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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La couverture nous montre la ville de Berlin mais avec un titre et une couverture de rouge pourpre qui rappelle la Chine de Mao. En fait, la capitale allemande est occupée en 1975 par les chinois tout comme la majorité de l'Europe après que ces derniers ont répandu un virus destructeur à travers le monde qui a fait des millions de mort. Cela ne vous rappelle rien ?

En fait, ces événements ont eu lieu peu après la Seconde Guerre Mondiale alors que l'Europe tentait de se reconstruire sans l'aide des Etats-Unis menant une politique isolationniste. On aurait pu penser que la Russie de Staline allait envahir l'Europe mais cette uchronie emprunte une toute autre direction pour nous dire que le véritable péril était jaune. Il fallait y penser.

Une fois qu'on a accepté le principe, on va suivre un vieil inspecteur incorruptible dans une enquête pour des meurtres en série dans les parcs de la ville. On lui colle un jeunot dans les pattes. Ils vont former un tandem. Rien de plus classique que le duo mal assorti d'autant que l'inspecteur est veuf et que même sa fille unique l'a quitté voilà plusieurs années. Il faut dire qu'il s'est plongé dans son travail mais également dans l'alcool.

Le dessin est en noir et blanc ce qui peut surprendre au premier abord car la couverture et le format laissaient présager de la couleur. C'est assez inhabituel mais on s'y fait. Il faut dire que l'ambiance voulu par l'auteur est celui d'un polar noir dans la plus pure tradition. le trait demeure net et précis tout en restant dans un style réaliste ce qui est pour moi un modèle de lisibilité.

Et c'est là où le bât blesse un peu car nous avons un mélange d'uchronie politique avec une enquête criminelle classique. Il y a aura forcément un mélange de genre qui donne quelque chose d'assez original et sans doute trop pour être crédible. On ressort quand même un peu décontenancé d'un tel récit.

Pour autant, l'auteur Clarke a pris son temps pour nous présenter une intrigue policière avec un personnage qui a de l'épaisseur. A noter également un effort dans le découpage du scénario pour donner du rythme à l'ensemble.

La moralité de cette BD est que nul ne peut échapper à la politique même si on souhaite la fuir. Après tout, on vit dans un pays et sous un régime plus ou moins autoritaire. A un moment donné, les enjeux politiques nous rattrapent et il faut payer la note. A-t-on envie de vivre dans cette Chine nouvelle ? Certainement pas.

Enfin, je tiens à remercier Babélio ainsi que l'éditeur belge Quadrants (filiale de Soleil production) pour la réception de cette BD dans le cadre d'un masse critique.
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J'ai aimé de nombreux points dans cette bande dessinée, notamment l'intrigue, les traits des personnages et l'utilisation du noir et blanc qui donnait encore plus de force au récit.

L'auteur nous propose ici de plonger dans un passé imaginaire. Et si en 1975, la Chine occupait l'Allemagne à la suite de la déferlance d'un mystérieux virus sur l'Occident ? le régime totalitaire de Mao a donc envahi le reste du monde et le Parti a la main mise sur la plupart des affaires du pays.

Le contexte était vraiment bien trouvé et intéressant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'insertion de nombreux caractères chinois, donnant encore plus de poids au récit.

Néanmoins j'ai trouvé que tout était un peu trop rapide, que ce soit l'enquête ou surtout cette fin précipitée. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, parce que là aussi j'ai trouvé que tout arrivait assez brusquement, ayant même à un moment un doute sur le fait que ce soit un one shot et non un tome deux, avec des informations délivrées dans un opus précédent et que je n'avais pas en mains.

Pour en revenir à la fin, je trouve cela vraiment dommage car c'était bien pensé. J'aurais énormément aimé que ce soit développé.

Un grand merci à Netgalley et aux éditions Soleil pour cette découverte.
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Berlin 1975, un meurtrier sévit dans les parcs de la ville. Il tue ses victimes et disperse leurs organes autour d'elles. Viktor Eberhart enquête mais son investigation est parasitée par l'occupation chinoise. En effet depuis que Mao distribue un vaccin contre une pandémie, la chine est très présente en Europe.
Pourtant, il faut a tout prix arrêter ce tueur.
J'ai beaucoup aimé les graphismes.
Les dessins sont fins, délicats très soignés. J'ai aimé l'alternance de case en noir et blanc puis en blanc et noir.
En ce qui concerne, le scénario j'ai été perdue car j'ai eu l'impression d'arriver au milieu d'un film. Il me manquait tout un contexte. Je n'ai aucune connaissance historique de ce qui s'est passé à Berlin dans les années 1970. Je ne sais pas si cette épidémie est vraie ou pas, tout comme l'occupation chinoise.
Il aurait fallu plus d'explications.
Il y a aussi tout un pan de l'histoire qui est seulement suggéré. L'enquêteur est préoccupé par sa fille mais on ne sait pas exactement pourquoi. Il semble la chercher mais on ne sait pas vraiment comment.
L'enquête en elle-même était sympa à suivre.
Bref, c'est dommage je reste sur ma faim.
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Je remercie vivement Babelio et les éditions Soleil pour l'envoi de cette magnifique BD. Il s'agit d'une uchronie, l'Allemagne est sous occupation chinoise. En 1975 à Berlin, l'enquêteur Viktor Eberhart se retrouve confronté à une série de meurtres sordides.
J'ai particulièrement aimé le dessin. La BD est en noir et blanc, presque pas de nuances de gris. Les dessins sont d'une précision exceptionnelle, on reconnaît très bien Berlin. J'ai beaucoup apprécié les scènes qui se déroulent sous la pluie.
Il y a beaucoup de suspens et le cadre de l'intrigue est original, même s'il aurait pu être développé davantage.
Le bémol: le personnage de l'enquêteur, je suis un peu lasse de retrouver toujours le même cliché de l'enquêteur marginal et torturé.
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Oeuvre lue grâce à une Masse critique (merci Babelio et à l'éditeur Quadrantis).
Un polar aux accents politiques enrobé dans une uchronie, voilà ce que nous propose Clarke avec Nouvelle Chine, une BD qui aura su me charmer sur certains points... et d'autres moins.
Commençons plutôt par le positif : l'esthétique de la BD m'a conquis et certaines planches sont à tomber. L'ambiance très froide et dépouillée déployée par Clarke permet de se plonger entièrement sous la pluie de ce Berlin alternatif aux mains de la dictature chinoise. Rien de révolutionnaire dans ce style mais c'est extrêmement bien exécuté et c'est exactement le genre de dessin que j'affectionne. Les émotions passent bien entre les personnages et les décors sont immersifs, vraiment, un travail de qualité.
Le personnage principal est lui aussi une réussite, on s'y attache très rapidement et l'ensemble se lit plutôt vite puisque l'on veut voir ce qui va advenir de cet homme quelque peu mis sur la touche.
Mais voilà, si ces points positifs m'ont fait apprécié un tant soit peu Nouvelle Chine il n'en reste pas moins que l'ensemble est tout de même très caricatural : il s'agit bien d'un polar noir, avec un flic dont le mariage est détruit, sa fille le déteste, il boit et d'ailleurs il peut paraître imbuvable... Ca vous dit quelque chose ? C'est normal, on a tous déjà vu ce personnage et c'est tout de même fascinant de se dire que l'on puisse encore reprendre ce stéréotype de nos jours. Alors oui, j'ai bien aimé le personnage comme je le disais auparavant mais c'est parce qu'il s'agit justement d'un cliché et qu'en général cela nous conforte dans la lecture... Par contre pour le suspense on repassera. Sur l'intrigue en tant que tel je ne pourrais qu'aller dans le même sens : on voit la chose arriver de loin et les indices sont bien trop voyants sur une oeuvre aussi courte. Et pourquoi avoir bâclé cette fin ? On ne comprend pas très bien où l'auteur veut en venir, ne sachant ni réellement conclure son polar ni vraiment amorcer une oeuvre politique. On reste entre deux mondes finalement et heureusement que la belle forme sauve ce fond vu et revu...
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