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Le Théorème du Vaquita est un essai graphique avec une mise en images bien réussie de reportages d'Hugo Clément et d'actions de défenseurs de la nature et des animaux.
C'est un ouvrage très intéressant qui, par sa forme, est susceptible de toucher et donc d'informer un public plus large sur les comportements qui portent atteintes à la biodiversité et aux conditions d'habitabilité de la Terre.
Ce constat dressé, il nous invite à réagir, à nous investir pour défendre la planète et à passer à l'action.
Un livre à mettre dans toutes les mains, dans les CDI…, pour sensibiliser un maximum de personnes et notamment de jeunes, espoirs pour éviter un effondrement global.
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Ce roman graphique est à mettre entre toutes les mains, celles de ceux déjà acquis à la cause animale, nourriture bio et végétarienne,ayant conscience du changement climatique et de ses conséquences (comme moi) mais également à ceux qui n'y réfléchissent pas.
Très pédagogique et témoignages de scientifiques et chiffres à l'appui et grâce à des illustrations aquarellisees les concepteurs de l'ouvrage mettent en évidence l'état de notre Terre, les abus et nos contradictions.
On apprend toujours et il n'est jamais trop tard pour prendre conscience de l'urgence à agir, individuellement ou collectivement et je dois avouer que l'on ne ressort pas indemne de cette lecture.
Je l'ai déjà recommandé autour de moi et je pense que le laisserai trainer chez moi à portée des yeux et des mains pour que chacun, quelque soit son âge et ses convictions, puisse faire face à la réalité de l'urgence climatique.
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Ouïe! Aah! Ouille! C'est quand tu prends trois bons uppercuts d'affilée et que tu essayes de te relever d'un K.-O. presque total.
Le Théorème du Vaquita se lit d'une traite ; d'un souffle (mais court, très court) ; parce qu'on ne peut relever le regard de ce spectacle de désolation que nous brosse Hugo Clément chapitres après chapitres.
S'il nous dépeint le Mordor ; cette terre brûlée – « notre » Terre brulée – que nous façonnons, défigurons, vitriolons jours après jours, c'est pour mieux susciter la colère et la peur qui sont des émotions structurelles lorsqu'il s'agit de partir au combat d'un ennemi aussi redoutable.

Pourtant, il y a de l'espoir…

« Si on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la Terre.
Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action. » nous dit-il.
Et si on se levait ?
Et si on y allait ?
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Suite à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre j'ai découvert la bande dessinée inspirée de ses combats environnementaux.
Je me suis demandée à partir de quel âge on pouvait lire cette BD car certaines scènes sont terribles (même si elles sont édulcorées à travers le prisme de l'illustration qui se veut moins choquant sans doute que ne le serait une photo). Mon ado va donc la lire, mais je pense que tout est une question de sensibilité, en outre la question écologique l'intéresse fortement.
Comme moi, elle a assisté à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre où il a déjà fait un tour général de ce qui se tramait entre ces pages.
Si vous suivez Hugo Clément sur les réseaux, Vakita (son média indépendant) ou à travers sa série de reportages Sur le front (France Télévisions), vous avez déjà un aperçu de ce qu'il dénonce dans le théorème du Vaquita.
S'il en a donné la trame, Vincent Ravalec a fait le reste en scénarisant ses combats et Dominique Mermoux lui a donné sa force graphique (vous le connaissez peut-être pour ce merveilleux roman graphique "Par la force des arbres").

Alors, les détracteurs d'Hugo Clément continueront sans doute de le traiter "d'écolo-bobo" (je crois qu'il en a l'habitude) comme si l'écologie devait toujours se résumer à ses joutes stériles. À mon sens l'écologie, c'est juste l'affaire de tous et ce livre permet d'aborder "frontalement" les problèmes : alors oui, c'est certain, ça risque de ne pas plaire à tout le monde !

Lors de son intervention, j'ai vraiment ressenti sa sincérité, il ne fait pas semblant. D'ailleurs, quelques minutes avant de passer sur scène à Angoulême, Hugo Clément s'était isolé dans la cafétéria pour un direct avec Thomas Brail (qui était alors en première ligne pour tenter de sauver les arbres de l'A69… encore un de ces projets écocides qui malheureusement ne font que fleurir partout malgré l'urgence climatique et les recommandations scientifiques… Je ne vais pas vous parler de cette usine à saumons qui veut se monter au bord de mon estuaire, ça me vrille le coeur…).

Au quotidien, je prends ma part, j'ai conscience de ne pas en faire assez encore, je me sens souvent coupable quand je regarde mon ado, car quel monde allons-nous leur laisser ?
Cette BD est un électrochoc mais elle n'est pas pessimiste, s'en inspirer est une des clés : "Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action".
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le théorème du vaquita (2023) est un roman graphique de Vincent Ravalec (scénario) et Dominique Mermoux (dessin) sur les combats écologiques du journaliste Hugo Clément. La bande dessinée est découpée en courts chapitres (pêche, chasse, cirque, ...). le propos est clair, les éléments évoqués sont pour la plupart connus mais le constat n'en est pas moins édifiant. Les dessins sont simples mais éclairent bien le discours.
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Quel drôle de titre que voilà ! « le théorème du Vaquita »… On ne va tout de même pas parler de maths… et puis le vaquita, qu'est-ce que cela peut bien être ? Mais bon, j'ai pleine confiance en Hugo Clément (je le suis sur France 5 avec son émission passionnante « Sur le front » et j'ai déjà lu deux de ses livres…) alors je me lance ! Et j'en suis ravie et vous souhaite de faire de même ! « le théorème du Vaquita » est une très belle BD engagée. Les dessins sont beaux, explicites et ils touchent au coeur. On y suit Hugo dans ses découvertes, ses reportages, ses rencontres, ses interrogations et ses engagements. Ayant déjà lu deux de ses livres, je connaissais déjà ses engagements… Ici ils sont repris de manière condensée mais jamais simpliste et avec une superbe illustration même si parfois l'image nous donne un sacré coup dans le coeur. On ne peut pas rester indifférent. Vous allez me dire que je n'ai rien appris de nouveau… Oui et non. Je me suis retrouvée en terrain connu, certes, mais avec tout de même quelques découvertes et pour certaines de taille (pauvre Flipper !) ! Et puis il est toujours bon de se redire les choses clairement et pourquoi il nous faut agir urgemment. Même si les faits décrits sont souvent bien tristes et durs, ce n'est pas une BD déprimante. Bien au contraire, elle nous pousse à l'action. Et c'est vraiment une bonne chose car la planète, les animaux ont besoin de nous. Pour certains il est trop tard, mais pas pour tous ! Ça me fait revenir à mes interrogations concernant le titre. le vaquita, également appelé le marsouin du Pacifique est un petit cétacé à la face rieuse, qui ressemble à un panda des mers et qui vit depuis des siècles dans le nord de la mer de Cortez. A l'heure actuelle, il n'en reste plus que treize dans le meilleur des cas et dix dans le pire des scénarios. Bref, ils vont disparaître si ce n'est déjà fait. Vous verrez dans cette BD, la bonne bouille si j'ose dire de ce vaquita qui disparaît car faisant la même taille que le totoaba qui est très prisé dans la médecine chinoise, il est pêché par défaut par des pêcheurs illégaux. Tristesse et colère. Je ne peux que vous encourager à lire cette BD passionnante, touchante, indispensable ! A vous de jouer !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Hugo Clément s'est fait connaître auprès du grand public grâce à plusieurs livres de sensibilisation sur l'environnement. Il a continué ses actions avec des documentaires sur France 5 qui rencontrent de belles audiences. Par conséquent, il part à la conquête d'un nouveau médium : la bande dessinée. Pour ceux qui ont déjà vu les documentaires, certaines choses feront redites. Mais parlons-nous assez de a destruction de la biodiversité?

Il a choisi de parler dans le titre du Vaquita. Un petit cétacé, de la famille des marsouins, assez méconnus du grand public. Et pourtant, il est fait parti des animaux les plus menacé du monde d'autant plus qu'il vit à un seul endroit sur la planète, la mer de Cortès au Mexique. Pourquoi il en resterait une dizaine? Comme ils ressemblent à des totoabas, les contrebandiers les tuent aussi. Leur particularité? Leur vessie gazeuse permettrait selon la médecine traditionnelle chinoise de refaire bander monsieur. Quand finira t'on par comprendre qu'il n'y a pas de corrélation entre érection et tuer des animaux? Soit ce n'est pas efficace parce qu'il y a toujours plus de demandes ou il y a de plus en plus d'hommes impuissants. Pour prouver une pseudo virilité, il est normal de tuer des animaux partout dans le monde.

Tout est de cet acabit dans l'éveil de la prise de conscience. le monde est un ensemble de briques. Mais plus on détruit de briques et plus on remet en question la solidité de notre maison. Il n'y a pas de petites destructions. Tout créé des liens avec des conséquences qui deviendront très impactantes. Entre pollution des mers et de l'air, les micro-plastiques, la surpêche, le troc de viande de brousse... tout à son importance. L'importance de faire du fric et de pouvoir bander dur ne sont pas des raisons suffisantes.

On apprécie aussi le partage de source pour bien prouver la réalité des faits raconter. On peut aller les lire pour se faire aussi son avis. Mais aussi cela permet de dire que se ne sont pas des affabalutions et que tout à chacun peut s'approprier un thème. Car c'est aussi ça qui ressort de cette lecteur assez dense, diviser par petits chapitres. Une forme d'espoir transparaît avec des acteurs identifiés et actifs comme L214 ou Sea Shepard.
Le travail de Vincent Ravalec, co-scénariste, a contribué grandement à la lisibilité de la narration. On n'écrit pas un roman ou un scénari de documentaire comme un scénario de bande dessinée. Il y a une maîtrise des codes qui est demandé. Les dessins aquarellés, de Dominique Mermoux apportent beaucoup de douceur et de réconfort malgré le contexte souligné. Il fallait ce trio pour proposer un ouvrage très complet qui ne laisse personne indifférent. On ne peut plus légitimement dire que l'on ne sait pas. Et enfin, la bd s'adresse à un public adolescent jusqu'à 110 ans. La pédagogie décontractée qui ne prend pas son lecteur pour un abruti est de rigueur. Par conséquent, certains sujets seront plus touchants ou évocateurs que d'autres. On lira de la première à la dernière page en se disant qu'il y a des choses à faire. le champs des possibles est grand donc gardons un peu d'espoir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Ce graphique évoque le dérèglement climatique et ses conséquences ainsi que la disparition de la biodiversité et de l'impact de l'homme. Si ces sujets paraissent au départ plutôt négatif voir déprimant, ils sont ici développés avec une grande justesse et un côté positif.

Je suis sortie de ma zone de confort avec ce livre car il s'agit d'une non fiction. Je ne lis jamais ce genre… mais j'avoue avoir été attirée par le format graphique. Page après page divers sujets sont développés et exposent les causes et conséquences d'un problème. Nous y découvrons également des héros du quotidien qui luttent contre la disparition de la biodiversité et des écosystèmes. Nous découvrons notamment le fameux Vaquita ! Ce livre est instructif et donne également beaucoup d'espoir ! Que nous aussi à notre échelle nous pouvons tous agir.

La forme d'une BD est une très bonne chose pour ce type d'ouvrages et le rend clairement accessible au plus grand nombre. Cette stratégie pourra porter ses fruits car les dessins sont très beaux et donnent envie de se plonger dans le livre pour le dévorer.

Pour finir je dirais, que j'ai appris certaines choses au-delà de ma culture personnelle. Je pense qu'il devrait être lu par le plus de monde possible et être mis entre toutes les mains, de l'adolescent à l'adulte. Quelques gestes pourront être ainsi connus et appliqués pour un avenir meilleur !

Dans tous les cas si le dérèglement climatique et la préservation de la biodiversité vous intéressent, foncez découvrir cette BD !
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Si on suit Hugo Clément avec son émission Sur le front" ont déjà au courant de tout ces problèmes. Mais quand même ce roman graphique est d'une utilité majeure pour sensibilisé les humains à la cause animale et écologique. Très bon travail du dessinateur.
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Alors oui, je suis (du verbe suivre) Hugo Clément de près et depuis longtemps. Je n'ai donc pas besoin d'être convaincue par cette BD qui traite en grande partie de préservation des espèces et de maltraitance animale.
J'ai quand même beaucoup appris et cela m'a redynamisé dans mon engagement, en particulier concernant la consommation de viande.
La BD est très jolie, informative, positive et pas trop anxiogène ni culpabilisante.
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