Suite à la rencontre avec
Hugo Clément au salon Angoulême se livre j'ai découvert la bande dessinée inspirée de ses combats environnementaux.
Je me suis demandée à partir de quel âge on pouvait lire cette BD car certaines scènes sont terribles (même si elles sont édulcorées à travers le prisme de l'illustration qui se veut moins choquant sans doute que ne le serait une photo). Mon ado va donc la lire, mais je pense que tout est une question de sensibilité, en outre la question écologique l'intéresse fortement.
Comme moi, elle a assisté à la rencontre avec
Hugo Clément au salon Angoulême se livre où il a déjà fait un tour général de ce qui se tramait entre ces pages.
Si vous suivez
Hugo Clément sur les réseaux, Vakita (son média indépendant) ou à travers sa série de reportages Sur le front (France Télévisions), vous avez déjà un aperçu de ce qu'il dénonce dans
le théorème du Vaquita.
S'il en a donné la trame,
Vincent Ravalec a fait le reste en scénarisant ses combats et
Dominique Mermoux lui a donné sa force graphique (vous le connaissez peut-être pour ce merveilleux roman graphique "Par la force des arbres").
Alors, les détracteurs d'
Hugo Clément continueront sans doute de le traiter "d'écolo-bobo" (je crois qu'il en a l'habitude) comme si l'écologie devait toujours se résumer à ses joutes stériles. À mon sens l'écologie, c'est juste l'affaire de tous et ce livre permet d'aborder "frontalement" les problèmes : alors oui, c'est certain, ça risque de ne pas plaire à tout le monde !
Lors de son intervention, j'ai vraiment ressenti sa sincérité, il ne fait pas semblant. D'ailleurs, quelques minutes avant de passer sur scène à Angoulême,
Hugo Clément s'était isolé dans la cafétéria pour un direct avec
Thomas Brail (qui était alors en première ligne pour tenter de sauver les arbres de l'A69… encore un de ces projets écocides qui malheureusement ne font que fleurir partout malgré l'urgence climatique et les recommandations scientifiques… Je ne vais pas vous parler de cette usine à saumons qui veut se monter au bord de mon estuaire, ça me vrille le coeur…).
Au quotidien, je prends ma part, j'ai conscience de ne pas en faire assez encore, je me sens souvent coupable quand je regarde mon ado, car quel monde allons-nous leur laisser ?
Cette BD est un électrochoc mais elle n'est pas pessimiste, s'en inspirer est une des clés : "Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action".
Lien :
https://www.instagram.com/p/..