La nuit
approche ta joue
de ce bouddha de
pierre et
ressens combien
la journée a été
brûlante
Tu m'appelles la Rose dit la Rose
Mais si tu savais mon vrai nom
Je m'effeuillerais aussitôt
Pas mes épines qui me défendent
dit la Rose
c'est mon parfum.
Nous ouvrons les yeux
et la rose à disparu
nous avons tout respiré.
6.
Une
pauvre
prière
fragile
comme une pierre
en équilibre
sur la tête
de
Jizô
15.
Cette
nuit il a plu
du vin
Je le sais il n’y a pas
moyen d’empêcher les
roses de parler
Au
cœur
de la pivoine blanche
ce n'est pas une couleur
mais le souvenir d'une
couleur
ce n'est pas une odeur
mais le souvenir d'une
odeu r
Le papier blanc comme un flocon de neige –
a absorbé le sens –
il reste écriture.
Chut!
si nous
faisons du bruit
le temps
va recommencer
Entre ce qui commence
et ce qui finit
l’œil du poète a saisi cet
i
mperceptible poi
nt où quelque chose
p
ique