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Cette histoire offre un panel réaliste de ce qu'il pourrait advenir d'un monde en reconstruction plusieurs générations après une catastrophe nucléaire. Différentes communautés ressuscitées des ruines de différents camps de survie, avec des groupes plus ou moins vastes ayant évolués ou régressés de façon drastiquement opposés.
Casca est la seule survivante, ou le croit-elle d'un de ces abris anti atomique, elle est jeune et a survécu de longues années dans une complète solitude avant de se décider à rejoindre la surface. Eduquée malgré tout, elle parcours ce vaste et dangereux nouveau monde sans communication et en comprend les facettes évolutives.
Nous découvrons en sa compagnie ce qu'il est advenu des humains après leur retour à la vie à l'air libre, quel niveau de technologie certains ont su conserver et à quel point d'autres ont dégénéré.
Ces pérégrinations sont racontées à la façon d'un journal qu'elle aurait tenu, avec ses rencontres, ses moments de bien être, ses drames, ses espoirs et ses regrets. Et au final cette vie qui est la sienne comme elle pourrait être la notre à sa place avec comme petit moment de tendresse, le bonheur de pouvoir encore avoir un compagnon canin, ce qui réchauffe le coeur. De jolies "chroniques" donc et j'en lirai volontiers plus de l'auteur Geoffrey Claustriaux car cela nous est agréablement conté.
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La jeune Casca, 12 ans, dite également « la Marcheuse », « l'Etrangère », « L'ombre furtive » ou « l'Errante » a passé toute son enfance dans les dédales d'un abri souterrain en compagnie de sa mère, scientifique, et de son père, mécanicien. Vivant en vase clos, elle a toujours rêvé de pouvoir profiter de la lumière du soleil et de se rouler dans l'herbe verte des prairies de la surface. Mais depuis déjà plusieurs générations, les survivants d'une guerre terrible entre l'ATAN (puissances de l'Ouest) et la CARA (forces de l'Est et du Sud), doivent rester sous terre pour échapper aux dangers de la radioactivité et des autres pollutions qui contaminent la terre. Une nuit, sa mère, appelée en urgence, disparaît et son père meurt victime d'un virus inconnu. Casca se retrouve seule et unique survivante dans une station bien trop grande pour elle. Peu à peu, les machines permettant la survie tombent en panne les unes après les autres. Une dizaine d'années plus tard, Casca n'a plus d'autre alternative que de quitter les lieux et de partir chercher sa mère dans le vaste monde...
C'est un pur roman de science-fiction post apocalyptique que nous propose Geoffroy Claustriaux avec ses « Chroniques de l'Après-monde ». Nous suivons Casca, la jeune héroïne courageuse, dans une quête qui la mène de ville en ville et presque d'univers en univers. Ainsi par exemple, passe-t-on avec elle d'une ambiance western avec convoi de troupeaux dans le désert à la fureur de jeux du cirque dignes de la Rome la plus décadente. Chaque visite de site donne lieu à une sorte de nouvelle indépendante, ce qui donne une intrigue séquentielle avec un fil rouge des plus ténus, la recherche de la mère. La chute, qu'on se gardera de dévoiler, est assez surprenante et suffisamment ouverte pour permettre sans doute l'écriture d'autres épisodes autour de ce personnage récurrent. le style de l'auteur est efficace, ramassé et même compact. Il lui suffit de 200 pages pour déployer ce « roadbook » là où la plupart des auteurs auraient besoin du double ! Les descriptions de décor et d'états d'âme sont réduites au minimum ce qui peut plaire aux amateurs de minimalisme et déplaire à ceux qui veulent qu'un auteur explique tout par le menu. Intéressant malgré une intrigue un peu faible. Se lit très vite et s'oubliera tout autant.
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Plus qu'un roman, les Chroniques de l'Après-Monde est une critique de notre société et de nos moeurs. Si tout s'est effondré, c'est à cause d'Internet, des abus de pouvoir, de l'hyper protectionnisme des états, des egos surdimensionnés de quelques puissants. Et si elle rencontre effectivement des peuples dégénérés (selon nos critères sociaux), des barbares, des cannibales, des bandits ou des arnaqueurs, elle croise aussi des personnes au grand coeur qui n'hésitent pas à l'aider. Rien n'est manichéen, dans ce périple. Et cela nous force à réfléchir sur notre actualité, sur nos actes, sur notre vision parfois trop pessimiste de l'être humain. Les messages forts sont présents tout au long du récit, à travers les anecdotes de l'héroïsme, sans toutefois nous écraser. Casca n'a rien d'une moralisatrice. Elle est terriblement humaine, dans chacun de ses actes, depuis sa naïveté à son cynisme, puis à sa reprise d'espoir.

Pour moi, ce roman est clairement une réussite sur tous les points. Il est addictif (je l'ai lu en deux jours seulement !), bien écrit, engagé sans être lourd, et nous permet de suivre une héroïne à laquelle il est facile de s'identifier. Comme je lis très peu de post-apocalyptique (jamais en fait) je ne sais pas s'il contient des clichés ou des maladresses liés au genre littéraire concerné. Ce dont je suis sûre, en revanche, c'est que nous devrions tous prendre la peine de lire les Chroniques de l'Après-Monde et de réfléchir aux thématiques qu'aborde le roman, qui me paraissent plus importantes que jamais dans notre monde actuel.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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C'est un roman post apocalyptique que nous propose Geoffrey Claustriaux avec les aventures de Casca, la jeune héroïne courageuse.

Chaque lieu donne lieu en quelques sortes, à un nouveau récit dans l'histoire, ce qui donne une intrigue séquentielle avec un fil rouge des plus ténus, la recherche de la mère.

La fin est assez surprenante et ouverte pour que je maudisse l'auteur (si, si !!) et surtout pour permettre de s'imaginer la suite ou pour espérer que l'auteur l'écrive.

Le style de l'auteur est efficace,et rapide, il nous plonge dans ce genre d'histoire en environ 150 pages, là où certains auteurs en mettre 400

Les descriptions des décors et des états d'esprits ne sont pas trop longues, ni trop courtes, un juste milieu qui permet d'en savoir assez pour avancer en rythme avec les personnages.

Par contre, une chose m'a perturbé... le fait qu'ils se comprennent tous autant qu'ils sont sans problème. Est-ce qu'après l'apocalypse, tout le monde parler une langue universelle ? Enfin, ça n'enlève rien au récit, c'est juste moi qui ai tiqué ^^ ^^

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Ce roman est le premier livre que je lis sur ce thème "post-apocalyptique". J'avoue qu'il m'a beaucoup plu, j'ai très bien accroché à l'histoire de cette jeune fille, Casca, qui se retrouve seule sous terre. le style d'écriture est sous forme de mémoire, d'un journal. Elle nous rapporte ses péripéties hors de l'abri ainsi que ses différentes rencontres avec les habitants du monde extérieur. Je regrette le manque de suspens concernant la survie de Casca car comme c'est elle qui nous raconte l'histoire, l'issue de certaines épreuves tragiques sont moins inquiétantes car on se doute car elle va rester en vie. le nombre de noms de villes différents m'a également un peu perdue car trop difficile à retenir, trop d'informations à certains moments. Pour le reste, je suis assez contente de ce roman même si mon barbu l'a comparé au jeu Fallout (c'est pas grave je ne suis joueuse ^^) j'ai passé un bon moment et j'avoue que j'ai eu du mal à m'arrêter lors de certains chapitres tellement je me suis prise dans l'histoire.
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Geoffrey Claustriaux est un auteur très prometteur que j'ai découvert il n'y a pas longtemps lors du Fesiv'arts.be. Quand j'ai vu ses trois ouvrages présentés sur le stand, je me suis directement tournée vers celui-ci. La quatrième de couverture m'a intriguée. Elle m'a donné envie de savoir comment l'auteur imaginait notre monde après avoir été ravagé par les bombes atomiques. Ce qui a fait que j'ai de suite acheté ce livre.

Et je n'ai pas été déçue. Ce livre est un petit peu écrit comme un journal intime. L'héroïne, Casca, nous raconte tout ce qu'elle a traversé depuis qu'une épidémie a tué sa famille et ses amis. Je l'ai vue grandir et évoluer comme si j'avais moi aussi vécu cette aventure.

Une héroïne qui veut partir à l'aventure, qui est très curieuse et caractérielle mais aussi sentimentale. J'ai partagé chacun de ses sentiments. Autant la haine, que la compassion, la vengeance ou l'amour et l'amitié.

Une histoire divisée en deux parties. La première ou l'héroïne n'est encore qu'une enfant, qui vit avec ses parents et ses amis, dans l'abris dans lequel elle a grandit. On y découvre son quotidien, comment ils vivent. Ainsi que la liberté à laquelle l'héroïne rêve. Suivit de l'épidémie dont elle est la seule survivante et où elle doit apprendre à se débrouiller seule. La deuxième partie où elle doit remonter à la surface de la terre, où elle croyait que personne ne vivait à cause des radiations. Mais elle découvre que tout ce qu'on lui a dit depuis son enfance n'est pas vrai. L'air de la terre n'est pas radioactif et les humains peuvent donc vivre à la surface. Elle décide donc de partir à la recherche d'autres humains. Et elle tombe sur plusieurs ville, certaines avec des pratiques étranges ou venues d'un autre temps et d'autres tout a fait normales. Une fois on voit l'évolution que les humains peuvent avoir mais aussi les régressions qui les renvoient à l'état d'animaux sauvages. Voici une histoire riche en rebondissements et pleine de suspens. Où la survie prime sur le reste.

Mais ce n'est pas que ça. C'est aussi un livre qui m'a amené à me poser des questions. Autant sur l'homme, que sur le monde. Sur les sentiments que l'on peut avoir, la manipulation, ce que l'on fait aux autres mais aussi à notre planète. Des questions sur notre vie et toute l'humanité. Je me suis demandée ce que j'aurais fait si je m'étais retrouvée à la place de l'héroïne.

Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une histoire qui pourrait être vraie. Des questions que l'on se pose tout au long de l'histoire. Ainsi que beaucoup de rebondissements et d'émotions différentes font de ce livre un ouvrage divertissant et intelligent.

Un énorme coup de coeur pour moi (et c'est une première dans ce genre de livre). Je vous le recommande donc chaudement. Pour ma part, je vais m'empresser de découvrir les autres livres de cet auteur que je mettrai au même rang que les grands auteurs de best-sellers.
Lien : https://chroniquetoilee.word..
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--- Un récit effrayant de réalisme ---

Je crois que c'est la plus grande qualité de ce one-shot. Par moments, j'avais l'impression de découvrir l'avenir de notre monde, de voir la bêtise de l'homme le mener jusqu'à sa presque destruction. Sur ce point, je dis donc bravo à l'auteur, car il a réussi à me faire froid dans le dos, tant j'ai cru à ce qu'il racontait. Durant ma lecture, j'ai vu des millions – des milliards ! – de morts et, malgré cela, un espoir de sauver l'humanité de ses propres erreurs.

Je n'ai qu'un seul reproche à ce sujet : il me paraît utopique d'affirmer qu'après autant d'années, les différents groupes ayant survécu parlent tous la même langue et se comprennent sans difficultés…

--- Une forme inhabituelle ---

Chroniques de l'Après-Monde s'apparente à la fois à un journal intime et à un livre d'histoire. C'est original, c'est certain et, au premier abord, j'ai été séduite par cette nouveauté. Seulement voilà : raconter l'action au passé, eh bien, ça enlève tout le suspense, ça dénature les rebondissements – on sait déjà que Casca va survivre à tout ce qui lui arrive, puisqu'elle a écrit ses mémoires. Ce choix peu conventionnel est donc à double-tranchant mais je salue tout de même l'audace de Geoffrey Claustriaux.

Quoi qu'il en soit, je me suis heurtée à une barrière infranchissable qui m'a empêchée de vivre pleinement les choses. D'ailleurs, à force d'emmagasiner des informations sur ce qu'est devenu ce nouveau monde, j'ai commencé à m'ennuyer… mais pas très longtemps !

--- Un tournant plus sanglant ---

Alors que ce roman perdait peu à peu de son attrait à mes yeux, il s'est soudainement transformé en une sorte de… Ah, j'allais dire Hunger Games, mais ce n'est pas encore ça. Enfin bref, vous m'avez compris !

Or, ce rebondissement m'a permis de me replonger dans l'histoire avec davantage d'entrain. Ouf !

--- Mais où l'auteur nous emmène-t-il donc ? ---

Cette question n'a pas cessé de me trotter dans la tête jusqu'aux trois quarts du livre. Certes, au début, Casca avait un but bien défini : survivre. Mais une fois sortie de l'abri, tout a changé. Geoffrey Claustriaux a alors fait le choix de nous raconter des parties de sa vie, mais celles-ci paraissaient parfois prises au hasard. Bref, je ne savais pas où il voulait en venir.

Enfin, après bien des pages, le récit prend une tournure plus intéressante, me permettant de m'attacher vraiment à Casca, de mieux comprendre ses émotions. Il faut dire qu'entre son désir d'indépendance et ses multiples voyages, ses aventures ne sont pas de tout repos !

--- Ce petit quelque chose qui m'a manqué ---

Si j'ai apprécié la fin – les révélations sont très intéressantes ! -, j'aurais aimé que l'auteur approfondisse son histoire. Il s'est en effet concentré sur le cadre, plutôt réaliste, dans lequel elle s'inscrit, mais cela ne suffit pas à la rendre totalement attrayante et ce, en dépit d'un talent certain pour narrer les péripéties de son personnage principal.

Ce fut donc une lecture un peu mitigée, ce one-shot présentant autant de points positifs que négatifs.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Vous connaissez les JV Fallout ?
Le monde décrit, ses protagonistes et la « trame principale » sont, je dirais inspiraient à 80% (voir plus) de cette licence et l'auteur doit le savoir et certainement l'assumer, enfin je l'espère pour lui.
C'est bien écrit. Fluide. Rapide. Efficace.

Donc… beaucoup de descriptions – réussites -, mais lassantes pour la lectrice que je suis (joueuse de Fallout ;) )– peu de scène d'action à proprement parlé, par contre je dois le préciser, aussi peu nombreuses étaient-elles (à mon gout) elles possédaient (presque toute) une intensité très plaisante à la lecture.
Cependant, et c'est ce qui est dommage, les relations entre personnage et même les sentiments de l'héroïne sont habillaient d'une forme de pudeur exaspérante! On nous dévoile le STRICTE minimum et c'est TOUT. On ne creuse pas dans le sentiment, on ne montre/n'explique/ne décrit rien de sale, profond, dérangeant, déprimant ou excitant quand cela touche la sphère « interne ». Tout est trop sage. Pourtant l'univers s'y prêtait à merveille, cultivant les pires déviances… de plus, malgré des tentatives louables (ex : avec l'héroïne), l'auteur n'explore jamais profondément les personnages en demi-teinte. Dans cet univers on est méchant ou gentil. Point. (Après ce n'est que mon opinion)
Un dernier mot sur Casca. Trop lisse à mon gout. Excepté quelque ressentiment lié à ses expériences… c'est comme si l'auteur, ne savait pas s'y prendre avec un héros féminin et ne voulant pas faire dans le stéréotype de l'héroïne écervelée/mielleuse/badass type « young adulte » s'était mangé le mur en nous servant – bah, je n'ai pas de métaphore valable – un personnage incomplet…

Bref, à lire si vous aimez le post-apo sans verser dans le sentiment ! Car ce roman garde des qualités indéniables et il serait dommage de rater un si beau voyage…
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