Morts en coulisses

Mort en coulisse est un thriller qui nous plonge dans l'univers du théâtre et de sa critique. C'est un monde où la concurrence fait rage et où règne la jalousie. C'est un roman qui se lit très rapidement, le suspens est maintenu jusqu'au bout. Cependant, il n'est pas de grande qualité rien à voir avec des grands auteurs comme Agatha Christie.
Même si les trois premiers crimes s'enchaînent rapidement dès le début du livre, l'auteur se perd par la suite dans des longueurs et des descriptions qui apportent peu, qui rend la lecture un peu ennuyeuse et ne crée pas un véritable un attachement aux personnages principaux que je trouve fade et sans relief.

Ce livre se veut un mélange de Mary Higgins Clark et Agatha Christie mais Mary Jane Clark n'atteint le talent ni de l'une ni de l'autre. En dépit d'un effort pour rendre ses héros plus consistants en leur faisant affronter problèmes professionnels et personnels, ses personnages restent plats et sans relief. L'intrigue n'a pas la maestria de celles de la grande Agatha et l'auteure ne maîtrise pas aussi bien que MHC l'art des chapitres courts. le seul véritable intérêt est l'immersion dans le milieu télévisé et le milieu du théâtre. A noter que Mary Jane Clark fait revenir des personnages parus dans d'autres de ses romans ce qui donne une certaine épaisseur à son oeuvre. Un divertissement moyen mais honnête.

C'est la chroniqueuse de "Key News", Caroline Enright qui nous entraîne cette fois sur la piste d'un sociopathe.
Meurtres, disparition. Entre problème personnel et professionnel, cette jolie chroniqueuse va devoir jongler afin de découvrir qui se cache derrière ses crimes.
Des chapitres courts qui font avancer l'histoire rapidement.

Une intrigue à la Jessica Fletcher

Par rapport à "Crime glacé", il n'y a vraiment pas photo. Autant ce dernier s'achevait sur une queue de poisson d'anthologie (à croire que l'éditeur venait d'appeler la romancière pour rendre son manuscrit en urgence), autant là on doit reconnaître que le scénario est davantage abouti. La fin est bien construite mais il faut avouer qu'on découvre bien avant la dernière page tournée le nom du coupable. Seul le mobile reste un peu flou mais les accros aux polars ne devraient pas se laisser berner longtemps. En somme, on est dans un bon scénario digne d'une série policière d'après-midi sur France 3 mais ne vous attendez pas à un suspense à couper le souffle. Hollywood ne se mettra pas à mon avis sur les rangs pour l'adaptation.

Ici pas de personnages pour faire joli, chacun a son utilité et contribue à tenter de perdre le lecteur dans son enquête, même si certains d'entre eux touchent un peu à la caricature : on notera, par exemple, la présence du peintre maudit amoureux de son égérie ou du régisseur aux activités louches ou de la doublure prête à tout pour prendre la place de l'actrice en titre. D'autres clichés sont également au rendez-vous comme l'héroïne détestée par sa belle-fille adolescente et le mari préférant par lâcheté éviter tout conflit parce que, dans l'histoire, lui s'en tire plutôt bien. En somme, on assiste à une sorte de série B sur la vie et l'entourage d'une star naissante du cinéma, une sorte de Jennifer Lawrence à qui tout réussit.

Passés ces éléments clés de tout polar TGV, la lecture est plutôt agréable et divertissante. C'est le genre de roman qu'on attaque installé près de la cheminée avec un chocolat chaud et des biscuits, histoire de procrastiner pendant une après-midi où l'on n'a pas envie de sortir de chez soi.

Ma tête à claques à moi

La palme revient, cette fois, à Gus Oberon, stéréotype du beau gosse aux activités douteuses. Vous savez, c'est le type qui se promène la chemise de cow-boy ouverte sur un torse glabre (voir en sueur) et qui fait kiffer toutes les jeunes filles (et pas que!) dans les séries à succès américaine, le méchant garçon quoi… mais un peu con quand même.

En définitif, si vous aimez les polars un peu faciles, sans violence outrancière ni psychopathe complètement déjanté, ce roman est pour vous. Il vous fera passer un bon moment sans révolutionner le genre.
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