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Critique de helvetius
Agatha Christie et moi, c'est une histoire qui dure depuis près de deux décennies, déjà...Je l'ai découverte avec le meurtre de Roger Ackroyd quand j'étais enfant et grâce à elle, ma passion pour les romans policiers est née ! Ici, grâce à la lecture commune policier de novembre, j'ai pu découvrir son tout premier roman que j'ai lu avec beaucoup de plaisir même si je dois avouer que j'ai été un peu déçue, mais légèrement, par le dénouement et le coupable.
Mrs Inglethorp est une vieille femme riche, récemment remarié à un homme plus jeune et elle est la belle-mère de deux enfants issus du premier mariage de son premier mari, vous suivez ? Il faut savoir que ces deux enfants sont maintenant des adultes plus âgés que le nouveau mari alors forcement, cette union fait un peu grincer des dents, surtout que ces deux enfants ne sont pas des plus riches...Bref, toujours est-il que cette dame meurt subitement du jour au lendemain dans des circonstances suspectes, et quand on sait que la veille de sa mort, elle a eu une violente altercation avec un individu mystère, le mot meurtre est donc lâché. Hastings, en visite chez les Inglethorp car c'est un vieil ami de la famille, commence à mener l'enquête, et heureuse coïncidence, son ami Hercule Poirot, lui aussi ami de la vieille dame, se trouve à quelques lieues de là et mènera finalement l'enquête, épaulé par Hastings. Nous voilà parti pour quelques heures de remue-méninges !
J'adore Hercule Poirot, beaucoup plus que Miss Marple. C'est un gentleman bien sympathique mais qui se sait intelligent et très futé, tellement que c'en est agaçant, autant pour les personnages qui le côtoient, tel Hatings, que pour nous lecteurs qui nous sentons parfois un brin idiot face à ses réflexions ! Dans ce premier roman, Agatha Christie nous permet donc dès le début de nous confronter à l'intelligence et à la malice du détective belge et se créé d'office un personnage fort qui égayera nombre de ses romans. Ici, il est épaulé par Hastings, que nous rencontrerons aussi dans d'autres romans mais beaucoup moins souvent, et fait bien évidemment penser au Watson de Sherlock Holmes, qui est plus là pour aider le détective que pour enquêter lui-même.
Finalement, je n'ai pas grand chose à dire sur l'enquête en elle-même car elle ressemble à nombres d'enquêtes de l'auteure et des policiers en général. le schéma qu'elle utilise est récurrent, on constate, on observe, on auditionne, on observe encore, on déduit, on questionne, on observe à nouveau, bref, on mène l'enquête quoi...Le cadre est sympathique car le manoir est grand et peut ainsi loger du monde et donc autant de coupable potentiels. Les personnages sont bien travaillés, bien qu'un brin caricaturaux à mon goût...Mais c'est surtout la psychologie de Poirot qui est intéressante à suivre, comprendre ses réflexions, comprendre pourquoi il demande telle ou telle chose, à telle ou telle personne, ça nous permet de faire remuer nos méninges et j'aime ça.
Bref, tout ça pour dire que je suis une grande admiratrice d'Agatha Christie et lire ce premier roman, que je n'avais jamais lu bizarrement, me donne envie de me replonger dans ses enquêtes !
Mrs Inglethorp est une vieille femme riche, récemment remarié à un homme plus jeune et elle est la belle-mère de deux enfants issus du premier mariage de son premier mari, vous suivez ? Il faut savoir que ces deux enfants sont maintenant des adultes plus âgés que le nouveau mari alors forcement, cette union fait un peu grincer des dents, surtout que ces deux enfants ne sont pas des plus riches...Bref, toujours est-il que cette dame meurt subitement du jour au lendemain dans des circonstances suspectes, et quand on sait que la veille de sa mort, elle a eu une violente altercation avec un individu mystère, le mot meurtre est donc lâché. Hastings, en visite chez les Inglethorp car c'est un vieil ami de la famille, commence à mener l'enquête, et heureuse coïncidence, son ami Hercule Poirot, lui aussi ami de la vieille dame, se trouve à quelques lieues de là et mènera finalement l'enquête, épaulé par Hastings. Nous voilà parti pour quelques heures de remue-méninges !
J'adore Hercule Poirot, beaucoup plus que Miss Marple. C'est un gentleman bien sympathique mais qui se sait intelligent et très futé, tellement que c'en est agaçant, autant pour les personnages qui le côtoient, tel Hatings, que pour nous lecteurs qui nous sentons parfois un brin idiot face à ses réflexions ! Dans ce premier roman, Agatha Christie nous permet donc dès le début de nous confronter à l'intelligence et à la malice du détective belge et se créé d'office un personnage fort qui égayera nombre de ses romans. Ici, il est épaulé par Hastings, que nous rencontrerons aussi dans d'autres romans mais beaucoup moins souvent, et fait bien évidemment penser au Watson de Sherlock Holmes, qui est plus là pour aider le détective que pour enquêter lui-même.
Finalement, je n'ai pas grand chose à dire sur l'enquête en elle-même car elle ressemble à nombres d'enquêtes de l'auteure et des policiers en général. le schéma qu'elle utilise est récurrent, on constate, on observe, on auditionne, on observe encore, on déduit, on questionne, on observe à nouveau, bref, on mène l'enquête quoi...Le cadre est sympathique car le manoir est grand et peut ainsi loger du monde et donc autant de coupable potentiels. Les personnages sont bien travaillés, bien qu'un brin caricaturaux à mon goût...Mais c'est surtout la psychologie de Poirot qui est intéressante à suivre, comprendre ses réflexions, comprendre pourquoi il demande telle ou telle chose, à telle ou telle personne, ça nous permet de faire remuer nos méninges et j'aime ça.
Bref, tout ça pour dire que je suis une grande admiratrice d'Agatha Christie et lire ce premier roman, que je n'avais jamais lu bizarrement, me donne envie de me replonger dans ses enquêtes !
