Le royaume assassiné

« La créature s'écroule enfin, et je vois les narines de la Reine des Mers se dilater de colère.
— Tha pethánete, hurle-t-elle.
Je passe ma main sur ma gorge endolorie.
— Désolé, je parle pas l'octopute. »

Voici l'un des seuls passages qui m'a fait réagir dans ce roman, et autant vous dire que j'ai ri devant cette insulte à laquelle je ne m'attendais pas du tout, surtout dans ce contexte précis.

Ce livre était l'un des plus vieux de ma PAL, acheté dès sa sortie, je n'ai jamais eu trop envie de le sortir par la suite, ne faisant que repousser le moment où je le lirais mais c'est maintenant chose faite !

Bon. Je ne crois pas avoir grand chose à dire sur ce roman. C'est une histoire qui se lit vite et facilement et heureusement ! Je me suis ennuyé une bonne partie du roman, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages - principaux ou secondaires - l'action ne m'a pas emballé plus que ça et je n'ai absolument rien ressenti durant cette lecture.

Cependant, il y à tout de même un point positif, l'univers a relevé le niveau à mes yeux, j'ai adoré les descriptions de villes et de paysages !

J'ai trouvé ce roman plutôt sympa dans l'ensemble. le début, je l'ai trouvé assez long mais vraiment à partir du milieu, c'était très cool :)
J'ai vraiment était prise dedans. Les histoires des 2 personnages sont agréables. J'ai beaucoup aimé apprendre leurs passés, surtout celui de Lira.
Je pense que ce que j'ai le plus aimé est l'ambiance et l'univers du roman: les pirates, la mer. Je suis fan (La Carte des Confins me tente tellement haha).
En ce qui concerne la romance... bon là, ça se corse. C'est vraiment TRÈS léger à ma grande déception malheureusement.
Si je peux lui trouver un autre défaut, ce serait les longues descriptions, certes très bien écrites mais il y en a beaucoup.

Note: 3,5/5

Ici on suit d'un côté Lira qui est à la fois une sirène, la fille de la Reine des Mers et la “tueuse de princes”. Chaque année, le jour de son anniversaire, Lira se rend à la surface pour arracher le coeur d'un prince et l'ajouter à sa collection. de l'autre côté nous avons Elian, prince héritier du royaume de Midas mais aussi pirate la plupart du temps dans le but de chasser et tuer les sirènes. le jour où Lira tue une de ses semblables, la Reine des mers la transforme en humaine en guise de punition et elle finit par faire la rencontre d'Elian à qui elle jure de l'aider à tuer ses semblables.

J'avais hâte de me plonger dans cette réécriture du conte de la Petite Sirène. de un, parce qu'il fait partie de mes Disney préférés, mais aussi parce qu'on nous promettait une version beaucoup plus sanglante, avec un monde aquatique sombre et un prince avec du caractère. Globalement j'ai beaucoup aimé cette lecture, même s'il y a quelques points négatifs.

Dans ce roman, les sirènes sont un peuple sanglant, vil, cruel, tueur, craint de tous et règne sur les Océans au travers la terrible Reine des mer, la mère de notre héroïne. Ce personnage m'a beaucoup fait penser à Ursula, de par son physique et son côté méchant de l'histoire. J'ai aimé en savoir plus aussi sur leur mode de vie et leur univers marin. J'ai davantage aimé le personnage d'Elian et toute la thématique autour de la piraterie. Ce prince a du caractère, sait se défendre et ne se satisfait pas de son titre. Imbus de lui-même et suffisant, il est également d'une naïveté incroyable concernant Lira !

Tout le côté piraterie a été extrêmement bien traité, on parle de préjugés, de légendes, l'univers autour des cents royaumes est intéressant à suivre. L'intrigue principale sous forme de quête m'a plu, on a un certain nombre de rebondissements et d'actions. le récit souffre tout de même de longueurs, certains passages sont bien trop longs ce qui casse le rythme du récit.

Même si c'est un one-shot, moins de pages n'aurait pas été dérangeant. Moi qui n'aime pas la romance dans les livres, j'ai été ravie de voir que celle-ci a à peine été effleurée, au final ce n'est pas non plus le coeur du récit. Je pense que le plus important était l'affrontement entre les deux espèces, et surtout celui entre Lira et sa mère, dont elle ne veut plus être l'objet et souhaite offrir un monde meilleur à son peuple.

Au final, je suis satisfaite de ma lecture ! La mythologie créée est bien exploitée, l'univers riche et la notion de voyage importante. Je suis tout de même frustrée de la fin que j'aurais souhaitée beaucoup plus sombre. Un non happy ending aurait été plus appréciable pour ma part ✨
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Une petite sirène remasterisée, qui n'a d'ailleurs rien de petite. On découvre une jeune sirène puissante qui souhaite prouver sa valeur. Un prince pirate qui cherche à libérer son peuple et le monde, du danger que représente les créatures marines.

Ce roman nous présente un monde imaginaire entre divers royaumes régis par leurs lois propres et le monde marin dans lequel chassent les sirènes. Ces créatures marines d'ordinaire dépeintent comme enchanteresses et douces (Walt Disney, puisque ce roman est la réécriture de sa petite sirène) sont ici cruelles et agressives.

Un roman complet alliant amitié, aventure, quête, mission mais aussi découverte de l'autre et de l'amour... Tant pour les jeunes que pour les adultes, sa lecture est rapide à l'image de son rythme effréné mais irrégulier selon moi.

Toutefois, j'ai rencontré quelque difficultés à apprécier la plume brouillon de l'auteur. À moins qu'il ne faille alloué les coquilles et autres au travail de traduction.

Bien que cette lecture ne sollicite pas le lecteur intellectuellement, elle est suffisamment distrayante et sympathique pour l'emporter de sa première page à la dernière.

Ce fut une bonne lecture, mais pas de celle que l'on lit sans hésitation une seconde fois.

L'histoire est originale, on peut dire qu'il s'agit d'une réécriture de la petite sirène de manière beaucoup plus sombre que l'originale. le gros bémol, selon moi, c'est le style d'écriture du roman. J'ai lu sur internet qu'il pouvait y avoir des soucis de traduction, mais j'ai aussi lu des avis de personnes qui l'ont lus en VO et en VF, et ils disent que c'est l'écriture globale qui est comme ça. Certaines coquilles sont visibles, la maison d'édition s'en était excusée au moment de la sortie du livre. Mais voilà... il y a un hic avec l'écriture qui m'a gênée tout au long de ma lecture (pourtant c'en est resté divertissant). Alors certes, tout est compréhensible, mais j'avais l'impression qu'on passait du coq à l'âne en deux deux, et qu'il y avait des tournures de phrases super lourdes qui gênait à la compréhension.
Du côté des personnages, nous restons vraiment en surface. L'alternance des PDV lors des chapitres deux PDV, celui de Lira - notre sirène dévoreuse de prince - et celui d'Elian - le prince de Midas -) sont intéressants, ils permettent de mieux les comprendre, mais tous les personnages qui gravitent autour d'eux sonnent creux (mais dans un one shot, on ne peut pas non plus s'attendre à beaucoup plus!). Je n'ai pas eu de coup de coeur pour l'un deux même si le prince pirate qui se refuse d'être prince était attachant . le point positif de ce roman est que chaque personnage réussit à vivre sa liberté comme il l'entends la romance ne prends pas le dessus, ni Elian ni Lira ne sacrifie "sa liberté" pour l'autre, on comprends à la fin du récit qu'Elian est toujours pirate, et que Lira est la Reine des Mers, ils vivent leurs vie à deux de cette manière et c'est plutôt original selon moi.

Un grand bravo aux éditions De Saxus pour leur remarquable travail sur l'objet-livre : il n'y a rien à dire, celui-ci est magnifique (je l'ai en relié et c'est un régal pour les yeux, que ce soit la couverture, l'illustration d'intérieure ou les illustrations en début de chapitre!).

En somme, ce fut une lecture divertissante, du genre qui m'a permis de lire sans prise de tête entre deux autres sagas/romans.

Les réécritures de contes, c'est un thème que j'adore. Parfois c'est plutôt bien fait (Les Contes du Royaume de Sarah Pinborough) et d'autres fois... ça l'est beaucoup moins. de mon point de vue, le Royaume assassiné se trouve dans cette dernière catégorie. J'ai succombé à l'appel de la blogosphère sur instagram. Tout le monde en parlait, c'était le dernier bouquin à la mode qui inondait les deux tiers des storys. Bien mal m'en a pris, car je n'ai pas du tout accroché.

Pourtant, il partait bien. La structure m'a plu, un chapitre sur deux étant écrit du point de vue de la sirène, les autres du point de vue du Prince. On a les deux faces d'une même pièce, on peut faire le va et vient entre leurs histoires respectives et la manière dont ils abordent les mêmes événements. J'apprécie de plus en plus ce schéma qui permet finalement des lectures différentes d'une même histoire. Là où le bat blesse, c'est dans la construction des personnages et de l'intrigue !

Ce roman est un one-shot. La totalité de l'histoire doit donc tenir dans ce livre seul. Pari risqué, surtout lorsque nous abordons de la fantasy. Pourquoi ? Parce que non seulement il faut faire tenir toute l'histoire sur quelques centaines de pages, mais en plus, il faut prendre le temps de présenter l'univers, ses rouages politiques et/ou économiques, l'utilisation de la magie, les différentes créatures surnaturelles, les différents royaumes etc. Et puis il faut aussi pouvoir développer suffisamment les personnages pour qu'ils séduisent les lecteurs ! Tout cela ne laisse plus beaucoup de place pour construire une intrigue à la fois cohérente et intéressante !

Voilà le problème. Pour moi, tout le roman est expédié. L'idée de base est sympa, mais elle n'est pas suffisamment développée. La rencontre entre les deux personnages principaux intervient trop tard. du coup, leur aventure commune n'a plus de rythme. La partie où ils s'appréhendent est trop longue. On nous promet un grand voyage tout au long du roman. Au final, ils ne le commencent qu'à quelques chapitres de la fin. Forcément, la bataille finale est bâclée car expédiée. D'un autre côté, et j'en reviens à cette histoire de one-shot, l'auteure ne pouvait faire autrement. Il fallait bien qu'elle prenne le temps de nous expliquer le contexte. C'est pourquoi, à mon sens, son histoire aurait gagné à être écrite au minimum en deux tomes.

Deuxième point négatif : les personnages. J'en retiens deux choses : des dialogues creux avec un humour plat, et une forte incohérence au niveau de la construction des protagonistes. Prenons Elian, qui pour moi, est le personnage le moins intéressant de l'histoire. On dit de lui qu'il est un prince-pirate sans état d'âme, cruel et violent. Que nenni, on découvre dès le départ qu'il a bon coeur, aime ses équipiers comme sa famille, et prend à coeur cette chasse aux sirènes non pas par soif de sang, mais tout simplement pour sauver son peuple. C'est chevaleresque non ? Eh bien tout au long de votre lecture, on vous rabâchera que décidément, non, le prince est un monstre... lui-même se voit ainsi d'ailleurs. Mais ce n'est pas du tout crédible. On voit bien là que c'est un genre qu'a voulu lui donner l'auteure. Mais il n'y a pas de substance. On ne comprend pas d'où lui vient cette réputation. Et pourtant, qu'est-ce qu'on en parle, ça revient presque à chaque chapitre. Au final, c'est un homme qui refuse ses responsabilités de futur roi, qui préfère faire mumuse sur son bateau et jouer au héros en partant à la chasse aux sorcières. Pourquoi pas... mais c'est trop peu, trop cliché, trop fade.

Heureusement, Lira est un peu mieux construite. Elle est l'héritière du monde des mers. Tuer des princes... pour le coup, elle y prend vraiment plaisir ! Et elle le montre ! Même lorsque sa mère la trahit, elle n'a de cesse de vouloir tuer le prince pour satisfaire la Reine. Mais plus le temps va passer, plus ses sentiments vont changer. Sa manière de voir le monde va se modifier, tout comme ses sentiments pour Elian. Pour le coup, j'ai apprécié son développement que je trouve cohérent.

En conclusion

L'histoire est intéressante, mais elle aurait gagné à être écrite sur deux voire trois tomes. le format one-shot ne fonctionne pas ici. Quant aux personnages, Lira est correctement développée, mais Elian est trop cliché pour être intéressant. L'objet livre est joli c'est vrai, mais l'histoire ne lui fait pas honneur malheureusement. C'est dommage, car l'idée originale était très bonne.
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