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4.25/5 : Avec le merveilleux roman L'Histoire épatante de Mr Fikry et avec La Balade des pas perdus (dont je vous parlerai prochainement) et maintenant Transparence, les éditions Fleuve ont décidément profondément marqué mon année littéraire 2015 !

Transparence est un roman d'un humour efficace, d'une humanité émouvante et qui possède plusieurs degrés de réflexion et d'appréhension : un merveilleux conte ! Alex Christofi a le don de créer une histoire complètement originale : le personnage de Günter est vraiment très bien mené, il est loufoque sans être ridicule, il est unique sans empêcher le lecteur de s'identifier à lui : c'est un compagnon de route le temps d'une lecture !

C'est un livre à mes yeux qui apporte une véritable philosophie à l'image du Petit Prince : si on lit au premier degré ce livre il s'agit d'une histoire amusante et truffée de petites annotations hilarantes de la part d'une connaissance du personnage central. Mais si on va au-delà ce roman est à l'image des Lettres Persanes de Montesquieu : on prend un être naïf voire ingénu qui va percevoir le monde de façon objective et curieuse. L'auteur émet une critique de la société pleine de vie et d'intelligence !

Pour un premier roman je ne peux que saluer cette ingéniosité de l'auteur, cette faculté à sortir des sentiers battus et à aller au devant de l'inventivité : c'est un vent de fraîcheur au sein de la littérature et nous rappelle ces livres remplis de leçons de vie et de beauté dans la simplicité. Je souhaite aussi souligner le très beau format dans lequel sort ce roman : c'est vraiment un très beau design et une belle couverture de Marion Tigréat.

En définitive, c'est une lecture comme je les aime : sincère, originale, belle et pleine d'humour !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Alors que sa mère meurt tragiquement à cause d'une arête de poisson et que son père sombre dans l'alcool, Gunter Glass trouve sa voie en tant que laveur de carreaux car il est fasciné par le verre. Il s'interrogera d'ailleurs tout au long du livre sur la nature du verre : est-il un solide ou un liquide ?
Remarqué pour sa maitrise, il est employé par John Blades pour nettoyer les vitres des plus grands gratte-ciel londonien. Si le travail le passionne, les inclinaisons fascistes de son patron sont en revanche un léger problème. Il entame dans un même temps une liaison aux conséquences pour le moins imprévues avec Lieve, medium de profession, pendant que son colocataire, qui se fait appeler le Loup-des-steppes, se nourrit exclusivement de poisson et vit en ermite avec une tortue qu'il a appelé Archimède pour écrire un « manuel de vie », qu'il décrit comme une sorte de guide existentiel, qui semble colossal puisque Gunter tombe sur le chapitre 690a. Nous pourrons croiser le Loup des Steppes exclusivement le vendredi, qui est son jour de contact, comme annoncé sur la porte de sa chambre : « je suis toujours là pour vous servir, sauf si ce n'est pas vendredi ».
Le livre est truffé de personnages loufoques, au milieu desquels notre héros évolue tant bien que mal, armé d'un flegme très anglais.

Car en effet, notre jeune auteur, Alex Christofi, dont c'est le premier roman, est britannique, et nous offre ici un roman à l'humour très british. Les situations cocasses s'enchainent, pendant que les personnages restent impassibles et très terre-à-terre.

Il faut aussi signaler que la forme est très originale. En effet, l'ouvrage est introduit par Angela Winterbottom, rectrice de la cathédrale de Salisbury, qui nous apprend qu'elle a elle-même écrit ce livre sur Gunter Glass, à sa mort. Et qui s'amuse à mettre des annotations de bas de page… d'ailleurs bien souvent pour ne rien dire ! Si, parfois, cela nourrit le récit d'une bonne dose d'absurdité hilarante, bien souvent en revanche cela coupe le récit et casse le rythme. C'est là ma seule vraie critique.

Si le livre est déjà savoureux en lui-même, le fait qu'il s'agisse du coup d'essai (du moins en roman, car la 4e de couverture nous indique que l'auteur a déjà touché au théâtre et à publié dans des revues de poésie) d'Alex Christofi ne présage que du bon. Pour un premier roman, c'est une belle réussite, doublée d'une grande maitrise. Un auteur à suivre, donc, et qui, à n'en pas douter, à une belle carrière devant lui !
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Mes Chers Vous,

Premier roman d'Alex Christofi, Transparence est à la fois un conte initiatique et un joli feel-good book.

Günter Glass est un petit garçon coincé à la fois dans un gros trop petit, trop gros et trop ingrat, et dans une famille dysfonctionnelle.
Son père est un peu alcoolique, sa mère beaucoup dépressive et son frère complètement sourd-muet mais aussi sarcastique.

Difficile de grandir et de se construire quand on est la risée des autres à l'extérieur et quantité négligeable au sein de sa famille.... Tellement négligeable qu'on oublie même de revenir le chercher alors qu'il est dans un musée dédié au verre.

Toutefois, c'est cet abandon qui lui permettra de développer une formidable passion pour le verre et sa transparence, à tel point qu'à l'âge adulte, Günter voudra travailler à son contact.

Devenu, complètement par hasard, l'un des meilleurs laveurs de vitres de son époque, Günter va devoir prendre son indépendance et devenir subitement adulte !

Grâce à une galerie de personnages complètement décalés mais attachants, Alex Christofi offre une critique tendre de notre monde actuel, nombriliste, carriériste et quelquefois cruel.

Le ton est drôle, léger et permet une fable loufoque et fraîche.

Un joli moment de lecture, agréable, plein de poésie et de bon sens.

C.
Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Il y a deux points positifs à cette histoire : l'humour, et le fait que le personnage principal soit un laveur de carreaux passionné par son métier. Il faut l'admettre, c'est assez original.
Mais j'ai eu beaucoup de mal à comprendre le personnage principal. Certes, il pouvait parfois être attendrissant, mais pour tout dire, il m'agaçait. La plupart du temps, il est complètement passif, et, lorsque les choses se gâtent, il a tendance à prendre ses jambes à son cou.
Il y a aussi ces notes qui envahissent les pages, et que j'ai fini par le plus lire du tout. Je ne les ai pas trouvées particulièrement intéressantes.
En bref, une lecture rapide que je ne réitérerai pas.
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Transparence, Splendeurs et misères de Günter Glass roi des carreaux : un titre original et amusant pour un roman qui ne l'est pas moins. Ce récit singulier s'ouvre par le prologue d'Angela Winterbottom. Témoin de la vie de Günter Glass, elle est l'instigatrice du récit et nous accompagne par ses commentaires, parfois insolites, sous forme de notes de bas de pages. A cette voix vient se superposer, en parallèle, celle de Günter Glass, qui nous conte cette vingt-troisième année de son existence au fur et à mesure de l'enchaînement des événements.

Avec cette vision du monde qui n'appartient qu'à lui, il émaille son récit de réflexions incongrues, naïves sur la vie, les croyances, les nouvelles politiques ou les habitudes de ses compatriotes britanniques. Ces multiples références font de Transparence un roman profondément ancré dans le monde contemporain, le regard candide de Günter soulignant les incohérences de notre société.
Lien : http://smallthings.fr/2015/1..
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Une lecture rapide… et tant mieux.


Il y a tout plein de petites choses qui m'ont gêné dans ce livre et dans l'ensemble, je le trouve bien maladroit.

Premièrement, Günter. On sent que l'auteur aimerait nous attendrir avec ce personnage qu'il essaie de décrire comme intelligent mais incompris et un peu dans la lune. Et bien, je suis comme son entourage : je le trouve juste lent et bête. Son côté « intelligent » le rendrait même suffisant, voire donneur de leçon alors qu'il est clairement à côté de la plaque. Un mélange qui m'horripile.

Deuxièmement, la narration. Attention, moment Inception. L'histoire de Günter nous est racontée par Angela Winterbottom, rectrice de la cathédrale de Salisbury, personnage qu'il rencontre à un moment charnière de sa vie. Soit. Sauf qu'elle raconte à la première personne tout en faisant des interjections intempestives sous forme de notes de bas de page. Elle utilise donc deux « je » simultanément, ce qui au lieu d'être drôle (effet escompté, je suppose) est dérangeant et agaçant. de plus, ces interventions sont souvent à caractère religieux un peu pompeux, ce qui participe à l'atmosphère « livre donneur de leçon » qui m'irrite profondément.

Troisièmement, l'humour anglais. Qu'on s'entende, je ne vais pas à Londres tous les ans parce que je n'aime pas l'humour anglais, je l'adore puissance mille ! Mais ici, le second degré tombe de travers et passe à côté du chic British que j'affectionne tant. Encore loupé, quoi.

Une belle déception en somme. Tant pis, j'aurais peut-être plus de chance avec ma prochaine lecture !

Lien : https://thebmuffin.wordpress..
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Ce livre ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà pu lire et c'est un compliment :) Et le fait que Günter soit un anti-héros m'a bien plu, physiquement pour moi il ressemble à Augustus Gloops de Charlie et la Chocolaterie ^^

Je dirai que ce roman est un mélange de Candide (qui lit quand même Wikipedia), de Là-haut (voir le Loup des Steppes) et de critique de notre société avec une pointe d'humour anglais. Je suis déjà allée en Angleterre, donc pour moi ça a été très facile de m'imaginer l'environnement de Günter, et aussi très facile d'avoir le vertige en pensant au Shard qu'il doit nettoyer. A la fin vous ne regarderez plus jamais un laveur de vitres de la même manière. Bref, hâte de voir le prochain roman de cet auteur, pour savoir ce qu'il nous réserve.
Lien : http://bookowlic.fr/transpar..
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J'attendais énormément de ce livre et c'est donc avec excitation que je découvrais Transparence. L'histoire est simple : Günter Glass est un anglais d'origine allemande qui vit une vie paisible jusqu'à que sa maman décède. de ce fait, il va devoir apprendre à grandir seul. Un roman initiatique donc. Je vous avoue que jusqu'à la moitié du livre, j'en étais déçue, je trouvais qu'il ne se passait pas grand chose mais en même temps, quand je le lisais, je n'arrivais pas à décrocher. Puis, la seconde partie a commencé : les problèmes, les quiproquos, les réconciliations, et une fin terrible (ça, je ne vous le dévoilerai pas !) et ça m'a émue. Pas au point de certains livres (ma référence : La drôle de vie de Zelda Zonk de Laurence Peyrin !) mais quand même j'ai été touchée par ce personnage naïf, plein de vérité, intelligent mais que personne ne comprend. Les personnages qui l'entourent sont tous très différents mais aident Günter dans sa réflexion sur l'Humain et le Monde. Ils apportent des situations assez loufoques ce qui donne de jolis passages (je retiendrai la discussion entre le Loup des Steppes et Günter sur la Vérité). Malgré tout, à la sortie du livre, je reste mitigée mais je pense qu'il mérite que je le relise, que je me confronte à nouveau avec cette histoire pour pouvoir encore plus le savourer.
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