Après le succès totalement mérité de son 1er roman,
La Sainte touche,
Djamel Cherigui confirme ses talents d'écrivain en brossant des portraits haut en couleurs.
Ah ! C'te gouaille, cette écriture imagée et immersive pour parler des "petites gens", de ceux qui tiennent le zinc dès potron-minet à refaire le monde, une bière à la main. le bistrot, c'est la vie, la vraie !
Ici, Bombonne, le narrateur, travaille chez son oncle, Aami Mirouche, au Saturne, un café dans le nord de la France.
Mirouche, faut pas l'emmerder et par dessus tout, tu n'as pas intérêt à dire un mot de travers sur Napoléon à qui il voue un culte et dont le buste est au bout du zinc. Et puis tiens toi au carré lors des soirées Wall Street, parce qu'on y joue gros chez Mirouche.
Bombonne volette de table en table, servant les alcoolos notoires jusqu'au jour où le Suisse, fait irruption dans sa vie, le sortant de sa routine bien huilée. Encore naïf, rêvant de sa 1ère expérience sexuelle, facilement impressionné, Bombonne se laisse porter par ce qu'il croit être son Mektoub (destin) et suit le Suisse dans ses péripéties.
Ça sort le 24 août les amis donc si comme moi vous avez aimé
La Sainte touche, vous allez aimer retrouver l'esprit, l'humour, une certaine tendresse également, le côté populaire et revêche qu'on aime chez les anciens. J'ai passé un très bon moment de lecture !