire un chouette cadeau de Noël, je dis ça, je dis rien…) Merci Emilie Chazerand de mettre du baume à nos coeurs si malmenés en ce moment ❤
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