L’intelligence est plurielle. Cela n’a pas de sens de vouloir hiérarchiser ou comparer.
Je vois l’intelligence comme un ensemble de comportements qui vont permettre à un individu, ou à une espèce, de résoudre des problèmes pour s’adapter à des situations nouvelles.
Emmanuelle Pouydebat, éthologue, directrice de recherche au CNRS.
Comme le rappelle le paléontologue Pascal Picq :
« L’homme n’est pas le seul animal qui pense. Mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal. »
La supériorité que nous ressentons vis-à-vis des autres vivants nous permet de justifier leur exploitation et leur destruction.
L’élevage intensif a poussé jusqu’à l’extrême l’objectification des animaux.
Le véritable test moral de l'humanité (...), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.
de Milan Kundera.
Quand on étudie les langages animaux, on se heurte rapidement aux limites de notre propre intelligence.
Emmanuelle Pouydebat est éthologue, directrice de recherche au CNRS.
- L’intelligence est plurielle. Cela n’a pas de sens de vouloir hiérarchiser ou comparer.
- Je vois l’intelligence comme un ensemble de comportements qui vont permettre à un individu, ou à une espèce, de résoudre des problèmes pour s’adapter à des situations nouvelles.
- Or en peu de temps, nous avons endommagé les écosystèmes dont nous dépendons.
- Donc, pour moi, s’il faut absolument faire des catégories, à l’échelle de l’évolution, on est plus proches des plus stupides que des plus intelligents.
Hugo :
- Si beaucoup d’animaux ne construisent pas d’objets complexes, c’est peut-être parce qu’ils n’en ont pas besoin, tout simplement.
- Fabriquer des bombes nucléaires capables de détruire notre propre espèce ou des fusées pour envoyer quelques touristes fortunés dans l’espace est-il vraiment une preuve d’intelligence ?
"L'homme n'est pas le seul animal qui pense. Mais il est le seul à penser qu'il n'est pas un animal."
Pascal Picq, paléontologue
(p. 70)
Mieux vaut des millions de personnes qui diminuent leur consommer de produits animaux que quelques milliers de végans.
Fabriquer des bombes nucléaires capables de détruire notre propre espèce ou des fusées pour envoyer quelques touristes fortunés dans l'espace est-il vraiment une preuve d'intelligence ?
Et le philosophe Jeremy Bentham en 1789 écrivait ces lignes, très modernes pour l'époque :
Le jour viendra peut-être où le reste de la création animale acquerra ces droits qui n'auraient jamais pu être refusés à ses membres autrement que par la main de la tyrannie.
Les français ont déjà découvert que la noirceur de la peau n'est en rien une raison pour qu'un être humain soit abandonné sans recours au caprice d'un bourreau.
On reconnaîtra peut-être un jour que le nombre de pattes, la pilosité de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons également insuffisantes pour abandonner un être sensible à ce même sort.
La question n'est pas : peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais : peuvent-ils souffrir ?