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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La quatrième de couverture vante un roman dystopique où les personnages d'une résidence évoluent dans une société ultra inégalitaire et où les problématiques sociales et sociétales ressemblent à s'y méprendre à la nôtre, et c'est dans cet environnement que le personnage principal part en quête de vérité.

C'était très prometteur, et la comparaison avec Squid Game avait de quoi intriguer, mais cela aura été une lecture poussive pour moi. Traitements thématiques trop superficiels, personnages très plats (je n'ai pu n'y m'y attacher ni m'identifier à leurs préoccupations), construction narrative brouillonne, intrigue décousue parsemée de quelques clichés et lieux communs prémâchés, rythme très lent ponctués de dialogues insipides.

Bref, c'est un roman qui ne restera pas gravé dans ma mémoire et je ne pense pas relire cette auteure, son précédent roman m'ayant laissée de marbre.

Il s'inscrira dans les rencontres qui ne se sont pas faites, malheureusement car j'avais beaucoup d'attentes pour cette lecture.

Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour ce partenariat Masse Critique.
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Une lecture qui m'aura déçu sur bien des plans : un rythme décousu et une structure narrative pas toujours clair, une histoire peu travaillée et une fin aussi décevante qu'incompréhensible. Étant donné que j'avais adoré le roman « Kim-Jiyoung » de cette même autrice, je m'attendais à bien mieux.

La 4ème de couverture qui compare le récit à Parasite ou Squid Game est bien trompeuse. Ce qui fait la force de ces histoires, ce n'est pas seulement de mettre en scène des personnages précaires dans une société profondément inégalitaire ; il s'agit avant tout d'une critique sociale et politique du système capitaliste et de nos sociétés néolibérales. Or « Résidence Saha » tombe rapidement dans un simple portrait simpliste et misérabiliste de ces personnages.
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Avec Résidence Saha, Cho Nam-Joo nous propose une dystopie aux thèmes plus qu'intéressants. Car il est question de pandémie, d'immigration clandestine, de naufrages, de médias contrôlés par l'État, de justice expéditive, de dictature en somme !

Comme dans toute dystopie qui se respecte, l'autrice plonge le lecteur dans une une société fictive sombre et dangereuse, sous le contrôle d'un pouvoir tyrannique et totalitaire, les premiers ministres. Les habitants sont privés de leur liberté et soumis au contrôle total de leurs dirigeants.

On suit plus particulièrement quelques habitants de cette résidence Saha où vivent les exclus et abandonnés du système. Ils sont voués, comme la caste des intouchables en Indes, aux travaux les plus pénibles, et sont automatiquement stigmatisés.

A travers ce roman, l'autrice fait une critique acerbe de notre monde qui se laisse peu à peu muselée par ses politiciens jusqu'à devenir un régime totalitaire. le contrôle des médias, le pouvoir de l'argent, abrutissement des masses, le manque de sens de ce qu'est le bien commun construisent un monde déshumanisé.

Les plus faibles sont exclus, jusqu'à devenir transparent simplement dirige par la volonté de survivre. Les évènements contemporains comme la pandémie, les migrants ou le pouvoir des multinationales sont parfaitement intégrés à la réflexion.

J'ai trouvé les thèmes et la société dystopique intéressants mais les propos sont trop souvent confus, par moment je ne comprenais absolument pas ce que je lisais ! Les personnages m'ont laissé de marbre, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux.

Quant à la construction même du récit, elle est brouillonne et très perturbante. On passe d'une époque à l'autre. On voyage dans le passé des personnages et on revient au présent dans transition.

Le récit est d'une lenteur telle que, bien que le roman soit court, je me suis pas mal ennuyée. La plume de Cho Nam-Joo n'apporte aucun rythme, le roman est très plat de la première à la dernière page.

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Bâtiments insalubres, commodités défectueuses et cours en ruine ; la résidence Saha est loin du Camping Paradis. Situé en bordure extérieure d'une ville-usine-état devenue la propriété d'un grand groupe industriel, cet havre de précarité abrite une population pauvre corvéable à merci. Une masse laborieuse à laquelle ce système offre aucune perspective d'évolution sociale, se garantissant une réserve de salariés non qualifiés à portée de main. C'est donc depuis l'intérieur de cette prison à ciel ouvert que l'auteure coréenne Cho Nam-joo déroule son récit.
Vendu comme un thriller par sa quatrième de couverture et son premier chapitre, Résidence Saha se révèle finalement être un polyptyque dont chaque volet, porté par un personnage différent, compose le portrait de cette société dystopique. La structure chorale comme moyen d'embrasser l'ensemble des facettes d'un environnement social est un choix qui, sur le papier, est extrêmement pertinent et particulièrement intéressant pour peu que l'auteur se donne les moyens de ses ambitions. Hélas, Cho Nam-joo échoue totalement à en tirer profit, traçant des embryons d'intrigues sans grand intérêt – quand elles ne sont pas absurdes - et auxquelles aucune conclusion satisfaisante n'est apportée. Un choix qui, par conséquent, atrophie l'intrigue « principale » (le meurtre d'une pédiatre et les pseudo recherches menées par la soeur du principal suspect) au point de la rendre insignifiante. Dès lors, il devient difficile pour le lecteur de se sentir intimement concerné par la fin du roman et son "twist".
A l'issue de la lecture, la sensation d'un travail bâclé domine, que renforce une écriture maladroite et lourde. Mais peut-être est-ce la qualité de la traduction qui est à mettre ici en cause…

Bref, une perte de temps.
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