Des poèmes verticaux, tels des stèles, qui tentent de faire tenir debout une parole, mais une parole qui doute : quels pouvoirs ont les mots ? quelles limites ont-ils ? que peuvent-ils dire, ou non, aux vivants comme aux morts ?
Un hommage, aussi, à Hermann Melville et à son scribe Bartleby.
quand la poussière
se lève un peu
elle dit que c’est
l’envol des pa
pillons du monde
moi quand je
souffle sur les mots
ça tient pas ça
bat des ailes
c’est bien la preuve
pas dur d’en at
trapper trois quatre
avant qu’ils ne re
tombent