Dérouté ; je crois que c'est le mot qui décrit le mieux mon ressenti après la lecture de ce recueil.
La traduction n'y est sans doute pour rien, mais chacun des cinq poètes a son propre style, et la juxtaposition des extraits de leur oeuvre a une saveur étonnante.
J'avoue :
- N'avoir été que peu touché par les textes de
Inger Christensen, Penti Holappa et
Tomas Tranströmer. Une poésie moderne qui m'a laissé un peu indifférent ;
- N'avoir pas du tout aimé les vers de
Jan Erik Vold. Une poésie totalement déstructurée, peut-être inspirée du surréalisme ? Je plains
Jacques Outin qui a du beaucoup suer en traduisant ;
- Avoir beaucoup plus apprécié les textes de
Sigurdur Pálsson, où j'ai retrouvé du rythme et de la musicalité.
En résumé, un recueil déroutant, sans doute pas le meilleur que j'ai lu, mais qui m'a quand même fait découvrir la poésie du Grand Nord, moins connue que les polars de la même région.
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