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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un tome très agréable comme les deux précédents...
Les disputes incessante de Watanuki et Domeki sont amusantes, et apporte une touche d'humour suplémentaire.
Sinon les idées des pensées néfastes est bien trouvée je trouve... les missions de notre héros sont bien plus creusées qu'on ne le croit au premier abord...

Sinon merci à mon informateur, je me disais bien que ce casque me disais quelque chose... mais je n'ai pas réussi à déterminer seule qu'il venait de chobits encore une passerelle de Clamp :)
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Ce tome est le troisième dans une série qui en compte 19, et qui forme une histoire complète; il vaut mieux avoir commencé par le premier tome. Il est publié dans le sens japonais de lecture (de droite à gauche), en noir & blanc. Il a été réalisé par le collectif Clamp : Nanase Ōkawa, Mokona, Tsubaki Nekoi, et Satsuki Igarashi. Initialement ces 19 tomes ont fait l'objet d'une prépublication de 2003 à 2011, au Japon.

Ça commence par une partie de baseball sur la pelouse devant la boutique de Yûko, une vision de Fye D. Flowright et Kurogané, le passage d'une version du bâton de Sakura de notre dimension à celle de Tsubasa reservoir chonicle, et un piquenique entre Yûko, Watanuki, Dômeki et Himawari. Cette dernière demande l'aide de Yûko pour une copine dont le lycée est le siège de manifestations étranges lors de séances d'angelsan (une variante du oui-ja). Yûko décide que Watanuki et Dômeki doivent se rendre sur place. Elle guidera Watanuki par le biais d'écouteurs en forme d'oreilles de chat.

Deuxième affaire : une jeune femme passe devant la boutique de Yûko, le jour du grand nettoyage de printemps, où Watanuki a sorti tous les objets de la réserve pour les aérer et les mettre à sécher au soleil (coutume japonaise). Cette jeune femme repère un objet qu'elle demande à Yûko. Cette dernière accepte à condition qu'elle ne l'ouvre jamais (il s'agit d'un cylindre scellé et décoré). La jeune femme promet. Elle fréquente le même établissement scolaire que Watanuki, Dômeki et Himawari. Par un concours de circonstance, le cylindre vient à tomber et s'ouvre.

Épilogue : en rentrant, Watanuki s'installe à une échoppe ambulante, où il déguste un oden, servi par un renard anthropomorphe.

Dans le tome précédent, les Clamp mettaient en place plusieurs éléments du scénario, privilégiant l'intrigue aux réflexions sur l'existence. Avec ce tome, elles reprennent la structure du premier, avec 2 cas de phénomène surnaturel. Avec une certaine forme d'espièglerie et de rouerie, Yûko se tient à l'écart du premier cas, pour éviter que la personne ayant sollicité son intervention n'ait un prix à payer. Dans le second cas, elle n'intervient que pour fixer le prix de l'objet. Elle conserve donc son rôle détentrice de la connaissance commentant les événements pour en révéler le sens.

Outre les rôles attribués aux personnages, le mode narratif des Clamp reste toujours aussi particulier. Les dessins vont du plus exquis au plus esquissé. Comme en atteste la couverture, dès qu'il s'agit de représenter la sorcière Yûko, rien n'est trop beau. de la composition de ses toilettes, à ses accessoires de mode, tout est représenté avec délicatesse et élégance. Si la tenue du jour comporte des perles, elles seront toutes dessinées avec minutie, quel que soit leur nombre. Si elle porte des bas résille, il ne manquera pas un seul trait. Sa coiffure se sépare en fines mèches raides, qui bénéficient également d'un grand soin dans leur représentation. Il en va de même pour les bouclettes de la chevelure d'Himawari. Enfin ces dames et ces messieurs présentent tous une silhouette élancée et élégante, qui évoque parfois les corps longiligne des gags de Kiraz (par exemple Jamais le premier soir).

À l'opposé de cette approche fine et racée, le lecteur découvre également des silhouettes esquissées (le grand serpent noir du quartier), des visages aux expressions réduites à une convention de manga (dentition en dents de scie, bouche grande ouverte en forme d'ogive, croix sur le front pour figurer l'énervement, etc.). Les arrières plans des cases sont souvent vides, ou remplis de traits parallèles non signifiants. Il arrive même que certaines cases ne contiennent qu'un phylactère et rien d'autre. le lecteur comprend bien qu'il s'agit d'un dispositif pour faire ressortir l'élément (visage, main, phrase) qui se retrouve ainsi isolé dans une case, mais il s'agit d'une solution graphique assez pauvre en information visuelle.

À condition de supporter ce grand écart graphique, le lecteur découvre alors 2 enquêtes à l'intrigue très mince. Pourtant le suspense est présent du début à la fin, mélangeant surnaturel et angoisse psychologique, avec un regard mi superficiel mi pénétrant sur des aspects de la condition humaine.

Malgré l'intrigue ténue et le manque de personnalité des clients, les Clamp installent un suspense psychologique, tenant à la fois de la nature de la résolution de l'intrigue (le prix à payer est parfois très élevé), et de la nature réelle de l'enjeu. Comme dans le premier tome, les explications de Yûko peuvent prendre la forme de sentences lapidaires. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra y voir un aphorisme new-age creux et superficiel, ou bien un thème philosophique, psychanalytique ou spirituel pertinent et éclairant.

Le premier cas relatif aux manifestations surnaturelles dans l'établissement scolaire ressemble à un cas de manifestation d'esprit bidon et superficiel. Il faut attendre le dénouement pour entrevoir que le fond de l'histoire se situe ailleurs, entre l'impact des émotions négatives, et le fait que le comportement d'un individu a tendance à attirer l'attention de personnes avec des caractéristiques psychologiques de même nature. Yûko va même plus loin en indiquant à Watanuki que son comportement attire certains individus qui ont pour but conscient ou inconscient de profiter de sa richesse psychique. Ainsi les Clamp ne se limitent pas à sous-entendre que des pensées négatives provoquent le mal être (insinuant par la même les bénéfices de la pensée positive), elles évoquent également le moteur de certaines relations interpersonnelles (de nature parasitaire).

Le deuxième cas présente à la fois un point de vue plus littéral, et un deuxième degré de lecture. Cette jeune femme se sert de l'objet magique pour exaucer des voeux. D'un point de vue littéral, les conséquences de ses actes rappellent qu'il y a toujours un prix à payer (ou de manière plus positive, des efforts à fournir). Avec un peu de recul, au travers de cette histoire, les Clamp évoquent également la nécessité de l'autodiscipline. Cette jeune femme a succombé à la solution de facilité, préférant la solution magique à l'effort et au travail.

L'épilogue avec l'oden du renard fait écho au deuxième cas de ce tome où Yûko disait à Watanuki que les objets trouvent leur propriétaire. Là aussi la flèche brisée de Dômeki trouve son propriétaire. Seuls les tomes suivants permettront de déterminer s'il s'agit d'une croyance à base de spiritualité prête à penser, ou si les Clamp souhaitent développer une pensée plus construite.
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J'avais recommencé la série avec mes 2 seuls et uniques tomes et comble du malheur, je n'arrivais pas à trouver des prix raisonnables pour continuer la série... et puis en farfouillant la bibliothèque d'un ami, oh joie de découvrir la série entière avec la fin! Je lui emprunte donc la suite ('au bout de quelques mois, j'ai honte de ne pas avoir encore terminé), et me voilà à me replonger dans l'univers qui m'avait tant plu adolescente! Encore une fois, je vais me répéter par rapport à mes dernières critiques, XXX Holic est pour moi un ovni, et ne ressemble en rien à tous les autres mangas que j'ai pu lire jusqu'à présent! Parfois, on se demande où l'histoire va nous mener! Et j'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire après tant d'années!
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Ce 3ème tome permet de connaitre l'étendue des pouvoirs "médium" de Watanuki mais également l'alchimie entre lui et Domeki est absolument flagrante malgré le fait que Watanuki le déteste carrément mais malgré ça, on le ressent vraiment.



On ressent également plus facilement le côté comique, les petites blagues, la façon de parler, de se comporter de Yuko mais également le côté un peu plus glauque avec les démons mais également la main du singe dont je ne savais pas qu'il existait un roman mais je connaissais l'épisode d'Halloween des Simpsons qui en parlait. On connait la fin dès le départ mais on a envie que cette fin ne se réalise pas (ce qui est bien c'est qu'on la voit pas vraiment donc c'est pas non plus trop glauque).



Ce que j'aime aussi en plus de l'alchimie récente entre Watanuki et Domeki, c'est l'alchimie avec Yuko et j'ai l'impression qu'avec elle, Wata va commencer être moins coincer et ça risque de faire également de jolis dégâts.



Puis, on retrouve également des clins d'oeil à d'autres mangas de CLAMP qui sont très flagrants (les écouteurs qui rappellent Chobits), et on a aussi un petit coucou de Shaolan et de ses comparses ce qui n'est pas plus mal.

Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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