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Citations sur L'Ecriture poétique chinoise - Anthologie des poèmes des .. (29)

Li Ho (Li He), 790-816.

Ciel impénétrable;
terre insaisissable.
Le serpent à neuf têtes nous dévore l'âme.
Givres et neiges rongent nos os,
Les chiens lâchés sur nous reniflent, aboient,
Se lèchent la patte,
attirés par la chair de l'homme aux orchidées (= l'homme vertueux, note.)
Lorsque Dieu enverra son char, - joug en or, sabre étoilé de jade -
Viendra la fin des calamités.
J'avance à cheval sur le chemin sans retour...

p. 237
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Le fil entre les doigts de la mère qui coud
Sera habit sur le fils qui part en voyage
Plus proche est le départ plus serré est le point
Et plus serré encore un cœur qui craint l'absence
Comment croire que la couleur d'un brin d'herbe
Puisse compenser la chaude lumière du printemps ?

[Meng Jiao, "Chanson du fils qui part en voyage"]
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Je me souviens de cette nuit passée au Temple du Sommet ;
Nous pouvions toucher les étoiles en levant la main ;
Nous n'osions parler à voix haute,
De peur de déranger les habitants du ciel.

(Li Po - Temple du Sommet)
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Cheval de Ferghana, barbare :
Souple ossature aux angles tranchants
Oreilles dressées en bambous taillés
Pattes légères que soulève la brise...
Là où tu vas, rien ne t'arrête
Ma vie te confierais et ma mort !
Haut coursier. Notre rêve partagé
Sur mille li fendre l'espace ouvert

[Du Fu, "Chevaux barbares de l'officier Fang"]
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Poème d'adieu

Une grande passion ressemble à l'indifférence :
Devant la coupe, nous restons muets, sans sourire.
C'est la bougie qui brûle les affres de l'adieu :
Jusqu'au jour, pour nous, elle verse des larmes.

Tu Mu
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Neige sur le fleuve


Sur mille montagnes, aucun vol d’oiseau
Sur dix mille sentiers, nulle trace d’homme
Barque solitaire : sous son manteau de paille
Un vieillard pêche, du fleuve figé, la neige

Liu Zong-yuan (773-819)
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Lavé et parfumé


Si tu te parfumes
ne frotte pas ta coiffe
Et si tu te baignes
ne secoue pas ta robe
Sache-le bien : le monde
hait ce qui est pur
L’homme à l’esprit noble
cachera son éclat
Au bord de la rivière
est le vieux pêcheur :
« Toi, moi, à la source
nous retournerons ! »


//Li Bo
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Regardez, dominant les monts de Siang, le mont Heng !
Sur son sommet, le phoenix rouge pousse des cris déchirants,
Et scrute longuement alentour : où sont-ils, ses semblables ?
Épuisé de douleurs, ailes rabattues, il se tait...
Tant d'oiseaux-frêres dans les rets :
Qui peut s'en libérer ? pas même le petit moineau !
Son seul désir : tout partager avec les humbles,
Défiant la haine des rapaces !

(Tu Fu - Phoenix Rouge)
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Rappelons la légende selon laquelle Li Bo serait mort noyé en voulant boire la lune dans l'eau ; citons ce chant de lui :
Singes blancs en automne
Dansants, légers comme neige :
Monter d'un bond dans les branches,
Et boire dans l'eau la lune. (p. 239)
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Susurre le vent: ombres, fraîcheurs
Purifiant pour moi vallons et bois
Il fouille, près du torrent, la fumée d'un logis
Et porte la brume hors des piliers de montagne

Allant, venant, sans jamais laisser de traces
S'élève, s'apaise, comme mû par un désir
Face au couchant, fleuve et mont se calment:
Pour vous il éveille le chant des pins

Wang Bo


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