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Citations sur La ferme aux poupées (33)

Les habitants jalousaient les programmes d'aide sociale aux Roms, affirmant d'abord que les Roms ne travaillaient pas, ensuite qu'ils ne voulaient pas travailler, enfin qu'ils étaient bruyants, qu'ils salissaient tout, qu'ils ne surveillaient ni leurs chiens ni leurs enfants et qu'ils étaient dangereux, en particulier lorsqu'ils avaient bu. En même temps, les Roms ne montraient aucune hâte pour s'intégrer à la vie locale, et il était parfois difficile de ne pas avoir l'impression que la majorité d'entre eux passaient la journée à traîner dans le coin ou à tenir d'interminables conversations sur tout ou rien. On reconnaissait les lieux de ces discussions aux innombrables coquilles de graines de tournesol et aux dizaines de mégots. Le résultat était que les deux communautés ne se convenaient pas.
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Quand était née une rumeur selon laquelle quelques dizaines de familles de Roms allaient venir s'installer, il s'en était fallu de peu qu'on assiste à des émeutes. Il y avait eu des préparatifs de manifestations devant l'hôtel de ville, et les conseillers municipaux avaient reçu des lettres de menaces anonymes dont les auteurs n'avaient pas pu être identifiés.
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Il y avait deux ou trois cents Roms établis à Kretowice. Pour une ville de dix mille habitants, ce n'était pas beaucoup, mais les Roms donnaient l'impression d'être trois fois plus nombreux. Ils occupaient presque tous des immeubles communaux dans une rue que les locaux avaient rebaptisée Harlem.
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Mortka songea que toutes les barres d'immeubles de toute la Pologne se ressemblaient : des logements vieillots, étroits et qui sentaient le bouillon de poule.
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Il s’interrompit soudain et se tourna vers le policier.
- Elle va revenir toute seule, affirma-t-il d’une voix de basse profonde. La vieille fait des histoires pour rien.
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Mortka se fraya un chemin entre les vélos, un pour garçon, un pour fille et un pour adulte, et s’arrêta à la porte donnant sur la pièce principale. Là, il aperçut un homme très très obèse, assis en short et tricot de corps sur un canapé. Il tenait dans une main une canette de bière, et dans l’autre une commande de téléviseur. L’air absent, il zappait d’une chaîne à l’autre.
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C’est exact, répondit Mortka, avant de réciter la formule apprise pour ce type de circonstances : Je participe au programme « Pont » de la police. Il consiste en ceci que des agents effectuent des stages chez des collègues d’autres villes. Le programme sert à des échanges d’expériences, à connaître les problèmes de criminalité d’autres unités, à acquérir des connaissances et à nouer des contacts susceptibles d’être utiles à l’avenir. Et nous continuons à travailler normalement. Ce qui signifie que j’ai les mêmes prérogatives et obligations que mes collègues du commissariat de Kretowice.
La femme réfléchit un instant à ce qu’elle venait d’entendre, puis hocha la tête en signe de compréhension. Elle engagea d’un geste l’inspecteur à la suivre.
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Une femme d’environ la quarantaine, cheveux marron, gras, ramenés en arrière et noués en queue-de-cheval, l’invita à entrer. Elle portait un pantalon de sport et une chemise noire recouverte d’un tablier de cuisine taché. Plutôt que de lui dire « bonjour » ou quelque chose dans le genre, elle observa longuement Mortka en gardant un silence abattu.
- Je ne vous connais pas, fit-elle enfin. Vous êtes certainement policier ?
- Je suis l‘inspecteur Jakub Mortka. Je viens de la Criminelle et Antiterrorisme de Varsovie.
- Mais nous ne sommes pas à Varsovie, juste à Kretowice, remarqua le femme avec lucidité.
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Mortka songea que toutes les barres d’immeubles de toute la Pologne se ressemblaient : des logements vieillots, étroits et qui sentaient le bouillon de poule. Celui-ci ne faisait pas exception. Il eut du mal à se faufiler dans l’entrée de son appartement entre une armoire, des vélos et un empilement de vêtements.
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- On a un signalement. Peut-être une disparition. Une gamine. Onze ans. Elle n'est pas rentrée chez elle de la nuit.
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