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4,28

sur 1087 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cher Michael,
je dois remercier @livredepoche car c'est le premier livre que j'ai reçu et lu dans le cadre du #prixdeslecteurs2023 et c'est un livre que je n'aurais peut-être pas acheté en librairie. (Je plaide coupable).

Donc, merci.
Parce que je serais passée à côté de cette fable incroyable.

Une fable dans laquelle se dresse toute une forêt généalogique de personnages mais le seul et unique protagoniste, c'est l'Arbre. Il est au coeur de ton roman, en 1908, 1934, 1974, 2008 ou 2038, voilà les 5 périodes-clés que tu as choisi de raconter.
Sécheresse, grande Dépression, Krach boursier et pétrolier, puis le Grand Déperissement.
Des périodes de crise à chaque fois, qui laissent des marques sur les hommes et les forêts, jusqu'à les faire disparaître, les forêts, pas les hommes. du moins, pas les riches. Ceux qui paradoxalement ont le plus contribué au réchauffement climatique mais ceux qui s'en sortiront parce qu'ils ont l'argent. Tu ne nous apprends rien sur ce coup-ci, Michael. le capitalisme et l'écologie ne sont pas amis dans notre monde.
Mais tu le racontes si bien, loin de tout manichéisme.

🌲L'arbre, donc, ce personnage principal, qui traverse toutes ces époques jusqu'à la dernière.
L'arbre qu'on humanise, ou qu'on pille, qui nous protège, mais qu'on n'a pas su protéger.

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J'ai adoré !
Un roman avec pour fil conducteur les arbres et le bois ... Et là on est parti pour un roman chorale, en suivant les membres d'une famille a des époques différentes, avec des histoires imbriquées les unes dans les autres, on passe de la science fiction au passé, on croise énormément de personnages tous très bien travaillés, on voyage dans des atmosphères différentes mais uniques à chaque fois, le tout extrêmement bien agencé au niveau temporel.... On se laisse emporter dès les premières pages et jusqu'en la fin en regrettant que le livre ne soit pas plus épais !
Une très belle réussite!
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Des arbres et des Hommes. Une histoire captivante et une réflexion originale sur la nature et la construction familiale. le roman se déploie à travers les époques, de la Grande Depression à 2038, comme les cernes d'un arbre. Je me suis tout de suite attachée aux personnages et j'ai apprécié que le propos soit si bien documenté. Une très belle découverte !
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Juste fabuleux... inquiétant... émouvant. On rentre dans le personnage et dans cet univers oppressant avec une facilité déconcertante comme si on ouvrait une fenêtre sur notre avenir... est-ce que ce monde sera celui de "Demain l'Equilibre" ? la prédiction semble similaire...
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brillant, magnifique, spectaculaire, un premier roman de Michael Christie.
un roman fascinant,, nostalgique.
une fresque familiale.
le roman commence en 2038 et va nous faire remonter le temps jusqu'en 1908.
j'ai bien aimé ce roman car il se lit facilement.

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Quel monument que ce livre, tant l'épaisseur avec 587 pages, que la puissance narrative de cette saga familiale sur un siècle avec comme toile de fond les forêts canadiennes aux arbres démesurés !

Le récit commence en 2038 sur une planète où tous les arbres ont disparus, décimés par de nombreuses épidémies successives qui ont anéanties toutes les forets obligeant les populations à vivre cloîtrées pour échapper aux vents de sables et pollutions diverses.
Seule reste une île au large de Vancouver , la Cathédrale de Greenwood, dont la forêt primaire reste préservée et transformée en un vaste parc d'attractions pour de riches touristes , les pèlerins, désirant renouer avec une forêt. Jake , jeune femme acculée par des prêts étudiants et passionnée par les arbres, est employée comme guide. Suite à la visite d'un ami, elle apprend que cette île pourrait appartenir à sa famille et qu'elle en serait l'héritière directe.
Le récit continue en déroulant la vie de ses ascendants jusqu'en 1908 ou démarre l'aventure de Harris et Everett, les deux frères à l'origine de cette saga, suivis de trois générations dont le destin suivra de près celui des arbres.

C'est un récit addictif de bout en bout ; la construction habile nous transporte d'une génération à une autre , nous délivrant peu à peu les clefs de cette famille canadienne aux destins tragiques. On y rencontre ainsi un charpentier, un bûcheron détruisant beaucoup de forêts sans scrupules, une militante écologiste activiste , un ancien soldat devenu vagabond survivant de la récolte de sirop d'érable, une fermière perdue dans une plaine canadienne aidant les sans abris, un poète irlandais.
Tous ces personnages sont attachants dans leurs faiblesses, leurs amours, leurs luttes inexorables, leur profonde humanité rendant ce roman si romanesque !
L'auteur replace la vie des hommes au milieu de cette nature et plus particulièrement des arbres qui sont présents durant tout le récit : chaque personnage utilisera le bois à sa manière et y apposera son empreinte écologique . Il apporte un discours de respect et de protection vis à vis de nos forêts, poumons de la planète, sans être un pamphlet mais avec une documentation riche et joliment glissée dans ces destinées familiales.
Un gros coup de coeur de la rentrée !


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Lorsque le dernier arbre est le genre de livres qui laisse pantois et admiratif, romanesque jusqu'au bout de ses feuilles, rocambolesque même, mais dans la bonne acception du terme et de plus en plus haletant au fil des pages. Outre son aspect écologique, qui ne phagocyte pas l'intrigue mais l'enrichit et la densifie, le roman de Michael Christie est aussi l'oeuvre d'un véritable architecte de la narration, dans une longue saga familiale et forestière, dont il nous révèle in fine tous les secrets, alors que ses personnages ne perçoivent qu'une faible partie de la vérité. L'écrivain est un démiurge, encore davantage dans Lorsque le dernier arbre, mais ce qui chez d'autres peut être perçu comme une entrave à la liberté d'imaginer pour les lecteurs est au contraire ici une stimulation de l'esprit et surtout une source d'empathie pour les protagonistes d'un récit trop grand pour eux. Touffu comme une forêt, celui-ci se déploie de 2038 jusqu'à 1908, avant de s'inverser, de plus en plus virtuose et dramatique. La véritable clairière du livre, si l'on ose dire, se situe en 1934, au temps de la Grande Dépression, où l'auteur rivalise sans trembler avec Steinbeck, une époque pas choisie au hasard et qui fait écho à 2038, période durant laquelle Christie imagine l'après Grand Dépérissement, un monde dans lequel les poumons verts de la planète ont quasi disparus, étouffés par l'activité humaine. Si ce livre luxuriant ne laisse guère d'espoir pour l'avenir, il démontre avec éclat que la grande littérature, cette écorce du temps et de la vie, est toujours vivante. "Le meilleur moment pour planter un arbre, c'était il y a vingt ans. Mais le second meilleur moment, c'est maintenant."
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Après une entrée dans l'univers un peu tiède, déstabilisante surtout, le temps de comprendre l'idée narrative , je me suis rapidement trouvé transporté dans cette histoire familiale à tel point que le livre est un énorme coup de coeur que je ne peux que recommander. Une ode à la vie, à la nature et à la famille porteuse d'un optimisme rare face aux temps troublés.
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Un livre hypnotique où présent, futur et passé s'entremêlent de façon subtile et organisée. Tout au long de ma lecture je suis restée fascinée par la construction du récit, qui n'est pas linéaire, mais qui attire le lecteur dans son histoire spiralaire.
Les personnages sont bien décrits avec précision, tous touchés par la grâce ou la disgrâce et liés inévitablement à l'histoire du bois, de l'arbre ou de la foresterie.
Je recommande vivement ce livre qui traînait depuis bien trop longtemps dans ma bibliothèque et qui m'a profondément marquée.
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Magistral. Quand l'histoire grandit comme les cernes des arbres avec les années fastes et funestes qui se marquent dans le bois. Cinq cernes : 2038-2008-1974-1934 et 1908 pour remonter le destin fabuleux de 2 gamins, Harris et Everett dont l'existence est liée aux arbres, et pas vraiment pour les regarder pousser. Ecriture limpide, rythme crescendo, images superbes dont une île "Greenwood Island" qui touche au mythe. Et ce titre. Glaçant, interpellant, dont le sous-entendu est plus fort que les mots. "Harris plaint les arbres. Notamment pour la naïveté avec laquelle ils s'affichent de toute leur haute majesté. L'or et le pétrole, eux, ont le bons sens de se cacher".
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